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Maroc-Algérie: Un voisinage encombrant

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  • Maroc-Algérie: Un voisinage encombrant

    Un voisinage encombrant
    Ahmed Charai Le : 2009-01-02


    A chaque fois que le Maroc prend une initiative dans le sens de l’apaisement, Alger répond par une virulence accrue et une fin de non recevoir tonitruante. Ainsi, depuis quatre ans, Rabat tient le discours suivant : laissons la question du Sahara au sein de l’ONU, chaque partie défendant son point de vue. Mais normalisons nos relations, ouvrons les frontières et mettons en marche la construction du Maghreb arabe. Ce discours n’est pas vertueux, il est rationnel. La situation actuelle handicape le développement de toute la région, dont les peuples souffrent, y compris en Algérie où les milliards d’excédents ne peuvent cacher les déficiences. A cela l’Algérie répond par une série d’outrances. Le Maroc obtient un statut avancé avec l’Union européenne, Alger dénonce «un accord avec les deux pays occupants de la région, le Maroc et Israël»! Deux étudiants sahraouis se font écraser par un car, et le représentant d’Alger à l’ONU dénonce «un véritable crime d’Etat»! Les mêmes autorités algériennes dénoncent partout le Maroc en tant qu’Etat occupant «qui procède à un pillage systématique des ressources du Sahara occidental»! Et c’est encore toute honte bue que l’Algérie parle de «violations quotidiennes, massives, des droits d e l’homme contre le peuple sahraoui résistant». Nous sommes face à un véritable délire.

    Un véritable atavisme

    Les officiels marocains comprennent que ce tapage a d’abord pour but de sortir Alger du piège de la proposition d’autonomie. Il est clair que la majorité des Etats est convaincue que la thèse séparatiste n’est pas réaliste.

    Cette conviction est traduite par la résolution 18-13 qui réclame des propositions en vue d’une solution «réaliste et de compromis». En elle-même ,cette phrase élimine la création d’un Etat sahraoui, parce qu’il n’y aurait plus de compromis. La campagne algérienne vise à créer de nouveaux fronts, pour diluer la pression diplomatique qui s’exerce sur elle à la veille de la prise de fonction du nouveau représentant du secrétaire général de l’ONU. L’on sait que le mandat de celui-ci est encadré par la résolution 18-13.

    Mais pourquoi est-ce que l’Algérie s’entête-t-elle? Alger ne vise qu’à perpétuer la tension, sachant pertinemment, que la but avoué, la république sahraouie n’a aucune chance d’aboutir et qu’il n’est même pas dans ses intérêts sécuritaires. L’élite algérienne a un véritable problème avec le Maroc. Elle nous reproche ce qu’elle appelle ‘’le narcissisme historique’’, c'est-à-dire le fait d’être le plus vieux Etat-nation de la région et de se comporter comme tel. Elle a éduqué des générations avec l’idée qu’un Maroc fort est nécessairement un danger pour l’Algérie, parce que ‘’l’expansionnisme est dans les gènes de l’empire chérifien’’. C’est cet atavisme qui explique que l’ensemble de la presse algérienne adhère sans réserve au discours officiel. Contre ce délire maniaco-dépressif, le Maroc ne peut rien. Sauf s’en rendre compte et le prendre en considération. C'est-à-dire se préparer à un voisinage hostile pendant longtemps encore. Parce qu’aucune politique ne peut remplacer le divan de la psychanalyse.



