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Gazprom coupe le Gaz à l'Ukraine.

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  • Gazprom coupe le Gaz à l'Ukraine.

    Le contrat d'approvisionnement de l'Ukraine en gaz russe a expiré, jeudi 1er janvier à 10 heures (8 heures à Paris), sans qu'un nouvel accord tarifaire ait été trouvé pour 2009. Deux heures après, et conformément à ses mises en garde, Gazprom indiquait avoir coupé les robinets alimentant l'Ukraine. A Kiev, la compagnie Naftogaz assurait que la pression était déjà moindre dans les gazoducs.



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    Gazprom a proposé pour 2009 un tarif de 250 dollars pour 1 000 mètres cubes, un prix bien plus élevé que celui payé par l'Ukraine en 2008 (179,50 dollars), mais environ moitié plus bas que celui payé les pays européens. Selon l'agence russe Interfax, Kiev s'en serait tenu à sa proposition d'un tarif de 201 dollars. Insuffisant pour convaincre Moscou de ne pas couper le gaz, d'autant que la question des arriérés que Gazprom réclame à la partie ukrainienne n'a pas été totalement résolue.
    Mardi, l'ukrainienne Naftogaz a versé, à la demande du gouvernement, un milliard d'euros au russe Gazprom pour régler les livraisons de novembre et décembre. Mais Gazprom réclamait au total plus de 1,4 milliard : 576 millions d'euros pour les livraisons gazières de novembre, 617 millions pour celles de décembre et 322 millions de pénalités de retard de paiement.

    INQUIÉTUDES LIMITÉES DANS L'UE
    Alors que la résurgence d'une "guerre du gaz" fait craindre aux Européens pour la sécurité de leurs approvisionnements, perturbés en janvier 2006 lors d'une précédent épisode de ce conflit, Kiev a plusieurs fois assuré, au cours de ces dernières semaines, qu'il respecterait tous ses engagements et ne siphonnerait pas le gaz destiné à l'Europe si la Russie lui coupait ses livraisons. Par ailleurs, tant l'Ukraine que les pays de l'Union européenne disent avoir constitué des réserves suffisantes pour passer l'hiver, minimisant ainsi l'impact potentiel immédiat d'une coupure. Toutefois, les pays d'Europe occidentale pourrait être touchés si les coupures conduisent à une baisse de pression dans les gazoducs ou si Kiev coupe également les vannes pour utiliser l'Europe comme levier de négociation.
    Moscou, qui fournit un quart du gaz consommé en Union européenne, a aussi répété, ces dernières semaines, que les contrats avec les pays européens seraient honorés. "Toute la responsabilité revient à la partie ukrainienne", assurait, mercredi, le PDG du géant gazier, Alexeï Miller.
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