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Banques : Le dinar, la crise et la surliquidité

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  • Banques : Le dinar, la crise et la surliquidité

    Les dernières mesures prises par la Banque d'Algérie en matière de révision à la hausse du capital des banques publiques et privées visent à assurer une meilleure sérénité au système financier algérien tout en veillant à protéger les déposants, a annoncé, hier, Abderrahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF).

    «Toutes les banques qui existent aujourd'hui sur la place financière, sont solvables. La révision à la hausse du seuil minimal du capital, qui est passé de 2,5 milliards à 10 milliards de dinars, tend d'un côté à protéger les déposants et, de l'autre, à étendre le financement des banques aux grands projets», a affirmé, sur les ondes de la chaîne III, le délégué général de l'ABEF. Il a ajouté que l'Algérie dispose actuellement de l'un des meilleurs systèmes pour garantir les dépôts bancaires. «La place financière nationale est en expansion constante, d'où la nécessité d'une mise en place d'une législation mieux adaptée pour la régularisation du système financier», explique-t-il. Selon le délégué général de l'ABEF, le portefeuille actuel des banques, exerçant sur la place financière, pèse près de 2.400 milliards de dinars, soit plus de 25 milliards d'euros. En dépit de la hausse de financement des projets, estimée à 14% en 2008, il existe une surliquidité dans nos banques à cause des limites de l'économie nationale.

    «Il y a un déséquilibre entre les capacités financières des banques algériennes et les capacités d'absorption de l'économie nationale», note le même responsable.

    Questionné sur la dévalorisation du dinar de près de -20% en un seul mois, il a estimé que la parité du dinar a été moins touchée par rapport aux autres monnaies qui avaient perdu plus dans le change. Selon Aberrahmane Benkhlafa, la Banque d'Algérie a réussi à maitriser le taux de change du dinar malgré les secousses de la crise financière internationale.

    L'association des banques et établissements financiers continue à considérer, en effet, que la revalorisation du dinar constituerait une menace pour la stabilité de l'économie nationale car elle va autoriser non seulement l'encouragement des importations inutiles, mais elle pourra accélérer les fuites des capitaux vers l'étranger. Un dinar «fort» dans un pays où la majorité des entrées financières viennent des hydrocarbures pourrait avoir des répercussions irréversibles sur l'économie nationale.

    Interrogé sur l'éventualité de fermetures de filiales de banques étrangères en difficulté au niveau international, il a affirmé que ce scénario est peu probable. «Les banques étrangères ont tout intérêt à garder leurs filiales dans une économie tranquille», a précisé le délégué général de l'ABEF.

    Le Financier

  • #2
    en gros il n' y a pas débouché pour l'investissement,et qu'il y a trop de freins et que ca decourage les investisseurs. Parler de surliquidités avec seulement 25 milliard d'euros davoirs bancaires c'est s'aveugler devant les vrais problemes;.
    Pour "une economie tranquille", c'est plutot "une economie au ralenti" a sidi le responsabe
    Dernière modification par mnani, 02 janvier 2009, 11h45.

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