Michel Collon
Ayant reçu des centaines de messages sur la situation à Gaza, j'en ai rassemblé quelques brefs extraits en ce 1er janvier 2009. Témoignages émouvants, réactions instructives, commentaires éclairants. La première arme de la guerre étant l'ignorance ou plutôt la désinformation, se battre pour la paix, c'est faire circuler tout ceci le plus possible et en discuter.
Thèmes : Contre des cibles militaires ou pour punir la population civile ?
Pour gagner les élections ? La faim. Qui a vraiment rompu la trêve ? Préparé de longue date.
La définition du ghetto ? Mais d'où viennent les Gazaouis ? Uranium appauvri. Que veut vraiment Israël ? Médiamensonges. Boycott ? Que faire ? Des barils de colère dans le monde arabe. La colonisation un crime contre l'humanité.
« A un endroit où la foule était déjà rassemblée »
« Lors des attaques, j’étais dans la rue Omar al Mokhtar, l’une des principales avenues de la ville de Gaza. J’ai vu un dernier missile frapper dans la rue, à une distance de 150 mètres environ, à un endroit où la foule s’était déjà assemblée pour tenter d’extraire les cadavres des premières frappes. Les ambulances, les voitures, les camionnettes, tout ce qui pouvait rouler, était à l’œuvre pour conduire les blessés à l’hôpital. Je viens d’apprendre que parmi les civils tués aujourd’hui, il y a la mère de bons copains à moi dans le camp de Djabalyah. Eva Bartlett (Canada) International Solidarity Movement »
"La morgue de l’hôpital Shifa est pleine. Des cadavres et des restes humains sont éparpillés un peu partout dans l’hôpital” Dr. Haidar Eid, (Palestinien, Sud-Africain) Professeur à l’Université Al Aqsa, Gaza
27 décembre 08
Un petit Baghdad
Le Dc Haidar Eid, est maître de conférence en études culturelles à l'Université Al Aqsa. Lui aussi a vu les cadavres et les blessés samedi. Il a aussi vu les enfants dont les membres avaient été amputés.
"Choisir un moment comme celui ci (11h30) pour bombarder au coeur des villes, c'est terrible. Ce choix visait à causer le massacre le plus important possible" a-t-il résumé.
Abu Mussamad était à 200 m de l'hôpital quand on a entendu un bruit horrible. Trois importants centres de police qui ont été bombardés étaient situés près de l'hôpital. " En quelques secondes, c'est devenu un petit Bagdad, des bombes partout, de la fumée, du feu, des personnes qui ne savaient pas où se cacher. La peur partout, et la rage et la haine" a-t-il dit.
Il s'est lui même précipité à l'école de ses filles, comme des dizaines de milliers d'autres parents dans la Bande de Gaza. De 11h25 jusqu'à 11h30 alors que 50 avions de combat bombardaient leurs cibles, des centaines de milliers d'enfants étaient dans les rues. Certains sortaient de la classe du groupe du matin, d'autres arrivaient pour la classe du groupe de l'après midi. " Dans la cour de l'école j'ai vu 500 fillettes effrayées, pleurant. Elles ne me connaissaient pas, mais se sont accrochées à moi" a raconté Abu Muhammed.
28 décembre 08
http://www.planetenonviolence.org/Ga...564&idnl=43601
Ayant reçu des centaines de messages sur la situation à Gaza, j'en ai rassemblé quelques brefs extraits en ce 1er janvier 2009. Témoignages émouvants, réactions instructives, commentaires éclairants. La première arme de la guerre étant l'ignorance ou plutôt la désinformation, se battre pour la paix, c'est faire circuler tout ceci le plus possible et en discuter.
Thèmes : Contre des cibles militaires ou pour punir la population civile ?
Pour gagner les élections ? La faim. Qui a vraiment rompu la trêve ? Préparé de longue date.
La définition du ghetto ? Mais d'où viennent les Gazaouis ? Uranium appauvri. Que veut vraiment Israël ? Médiamensonges. Boycott ? Que faire ? Des barils de colère dans le monde arabe. La colonisation un crime contre l'humanité.
« A un endroit où la foule était déjà rassemblée »
« Lors des attaques, j’étais dans la rue Omar al Mokhtar, l’une des principales avenues de la ville de Gaza. J’ai vu un dernier missile frapper dans la rue, à une distance de 150 mètres environ, à un endroit où la foule s’était déjà assemblée pour tenter d’extraire les cadavres des premières frappes. Les ambulances, les voitures, les camionnettes, tout ce qui pouvait rouler, était à l’œuvre pour conduire les blessés à l’hôpital. Je viens d’apprendre que parmi les civils tués aujourd’hui, il y a la mère de bons copains à moi dans le camp de Djabalyah. Eva Bartlett (Canada) International Solidarity Movement »
"La morgue de l’hôpital Shifa est pleine. Des cadavres et des restes humains sont éparpillés un peu partout dans l’hôpital” Dr. Haidar Eid, (Palestinien, Sud-Africain) Professeur à l’Université Al Aqsa, Gaza
27 décembre 08
Un petit Baghdad
Le Dc Haidar Eid, est maître de conférence en études culturelles à l'Université Al Aqsa. Lui aussi a vu les cadavres et les blessés samedi. Il a aussi vu les enfants dont les membres avaient été amputés.
"Choisir un moment comme celui ci (11h30) pour bombarder au coeur des villes, c'est terrible. Ce choix visait à causer le massacre le plus important possible" a-t-il résumé.
Abu Mussamad était à 200 m de l'hôpital quand on a entendu un bruit horrible. Trois importants centres de police qui ont été bombardés étaient situés près de l'hôpital. " En quelques secondes, c'est devenu un petit Bagdad, des bombes partout, de la fumée, du feu, des personnes qui ne savaient pas où se cacher. La peur partout, et la rage et la haine" a-t-il dit.
Il s'est lui même précipité à l'école de ses filles, comme des dizaines de milliers d'autres parents dans la Bande de Gaza. De 11h25 jusqu'à 11h30 alors que 50 avions de combat bombardaient leurs cibles, des centaines de milliers d'enfants étaient dans les rues. Certains sortaient de la classe du groupe du matin, d'autres arrivaient pour la classe du groupe de l'après midi. " Dans la cour de l'école j'ai vu 500 fillettes effrayées, pleurant. Elles ne me connaissaient pas, mais se sont accrochées à moi" a raconté Abu Muhammed.
28 décembre 08
http://www.planetenonviolence.org/Ga...564&idnl=43601
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