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De l’amour et des adieux

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  • De l’amour et des adieux

    De l’amour et des adieux

    Des mots me viennent, comme des notes musicales.
    En sursaut de mon lit, je les écris comme des appels.
    Des joies m’éprennent, comme des signales,
    Dans le noir de la nuit,
    Pour écrire, sauver ces mots qui parlent de toi
    Pour fuir, oublié ces larmes qui martèlent mon désarroi

    Et je me soumis à cette dernière volonté.
    Et je me revois encore sur ces instants de bonté
    De l’instant magnifique,
    Qui nous réunit autour de cette table
    Pour partager un dernier repas de fable.
    On était gênés,
    Comme n’importe quel couple nouveau-né !
    A regarder les autres, si on faisait bien comme eux,
    Ou peut être mieux.
    On été deux amoureux maladroits,
    Qui commençaient le rêve dans un endroit
    Dans des moments satiriques,
    Qui nous réunit autour d’une table banale,
    Même pas revêtu, d’une nappe romantique
    La romance, elle éclatait de tes yeux,
    C’était nos cœurs joyeux, d’être ensemble et uniques,
    Corps à corps chaleureux

    Ces mots qui parlent de toi, de moi,
    De mes impressions sur le monde
    Ou de l’impression sur cette table
    Comme sur une plage, mes pieds ne touchent pas le sable,
    Sans encrage, je m’enfonce !

    Je revois encore ton sourire,
    Tes regards d’amour qui m’épuisent
    Je ressens encore tes caresses,
    Tes cheveux entre mes doits me défrisent
    C’était si beau, que ce n’est un rêve,
    Magnifique était ta concentration,
    Ton sourire, ta façon de prendre ton verre,
    Comme ta façon de voir le monde.
    De me fixé de tes yeux et son reflet sur le verre…

    Sais-tu combien de fois, mon âme,
    Je me suis noyé dans le fond marron de tes yeux ?
    Comme toutes les fois
    Ou je bois dans ton verre, sans mes aveux !

    Tu me fixe encore de cet air,
    Par peur de je ne sais quoi !
    Je me demandais souvent si un jour,
    Tu cesseras de me voir comme étranger ?
    Alors que je t’embrasse et je te prends autour de mes bras
    Fais-tu cela avec n’importe quel homme,
    Ma ravissante ?
    Je ne suis pas n’importe quelle femme,
    Mon étoile filante !
    … Non ! Alors cesse donc d’être inquiète,
    De ce que je pense
    Crois-tu encore que l’amour laisse en nous,
    Quelque chose qui pense
    Un œil de critique, un sentiment de fierté,
    Un regard d’art critique,
    De manière, de valeur unique…

    Tu aime que je te serre très fort.
    Encore et encore !
    Comme si tu avais toujours peur que je te quitte,
    Que je te fasse du tort, que tu m’inquiète

    Je te sens encore taper avec tes jambes,
    Sur les miennes sous la table,
    À chaque fois que mon regard voyage dans le vide !
    Tu ne pouvais supporter cette solitude,
    De me voir absent de toi une seconde

    Quand je ne te réponds point,
    Tu me demandais en stresse ; A quoi tu pense ?
    Et je te disais : « à rien ! ».
    Et pour te rassuré :
    « Je ne pense pas à une autre femme que j’ai laissé quelque part. »
    Je suis seulement noyé dans ta beauté,
    Dans ta peau, dans tes sourcilles, ton visage,
    Et même ton maquillage.
    Je suis là dans tes vêtements, tes bijoux !
    Dans cette plage de bonheur qui me porte,
    Vers le soleil de ta beauté aveuglante… je suis à toi

    Avec toi, je ne suis nulle part ailleurs qu’ici.
    Mais je suis tellement amoureux de toi,
    Que je ne pense qu’à demain,
    Qu’à la fin de ce repas,
    Avant même qu’on soit servi !

