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Rassemblement à la maison de la Presse en solidarité avec la Palestine :
Mobilisation contre le terrorisme israélien
Un rassemblement en solidarité avec la population martyre de Gaza a eu lieu hier à la maison de la Presse Tahar-Djaout d’Alger. Beaucoup de journalistes, d’intellectuels, de personnalités politiques, syndicales, religieuses et artistiques, mais également des représentants des différentes factions palestiniennes dont ceux du Hamas et du FPLP ont favorablement répondu à l’appel lancé par «l’Initiative algérienne indépendante pour la Palestine», initiée par des journalistes et des personnalités indépendantes.
Les divergences de vues et d’idéologies ont été mises de côté pour cette occasion et l’on pouvait reconnaître dans la foule des personnalités appartenant à différents courants politiques. Pêle-mêle on peut citer, à titre d’illustration, Chawki Salhi, SG du PST, Fateh Rebaï, président du mouvement Ennahda, le sociologue Nacer Djabi, l’ancien ministre Abdelaziz Rehabi ou encore Amine Zaoui.
La colère et l’indignation mais aussi un sentiment d’impuissance se lisaient sur les mines des présents. L’intellectuel Fodil Boumala, le militant Abdelhamid Mehri et le président de la LADDH, Hocine Zehouane, qui avaient, entre autres intervenants, pris la parole n’ont pas été tendres avec les régimes arabes. Ils ont condamné avec force «le mutisme complice des régimes arabes» et la «timidité de la position algérienne».
Ils ont ainsi appelé le gouvernement à «la levée des restrictions et interdictions qui empêchent la société d’exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien». Abdelhamid Mehri a estimé que «la position du gouvernement algérien est loin de refléter la position de soutien traditionnel du peuple algérien à la cause palestinienne».
Les intervenants ont, à ce propos, appelé les peuples arabes «à se libérer du joug de leurs régimes, principaux obstacles à toute libération de la Palestine».
Dans l’appel lu devant les présents, ses rédacteurs considèrent que «l’extermination collective» à laquelle est exposé le peuple palestinien «est de loin plus grave que l’Holocauste, mythe fondateur de l’entité sioniste».
«Devant l’ampleur et l’atrocité des crimes commis […] la civilisation s’est confondue en une nouvelle barbarie». Les rédacteurs de l’appel ont également appelé le peuple palestinien à l’union et au renforcement de sa résistance, comme ils ont appelé la conscience humaine à remettre en cause la politique de deux poids, deux mesures qui fait, a dit Fodil Boumala, «de l’enfant palestinien un terroriste et du général israélien une victime».
La lutte contre cette politique devrait se faire, poursuit-on, en dehors «des jeux d’intérêt et des conflits culturels et religieux». Le représentant du Hamas et celui de l’ambassade de Palestine à Alger ont tenu à remercier les initiateurs de cette action, considérant que celle-ci «ne les étonne pas puisque s’inscrivant en droite ligne de la position inchangée exprimée par le peuple algérien depuis 1948».
Il convient de noter qu’une pétition a été lancée à cette occasion et que les initiateurs ont promis de trouver des mesures pratiques pour promouvoir l’initiative lancée afin de matérialiser «le soutien des algériens au peuple palestinien».
Le Jeune Indépendant
Un rassemblement en solidarité avec la population martyre de Gaza a eu lieu hier à la maison de la Presse Tahar-Djaout d’Alger. Beaucoup de journalistes, d’intellectuels, de personnalités politiques, syndicales, religieuses et artistiques, mais également des représentants des différentes factions palestiniennes dont ceux du Hamas et du FPLP ont favorablement répondu à l’appel lancé par «l’Initiative algérienne indépendante pour la Palestine», initiée par des journalistes et des personnalités indépendantes.
Les divergences de vues et d’idéologies ont été mises de côté pour cette occasion et l’on pouvait reconnaître dans la foule des personnalités appartenant à différents courants politiques. Pêle-mêle on peut citer, à titre d’illustration, Chawki Salhi, SG du PST, Fateh Rebaï, président du mouvement Ennahda, le sociologue Nacer Djabi, l’ancien ministre Abdelaziz Rehabi ou encore Amine Zaoui.
La colère et l’indignation mais aussi un sentiment d’impuissance se lisaient sur les mines des présents. L’intellectuel Fodil Boumala, le militant Abdelhamid Mehri et le président de la LADDH, Hocine Zehouane, qui avaient, entre autres intervenants, pris la parole n’ont pas été tendres avec les régimes arabes. Ils ont condamné avec force «le mutisme complice des régimes arabes» et la «timidité de la position algérienne».
Ils ont ainsi appelé le gouvernement à «la levée des restrictions et interdictions qui empêchent la société d’exprimer sa solidarité avec le peuple palestinien». Abdelhamid Mehri a estimé que «la position du gouvernement algérien est loin de refléter la position de soutien traditionnel du peuple algérien à la cause palestinienne».
Les intervenants ont, à ce propos, appelé les peuples arabes «à se libérer du joug de leurs régimes, principaux obstacles à toute libération de la Palestine».
Dans l’appel lu devant les présents, ses rédacteurs considèrent que «l’extermination collective» à laquelle est exposé le peuple palestinien «est de loin plus grave que l’Holocauste, mythe fondateur de l’entité sioniste».
«Devant l’ampleur et l’atrocité des crimes commis […] la civilisation s’est confondue en une nouvelle barbarie». Les rédacteurs de l’appel ont également appelé le peuple palestinien à l’union et au renforcement de sa résistance, comme ils ont appelé la conscience humaine à remettre en cause la politique de deux poids, deux mesures qui fait, a dit Fodil Boumala, «de l’enfant palestinien un terroriste et du général israélien une victime».
La lutte contre cette politique devrait se faire, poursuit-on, en dehors «des jeux d’intérêt et des conflits culturels et religieux». Le représentant du Hamas et celui de l’ambassade de Palestine à Alger ont tenu à remercier les initiateurs de cette action, considérant que celle-ci «ne les étonne pas puisque s’inscrivant en droite ligne de la position inchangée exprimée par le peuple algérien depuis 1948».
Il convient de noter qu’une pétition a été lancée à cette occasion et que les initiateurs ont promis de trouver des mesures pratiques pour promouvoir l’initiative lancée afin de matérialiser «le soutien des algériens au peuple palestinien».
Le Jeune Indépendant
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