    La théorie de l’ennemi extérieur


    HAKIM ARIF

    Dans la presse étrangère, Abdelaziz Bouteflika ne recueille pas beaucoup de suffrages. Ainsi, le quotidien français la Croix, qui souligne que l'Algérie a besoin d'un «président capable d'assumer pleinement sa mission, d'un homme qui comprenne les nouveaux enjeux de ce monde et qui puisse mener les réformes nécessaires pour donner enfin un avenir à la jeunesse et de la prospérité au peuple» décide en fin d’analyse que "Abdelaziz Bouteflika, après dix ans passés au pouvoir, n'est pas cet homme". Pour le journal français, la révision de la Constitution (qui offre un troisième mandat au président actuel NDLR) montre que le système en place n'envisage pas l'option d'une ouverture politique dans les prochaines années». L’Algérie aurait donc décidé de suivre les pires modèles africains comme celui de Robert Mugabe au Zimbabwe. Quoi qu’il en soit, «le président algérien, âgé, malade et affichant un bilan désastreux sur tous les plans, va pouvoir briguer tranquillement, en avril prochain, un troisième mandat à la tête de l'Etat algérien, dans le cadre d'un scrutin où les Algériens n'auront même pas droit aux faux suspenses connus en 1999 et 2004». Le constat est sans appel. Sur le même sujet Saad Lounès, journaliste militant algérien écrira que «l'Histoire retiendra que l'humiliation du viol constitutionnel du 12 novembre 2008 a signé l'acte de décès du multipartisme né des événements d'octobre 88. L'Algérie est revenue à la case départ du parti unique, l'Alliance présidentielle militaro-islamo-nationaliste». Difficile de trouver à cette alliance une concordance de points de vue avec des forces politiques au Maroc. L’armée au Maroc connaît ses droits et ses devoirs, les islamistes sont parfaitement intégrés au jeu politique et personne ne sera surpris si un jour, ils sont au pouvoir. Quant au Roi Mohammed VI, il poursuit son œuvre de changement au rythme, décide en concertation avec les forces politiques y compris celles qui étaient hier opposées à la monarchie.

    Qu’est ce qui a poussé Bouteflika, homme des années 60, à s’opposer si durement au Maroc ? Pourquoi en veut-il tant au Maroc ? Peut-être une explication avancée par le directeur du quotidien algérien «Le Matin», dans son livre “Bouteflika, une imposture algérienne” : «Bouteflika président est resté ministre des Affaires étrangères», dit-il. Pire encore, un ministre des Affaires étrangères des temps passés, dira l’auteur dont le livre cité lui a valu 2 années de prison. Bouteflika a juste commis une omission capitale, souligne Mohamed Benchicou: «quand il était ministre des Affaires étrangères, il y avait des gens dans la boutique, une Algérie debout, un président qui présidait, des ministres qui travaillaient… Aujourd’hui, c’est à lui d’assurer ces missions protectrices. Le fait qu’il estime pouvoir rehausser l’image du pays en voyageant cent fois est une grave illusion : avant, quand il voyageait, l’Algérie ne s’arrêtait pas de travailler. Aujourd’hui, c’est lui qui a la décision : l’Algérie s’arrête de décider quand il voyage.» Un ancien ministre et diplomate, Abdelaziz Rahabi, n’en pense pas moins. Pour lui, «Bouteflika est resté ministre des Affaires étrangères, mais ministre des années révolues.

    Priorités

    Quand il est revenu en 1999, le monde avait complètement changé, la diplomatie algérienne avait déjà d’autres priorités, celles de la nouvelle époque. Il n’avait plus de rapport avec le temps réel.» On répond ainsi à la question de savoir pourquoi l’Algérie a créé le polisario et pourquoi elle continue à le soutenir malgré le bon sens. Benchicou pécise que sur les cinq années de règne, Bouteflika aura passé l’équivalent de deux à l’extérieur, plus en voyages secondaires qu’en visites officielles. «Tout était prétexte au diplomate, devenu chef d’Etat, pour prendre l’avion, quitte à prendre part à de communs rendez-vous d’hommes d’affaires comme ceux de Davos ou de CransMontana». Est-ce la conception du président qui donne la primauté à l’extérieur sur l’intérieur ? Sûrement répond Bachir Boumaza, ancien ministre. Il croit voir dans cette frénésie l’expression d’une forte illusion chez le président : «Il est convaincu de la primauté de l’extérieur sur l’intérieur. Dans sa logique, on peut rétablir le prestige d’un pays par le simple contact avec l’étranger sans forcément l’asseoir par des acquis internes. Quant à Bouteflika, il ne boude pas l’idée : «Mes voyages, je crois que c'est très important pour l'Algérie». Et donc l’extérieur où il ira chercher des ennemis pour faire oublier au peuple les problèmes internes. C’est tombé sur le Maroc. Dans son ouvrage “L’Algérie de Bouteflika”, Jean Jolly explique : «En étant présent au Sahara occidental, le Maroc maintient ses liens séculaires avec l'Afrique noire et contrôle les phosphates de Bou Craa qui, ajoutés à sa production traditionnelle, lui permettent de peser sur les cours mondiaux. En voulant imposer le Front Polisario au Sahara occidental, les Algériens espèrent avoir un accès direct à l'Atlantique et condamner le Maroc à rester un pays agricole. Ce blocage incombe aux généraux liés à la vieille garde arabophone du FLN, aujourd'hui en déclin, mais encore capables de brouiller les cartes. Ces hommes n'ont pas digéré leurs deux défaites militaires face à l'armée marocaine : la première lors du conflit frontalier en 1963-65 ; la seconde à Amgala, en 1976, au Sahara occidental, quand l'armée algérienne, venue aider le Front Polisario, a été mise en déroute par les Marocains.» Nous sommes encore dans les années soixante et soixante-dix.

