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Maroc: -65% pour la production de cannabis

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  • Maroc: -65% pour la production de cannabis

    31/12/2008

    La lutte engagée par les autorités marocaines contre le trafic de drogue a abouti à une baisse de 65% de la production de cannabis dans le pays, a annoncé mercredi le ministère marocain de l'intérieur.

    Selon les Nations unies, le Maroc est le deuxième producteur mondial de cannabis derrière l'Afghanistan et le principal pourvoyeur de cette drogue en Europe. "L'objectif est de réduire les zones de culture du cannabis à 50 000 hectares en 2009 contre 60 000 hectares cette année", a précisé le ministère dans un communiqué de presse.

    lejdd.fr

  • #2
    avec 10 000 hectar par an, il ne reste plus que 5 ans pour tous eradiquer, ptetre laisser ktama pour la recherche et les produit pharmaceutique.....
    bravo.

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    • #3
      La lutte engagée par les autorités marocaines contre le trafic de drogue a abouti à une baisse de 65% de la production de cannabis dans le pays
      je dirais meme 100%! et bien typiquement makhzenien ces chifres la.

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      • #4
        65 % ?, un peu moins que ce que va avoir Bouteflika en 2009

        Arettez c du khorti ca fait vivre plein de Marocains (et ca en tuent plusieurs) Et les recettes que ca ramene font qu'elle ne sera jamais eradiquee tant que le Maroc n'a pas une economie enormement diversifiee, pour faire la comparaison, c comme si on enlevait le Gaz a L'Algerie.

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        • #5
          pas le gaz, mais disons que c'est une source de revenus comparable aux phosphates. il faut savoir que dans le rif, il ne pousse pas grand chose, et les reliefs rendent difficiles l'émergence d'une économie moderne et diversifiée. pour se développer, les rifains doivent se concentrer dans des périmètres urbains pourvoyeurs d'emplois et offrant des standards de vie modernes (tanger tétouan al hoceima nador saidia oujda et fès-meknès). le pays du rif doit pour sa part se concentrer vers le tourisme de niche (rural principalement) et l'agriculture à haute valeur ajoutée ou l'élevage (un peu comme la savoie) pour remplacer le kif. ou alors la normalisation de cette activité, soit par l'autorisation et l'encadrement des exportations vers les pays "légalisateurs" (si on est cohérent jusqu'au bout), soit par le positionnement à l'échelle mondiale sur les usages thérapeutiques. en sortant d'une économie de prohibition, les recettes du kif baisseraient certes mais l'activité pourrait être intégrée au circuit économique "officiel".

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          • #6
            La gazetteduMarocdonne un certain éclairage un peu superficiel et simpliste.

            En effet,certains analystes donnent plus d'infos :

            " A partir des années 1980 les échanges se multiplient entre les deux bords du détroit de Gibraltar, comme l’illustre le projet de tunnel à l’étude. Le Rif est devenu la première région du monde pour la culture du cannabis .Yves Lacoste suppose que l’Etat marocain a fermé les yeux sur cette activité à cause de la répression militaire de 1958. La réalité semble pourtant assez différente, dont témoignent de nombreuses affaires de corruption. Bien des fonctionnaires se sont enrichis grâce à la drogue : « les producteurs de cannabis expliquent qu’ils cultivent lorsqu’ils en ont reçu l’autorisation officieuse ou en tout cas que s’ils s’abstiennent une année donnée c’est à la suite d’un interdit, lui aussi officieux. Des villages entiers et même des vallées entières peuvent ainsi subitement renoncer à la production de cannabis, comme ce fut le cas dans la vallée de Oued Laou en 2005. » (Pierre-Arnaud Chouvy)

            Les montants font tourner la tête : 140.000 hectares cultivés, 3.000 tonnes de résine produites chaque année qui couvrent 80 % de la consommation européenne. Les ventes des trafiquants s’élèveraient à 12 milliards d’euros (chiffres / Lacoste). De nombreux économistes (Easterly) ont montré que la corruption freine le développement, parce que les extorsions de fonds découragent les actifs de travailler, tandis que la drogue en détourne d’autres d’une activité honnête. L’argent du cannabis déséquilibre le marché du travail, en attirant la main d’oeuvre, et pèse sur les taux de change du dirham. "

            (Source:geographie.blog.lemonde)

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