    Chante-moi encore cette chanson d’hiver
    Dis-moi encore quelques mots,
    La journée et si petite, les heures foncent si vite
    Je n’ai pas le temps, amour de ma vie
    Pour t’aimé, il me faut d’autres vies
    D’autres vies pour qu’on s’embrasse
    D’autres vies pour sentir tes caresses
    D’autres vies pour rattraper les heures,
    Perdues à vivre sans toi, et toi sans moi
    Avec des gens, des choses, des lumières,
    Des soirs, des matins et des lisières
    Loin de toi, toujours sans toi !
    J’en peux plus… Marasme, le sais-tu ?

    Et L’heure de la fin sonne…
    Il est grand temps pour toi de rentrer
    Je sais que c’est par obligation,
    Non par habitude,
    Sinon tu ne lâcherais pas mes lèvres !
    Ce n’est pas un baisé d’adieu,
    Faisons semblant,
    Jouons superbement cette pièce de théâtre ridicule
    De deux êtres chers qui s’aiment,
    Que rien ne vaut à leurs âmes, à part dire je t’aime
    Mais qui au gré de la vie, s’abandonnâmes !

    Il est grand temps pour moi aussi de partir,
    Prendre le large et aller loin de ton visage
    Chez moi quelque part ou tu n’es pas là,
    C’est tout ce que j’ai lu de cette page !

    Pardonne-moi mon aimée, de te faire aimer
    D’un homme qui n’est jamais là,
    Qui repart à chaque retour.
    J’aurais aimé connaitre toutes tes amies,
    Faire avec toi tous les alentours,
    Tous les magasins de la vile et les endroits que tu aime

    Hélas je dois partir comme un lâche,
    Loin de mon bonheur pour d’autres taches
    Le temps je l’ai partagé avec d’autres soucis,
    Qui m’obligent aujourd’hui à te quitté
    Hélas la force de ton amour,
    Ne me donne pas tant de folie,
    Pour te prendre avec moi en cavalerie,
    Qu’on s’évade,
    Me dire rien ne vaut ces souffrances,
    Vive la délivrance !

    L’amour n’est qu’une vie,
    Et j’ai qu’une vie c’est de t’aimer
    La vie n’est qu’un amour,
    Je n’ai que ta vie, comme amour

    Je voudrais de toi une chose,
    Promesse de ne pas me pleuré
    Je voudrai de toi la force,
    De croire un autre jour entre nous
    Croire, mon retour chaque soir,
    Et nous revoir ici même à cette table
    Pour partager la coupe de nos espoirs

    Postr@
    Dernière modification par postra, 02 janvier 2009, 16h03. Motif: remise dans une autre forme
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    J’ai ouvert un vieux bloc poussiéreux sur lequel je notais les belles expressions en différentes langues que je trouvé ça et là, parmi elles :
    الحب يولد من لا شيئ و يموت من كل شيئ
    Que je traduis comme cela :
    L’amour nait de rien, et meurt de toute chose
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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    • #3
      wawwww postra tres bo poeme,j'ai les larmes aux yeux la,rien a dire t un maitre de la poesie merci
      ~¥¥ Mes Anges illuminent mes Songes ¥¥~


      «~ Mon ange illumine ma Vie et mon être ~*»

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      • #4
        slt posta !

        L’amour nait de rien, et meurt de toute chose
        A l'aube de cette nouvelle année, je fais beaucoup de vœux....et l'amour (d'un homme) n'en fait pas partie ....j'ai presque envi de me l'interdire !!!!!!!! ..(à moins que...)! ....
        (bidoune itala!)


        merci posta pour ton poème !!....magnifique!!!

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        • #5
          C'est vraiment magnifique ce poême je l ai relu à quelques reprises, merci de la partager!

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          • #6
            innocence
            wawwww postra tres bo poeme,j'ai les larmes aux yeux la,rien a dire t un maitre de la poesie merci
            merci à toi pour ton complément, mais sache que j’écris modestement ce que je vis réellement, je cherche toujours la perfection c’est normal, il faut donner le meilleur de nous même avec le plaisir de partagé et d’échangé…
            Dernière modification par postra, 03 janvier 2009, 15h47.
            Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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            • #7
              *tafsut*
              L’amour nait de rien, et meurt de toute chose
              A l'aube de cette nouvelle année, je fais beaucoup de vœux....et l'amour (d'un homme) n'en fait pas partie ....j'ai presque envi de me l'interdire !!!!!!!! ..(à moins que...)! ....
              (bidoune itala!)