  • #2
    (suite)

    L’Algérie punit les Marocains et les amis du Maroc


    HAKIM ARIF

    Près de 400 Marocains expulsés d’Algérie ont manifesté le 18 décembre à quelques pas de l’ambassade d’Algérie à Rabat. Selon Mohamed El Herrouachi, le président de l’Association des Marocains expulsés d’Algérie (ADMEA), créée en 2005 à Nador, «les souffrances des Marocains qui avaient été expulsés d'Algérie en 1975, le jour de l'Aïd Al Adha, perdurent. Un véritable drame humain. Le 8 décembre 1975, les autorités algériennes avaient décidé de renvoyer des Marocains établis en Algérie à leur pays d’origine. Des familles ont été désintégrées, des enfants séparés de leurs parents, des femmes de leurs maris et tout le monde a été dépossédé des biens meubles et immeubles qu’ils ont pu accumuler durant des années de labeur. A l’époque, Houari Boumédienne régnait sur l’Algérie et Abdelaziz Bouteflika était ministre des Affaires étrangères. C'est-à-dire pas étranger à cette douloureuse affaire. Aujourd’hui, les expulsés n’ont rien oublié. Ils gardent des séquelles de ce passé trop présent. L’ADMEA poursuit donc son combat. Elle vient d’organiser un sit-in devant l’ambassade d’Algérie à Rabat et a remis au bureau des Nations Unies un message adressé au SG de l’ONU. Elle veut l’ouverture d’une enquête sur les crimes contre l’humanité perpétrés dans la ville de Sebkha, près d’Oran. Selon l’ADMEA, les fosses communes sont un témoin à charge sur cette période. Elles remontent aux années 63, 65, 68 et 75. Dans les archives de l’association, les victimes se comptent par milliers, 45.000 familles pour la seule année 1975. L’Association demande la réouverture des frontières «pour permettre le regroupement des familles séparées par les autorités algériennes et la restitution aux victimes de cette mesure de leurs biens spoliés et de la liberté d'en disposer». Elle veut aussi, que le pouvoir algérien présente des excuses aux victimes. Peut-on s’attendre à une période de réconciliation ? Peu probable, la méthode n’a pas cours dans le pays de Bouteflika. Pourquoi une si terrible vengeance ? Selon Mohamed Harouachi, l'Algérie a riposté à la Marche verte en organisant sa «Marche noire». Le lien ne semble pas évident, le Maroc venait de récupérer ses territoires sous domination espagnole. Une affaire maroco-espagnole.

    C’était en 1975. Aujourd’hui encore, l’Algérie fait tout pour entraver la marche du Maroc. Selon le directeur de publication du journal malien L’Indépendant, l’Algérie est directement responsable de «l’attaque meurtrière menée samedi 20 décembre par les rebelles touaregs contre les militaires maliens». Encore une action dirigée contre le Maroc par pays ami interposé. L’Algérie «nourrit une solide rancœur envers le Mali dont une partie du territoire est transformée en colonie de vacances permanente pour les terroristes d'Al Qaïda au Maghreb et où ils se sentent plus libres que l'air". L’Algérie nourrit et arme les hommes du chef rebelle Ibrahim Ag Bahanga. C’est ainsi qu’ils ont attaqué le poste militaire à Nampala à 500 Km au nord-est de Bamako, la capitale. Si l’Algérie en veut tant au Mali, c’est à cause de son rapprochement avec le Maroc, dit le directeur de publication. "Ce rapprochement économique est d'autant plus irritant, voire inquiétant pour Alger qu'il s'accompagne, au plan diplomatique, d'un effort de rééquilibrage de la partie malienne sur le dossier du Sahara", dit l’auteur. