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Pour Merkel, "la responsabilité de la situation incombe au Hamas"

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  • Pour Merkel, "la responsabilité de la situation incombe au Hamas"

    D'Angela Merkel à Nicolas Sarkozy, en passant par la Maison-Blanche, les réactions des responsables internationaux face à l'opération israélienne qui embrase la bande de Gaza depuis samedi, se multiplient.

    D'un bout à l'autre du monde, les réactions des responsables internationaux se multiplient contre la flambée de violence qui embrase la bande de Gaza depuis le début de l'opération "plomb durci" de l'armée israélienne, ce samedi. Si la nécessité d'un cessez-le-feu fait consensus, la question de la responsabilité de la situation au Proche-Orient divise.

    Angela Merkel vient de se prononcer en faveur d'une responsabilité exclusive du mouvement palestinien Hamas. Un avis peu partagé par la communauté internationale dans son ensemble qui condamne souvent "les provocations du Hamas" mais aussi parfois la "réponse disproportionnée d'Israël". Les dirigeants appellent Israël à la retenue et le Hamas à cesser les tirs de roquettes contre les localités israéliennes. Seule la Maison-Blanche a aussi réservé au Hamas l'ensemble de ses critiques.

    Allemagne

    La chancelière Angela Merkel tient le mouvement palestinien Hamas pour seul responsable de l'escalade de la violence à Gaza, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement. Lors d'une conversation téléphonique dimanche soir, Mme Merkel et le Premier ministre israélien Ehud Olmert "sont tombés d'accord pour dire que la responsabilité de l'évolution de la situation dans la région incombe clairement et exclusivement au Hamas", a déclaré Thomas Steg lors d'un point de presse régulier.

    France

    Le président Nicolas Sarkozy a exprimé sa "vive préoccupation face à l'escalade de la violence dans le sud d'Israël et dans la bande de Gaza". Egalement président en exercice du Conseil européen, il a appelé dimanche par téléphone M. Abbas, et "a rappelé sa ferme condamnation des provocations qui ont conduit à cette situation ainsi que de l'usage disproportionné de la force".

    Italie

    Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi s'est dit "inquiet" samedi par la reprise des hostilités entre Israël et les Palestiniens du Hamas, demandant leur arrêt "immédiat" et la reprise du dialogue pour trouver une solution "stable et durable".

    Etats-Unis

    George W. Bush ne s'est pas exprimé publiquement. La Maison Blanche a toutefois réservé au Hamas l'ensemble de ses critiques. « Ces gens là ne sont que des voyous et Israël défend son peuple contre les terroristes comme le hamas », a déclaré Gordon Johndroe, un porte parole. Les Etats-Unis "tiennent le Hamas pour responsable de la violation du cessez-le-feu et du regain des violences à Gaza", avait souligné auparavant la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice.

    De son côté, Le président américain élu Barack Obama est "déterminé" à oeuvrer pour la paix au Proche Orient, a indiqué un de ses proches conseillers dimanche. Il "surveille la situation", a assuré Axelrod, soulignant toutefois que "durant cette période de transition il n'y a qu'un seul président et que le président (George W.) Bush parle au nom des Etats-Unis jusqu'au 20 janvier.

    Royaume-Uni

    "Le Royaume-Uni est en faveur d'un cessez-le-feu urgent et d'un arrêt immédiat de toutes les violences", a déclaré David Miliband, le ministre des Affaires étrangères, soulignant que "la détérioration de la situation humanitaire (était) extrêmement inquiétante".

    Reste du monde

    A ce stade, de nombreux pays en Europe et en Asie, ont appelé Israël à la retenue et le Hamas à cesser les tirs de roquettes contre les localités israéliennes.

    La Chine, généralement plus virulente, s'est dite "choquée", mais sans plus.

    Le Mexique qui exige l'arrêt "immédiat" des raids israéliens et condamne l'usage "excessif" de la force par l'armée, "rejette au même titre les lancers de roquettes sur le territoire israélien depuis la bande de Gaza".

    Le Canada a quant à lui de nouveau dimanche rendu le Hamas responsable de l'escalade de la violence dans la bande de Gaza.

    De leur côté, l'ensemble des pays arabes et l'Organisation de la conférence islamique (OCI), basée à Djeddah, en Arabie saoudite, ont condamné les bombardements israéliens, qualifiés de "crime de guerre" par l'OCI qui regroupe 57 pays et représente 1,3 milliard de musulmans.

    La demande de retour au calme a été formulée par la Russie, la Suède, l'Autriche, la Norvège, l'Espagne ou la Suisse, ces deux pays jugeant toutefois, comme le Brésil, que la riposte israélienne était "disproportionnée".

    Les Pays-Bas ont appelé Israël à "une retenue maximum", tout en condamnant "les provocations du Hamas".

    La Turquie a réclamé l'arrêt immédiat des raids israéliens sur Gaza et exprimé son "mécontentement" face à ce qu'elle considère comme un "coup porté aux initiatives de paix".

    Par LEXPRESS.fr, publié le 29/12/2008
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)
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