              merci posta pour ton poème !!....magnifique!!!
              Merci Tafsut pour ton appréciation, peut être que tu as des raisons de vouloir d’interdire ce vœu mais à moins que…
              Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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              • #8
                katherine
                C'est vraiment magnifique ce poême je l ai relu à quelques reprises, merci de la partager!
                De rien Katherine, ça me fait vraiment plaisir de savoir que j’ai fait quelque chose de beau pour la soirée, et c’est avec le même plaisir que je vous lis aussi. Mes sympathies
                Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                • #9
                  je ne trouve pas quoi dire plus que! Magnifique!
                  Merci Postra pou ces doux moments...
                  une chose n'a pas de valeur parce qu'elle est chère, mais elle est chère parce qu'elle a une valeur!

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                  • #10
                    Merci à toi aussi Mirages, pour tes lectures et tes encouragements… et je t’encourage de même dans tes écrits !
                    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                    • #11
                      postra, je ne trouve pas les mots, c'est vraiment fabuleux, merci et bon courage dans ton beau amour, et ta belle histoire, merci encore une fois et félicitation pour ce beau poème.
                      la vie est trop longue pour attendre, et trop courte pour comprendre

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                      • #12
                        bonsoir

                        trés beau poéme, qui touche les os qui les fait broyer en poudre volatile .... avec une belle lueur d'éspérance.merci de l'avoir partagé postra, on aimerait bien te lire en arabe pourkoi pas??!!
                        "L’amour nait de rien, et meurt de toute chose".
                        "Ce que la chenille appelle la fin du monde,
                        le sage l'appelle le papillon." Richard Bach.

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                        • #13
                          feuzed
                          Merci bien pour tes encouragements, si tu ne trouve pas les mots je voudrais te dire que c’était le mon cas dans ce poème qui exprime une vérité, il est très difficile de trouver les mots idéales quand on relate des choses vécu réellement, contrairement quand on va parler de l’avenir, des espoirs et des rêves !

                          postra, on aimerait bien te lire en arabe pourkoi pas??!!
                          Joyshare

                          c’est une nécessité de finir sur l’espoir car le marasme est toujours là, alors c’est mieux pour le moral...

                          Pour ce qui est de l’écriture en arabe, ça me ferai bien plaisir, mes premiers écrits que j’ai perdu malheureusement étaient en kabyle, puis quand j’ai progressé dans la littérature arabe j’ai écrit pas mal de textes qui passent au français, j’aime bien me transféré entre ces trois langues… j’essayerai de retrouvé mes textes en arabe dans l’anarchie de cette chambre... merci bien et bon courage à toi
                          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                          • #14
                            Pour toi Postra !

                            Pour toi Postra, pour avoir bien voulu partager avec nous ce beau poème..
                            Un poème de Syphax (c'est le pseudo de l'auteur).

                            Pour toi mon amour

                            Pour toi mon amour,
                            Je décrocherai la lune.
                            Je volerai une étoile.
                            Je me ferai des ailes...

                            Pour toi mon amour,
                            Je viderai l’océan,
                            Je compterai ses grains de sable.
                            Je parlerai aux poissons...

                            Pour toi mon amour,
                            Je te chercherai parmi les foules,
                            Je courrai aux quatre coins du monde,
                            Je demanderai aux gens où tu es...

                            Pour toi mon amour,
                            Je te chercherai dans les flammes,
                            Dans les glaces de l’Antarctique,
                            Sous les eaux de la mer...

                            Pour toi mon amour,
                            Je demanderai aux oiseaux
                            S'ils ont vu mon ange,
                            Aux poissons s'ils ont vu ma sirène,
                            Aux cerfs s'ils ont vu ma gazelle...

                            Pour toi mon amour,
                            Je grimperai bien haut pour t’apercevoir,
                            Je descendrai bien bas pour te toucher,
                            Je resterai à ta hauteur pour t’embrasser...

                            Pour toi mon amour
                            Je t’aimerai toujours...

                            Auteur : Syphax
                            Ah ya ddin qessam !
                            Neqqim tojor d agad ur neswi !

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