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le phénomène du kidnappings a pris des proportions alarmantes à Tizi Ouzou

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  • le phénomène du kidnappings a pris des proportions alarmantes à Tizi Ouzou

    L’attentat kamikaze perpétré le 3 août dernier a été la seule attaque terroriste qu’on peut qualifier de spectaculaire enregistrée dans la wilaya de Tizi Ouzou durant l’année 2008.

    Une année qui aura été, en somme, moins sanglante par rapport aux précédentes, même si ce même attentat qui a ciblé le siége du commissariat des renseignements généraux de la ville des Genêts a fait quand même 29 blessés parmi les forces de sécurité.

    Mais comparativement aux sept attaques simultanées enregistrées en une seule journée en 2007 par exemple, cela reste absolument insignifiant.

    La wilaya de Tizi Ouzou aura ainsi connu une nette amélioration sur le plan sécuritaires et ce grâce à la vigilance et les efforts consentis par les différents corps de sécurités qui se sont fortement déployés à travers le territoire de la capitale du Djurdjura.

    Les groupes terroristes ont pu néanmoins maintenir la pression en optant pour une autre façon d’agir, à savoir les kidnappings qui sont, il est vrai, monnaie courante dans la wilaya qui a comptabilisé pas moins de 15 rapts cette année.

    Affamés, les terroristes du GSPC ont par ailleurs tenté de riposter avec quelques incursions qu’on qualifiera de timides. Des incursions qui ont généralement ciblé des paisibles citoyens dans des villages reculés que les sanguinaires rackettaient.

    Les faux barrages ont constitué également une des manières de procéder des terroristes dans leur quête d’argent et de vivre. Ne pouvant répondre dent pour dent aux attaques des forces de sécurité qui les traquaient sans relâche, Les terroristes ont usé de bombes artisanales pour essayer de se venger des éléments des différents corps de sécurité qui les accablaient.

    Des bombes qui ont fait quand même quelques blessés dans le camp des gendarmes et des militaires comme ce fut le cas lors de l’explosion enregistrée, l’automne passé à Azazga qui a touché quatre gendarmes.

    Le mois de mars deux camions de ravitaillement militaire ont sauté sur deux bombes actionnées à leurs passages, l’une à Taboudoucht, dans la commune d’Aghrib, et l’autre sur la route de Tigzirt, faisant trois blessés.

    Une dizaine des gardes communaux ont été également blessés à Tadmait lors d’une attaque qui avait ciblé leur campement. Sinon, les terroristes ont essuyé échec sur échec durant cette année en consentant des pertes humaines à la pelle. Même leurs tentatives de frapper là ou on les attendait le moins ont échoué.

    On citera dans ce registre, à titre d’exemple, la découverte et le désamorçage de plusieurs bombes implantées dans des coins épargnés par les activités terroristes comme le paisible village Taguarcift, dans la commune de Fréha, où ont été désamorcées trois bombes, ou encore le chef-lieu de la commune d’Akarou, la localité de Tifrith Ath L’hadj en l’occurrence qui a également vu la visite des artificiers pour la même raison.

    Acculés de toutes parts, les criminels du GSPC n’ont pu ainsi s’illustrer qu’on s’en prenant aux commerçants et fils de commerçants notamment qu’ils enlevaient avant de les relâcher en contrepartie de fortes rançons.

    Cette pratique a permis en effet au GSPC d’amasser de fortes sommes d’argent. En outre, celle-ci reste une véritable force de frappe de cette organisation terroriste.

    Quinze (15) enlèvements en une année est loin d’être quand même un chiffre insignifiant. Les terroristes ont annoncé la couleur dès le début de l’année en commettant leur premier kidnapping. C’était le 2 février dernier : la victime était un boulanger de la localité de Mâatka. Deux semaines plus tard, un étudiant de 28 ans, sera également enlevé dans la même commune.

    Depuis, ces kidnappings se sont multipliés. Des citoyens de tout âge ont été ciblés et aucune région de la wilaya n’a été épargnée : Sidi Naâmane, Drâa El Mizan, Aghrib, Ouadhias, Boghni, Tizi Rached, Ouacif ont tous vu un des leurs kidnappé pendant cette année qui s’achève. Un jeune homme de Drâa El Mizan a été même tué par ses ravisseurs, le mois d’avril passé.


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