Pour les patriotes arabes, si la situation des Palestiniens a atteint ce stade, c'est en grande partie à cause bien évidemment des divisions fratricides palestiniennes mais à cause surtout de l'exploitation qui en a été faite par des pouvoirs arabes également antagonistes même s’ils sont tous à l’aune du conservatisme et de l’autoritarisme.
Plus de 350 morts et un millier de blessés et l’armée israélienne n’est pas près d’arrêter le massacre. La suite de L'opération “Plomb durci” sera plus meurtrière avec son imminente offensive terrestre. Les USA ont consenti, Olmert pavoise, la rue arabe grogne mais les régimes arabes se complaisent dans un silence assourdissant. L’agression israélienne va prendre de l'ampleur et aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’Union européenne se bouge avant la Ligue arabe !
Les chefs arabes ne pourraient se rencontrer à Doha que vendredi, une fois qu’Israël aura achevé son forfait. Pourtant, ils savent que le temps joue contre leur propre pouvoir. La rue arabe est impondérable. Elle prend les tournants les plus périlleux. De l'appel à une troisième Intifadha, lancé par le numéro un de Hamas depuis Damas, qui embrase progressivement la Cisjordanie, aux manifestations de colère réprimées dans plus d'une capitale arabe, ce sont tous les régimes arabes qui sont désormais pointés du doigt. Ils sont accusés de complaisance, voire de complicité avec Israël. La politique de l'autruche n'a jamais mené bien loin.
Pour les patriotes arabes, si la situation des Palestiniens a atteint ce stade, c'est en grande partie à cause bien évidemment des divisions fratricides palestiniennes mais à cause surtout de l'exploitation qui en a été faite par des pouvoirs arabes également antagonistes même s’ils sont tous à l’aune du conservatisme et de l’autoritarisme. La Palestine n’a-t-elle pas été perdue en 1948 à cause des mensonges et des duplicités arabes. Et soixante ans plus tard, la leçon n’a toujours pas été tirée. Le monde arabe pourtant lié par la langue, la culture et la religion est toujours victime de ses propres jeux et calculs politiciens, de son incapacité à exorciser ses pesanteurs et des refus de ses dirigeants de s’ouvrir sur leurs sociétés lesquelles, aujourd’hui, exigent la dignité, la considération et la démocratie. Israël, bien entendu, se réjouit du discrédit de ses voisins, de la paralysie de la Ligue arabe et s'emploie maintenant à donner le coup de grâce à un Hamas certes islamiste mais qui reste le seul à résister avec des Katioucha bricolés par des ferrailleurs et qui, de toute évidence, ne fait pas le poids face au rouleau compresseur israélien. Israël prend même son temps, largement. Les pays arabes aussi, qui ne se réuniront que dans trois jours, lorsque seront bouclées les fêtes de fin d’année musulmane et chrétienne ! Pour l’histoire, les régimes auront laissé Israël achever son sale boulot, réaliser sa solution finale.
Quoi d'étonnant que, du Caire à Beyrouth en passant par Bagdad et la Cisjordanie, les manifestations de rue dénoncent la “lâcheté arabe” et donnent du crédit aux islamistes. Du pain béni pour ces derniers qui exploitent avec brio la fermeture du champ politique et médiatique et la liberté d'expression sur fond de répression et de violations de toutes sortes qui caractérisent le monde arabe d’aujourd’hui.
liberte-***********
Plus de 350 morts et un millier de blessés et l’armée israélienne n’est pas près d’arrêter le massacre. La suite de L'opération “Plomb durci” sera plus meurtrière avec son imminente offensive terrestre. Les USA ont consenti, Olmert pavoise, la rue arabe grogne mais les régimes arabes se complaisent dans un silence assourdissant. L’agression israélienne va prendre de l'ampleur et aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’Union européenne se bouge avant la Ligue arabe !
Les chefs arabes ne pourraient se rencontrer à Doha que vendredi, une fois qu’Israël aura achevé son forfait. Pourtant, ils savent que le temps joue contre leur propre pouvoir. La rue arabe est impondérable. Elle prend les tournants les plus périlleux. De l'appel à une troisième Intifadha, lancé par le numéro un de Hamas depuis Damas, qui embrase progressivement la Cisjordanie, aux manifestations de colère réprimées dans plus d'une capitale arabe, ce sont tous les régimes arabes qui sont désormais pointés du doigt. Ils sont accusés de complaisance, voire de complicité avec Israël. La politique de l'autruche n'a jamais mené bien loin.
Pour les patriotes arabes, si la situation des Palestiniens a atteint ce stade, c'est en grande partie à cause bien évidemment des divisions fratricides palestiniennes mais à cause surtout de l'exploitation qui en a été faite par des pouvoirs arabes également antagonistes même s’ils sont tous à l’aune du conservatisme et de l’autoritarisme. La Palestine n’a-t-elle pas été perdue en 1948 à cause des mensonges et des duplicités arabes. Et soixante ans plus tard, la leçon n’a toujours pas été tirée. Le monde arabe pourtant lié par la langue, la culture et la religion est toujours victime de ses propres jeux et calculs politiciens, de son incapacité à exorciser ses pesanteurs et des refus de ses dirigeants de s’ouvrir sur leurs sociétés lesquelles, aujourd’hui, exigent la dignité, la considération et la démocratie. Israël, bien entendu, se réjouit du discrédit de ses voisins, de la paralysie de la Ligue arabe et s'emploie maintenant à donner le coup de grâce à un Hamas certes islamiste mais qui reste le seul à résister avec des Katioucha bricolés par des ferrailleurs et qui, de toute évidence, ne fait pas le poids face au rouleau compresseur israélien. Israël prend même son temps, largement. Les pays arabes aussi, qui ne se réuniront que dans trois jours, lorsque seront bouclées les fêtes de fin d’année musulmane et chrétienne ! Pour l’histoire, les régimes auront laissé Israël achever son sale boulot, réaliser sa solution finale.
Quoi d'étonnant que, du Caire à Beyrouth en passant par Bagdad et la Cisjordanie, les manifestations de rue dénoncent la “lâcheté arabe” et donnent du crédit aux islamistes. Du pain béni pour ces derniers qui exploitent avec brio la fermeture du champ politique et médiatique et la liberté d'expression sur fond de répression et de violations de toutes sortes qui caractérisent le monde arabe d’aujourd’hui.
liberte-***********
Commentaire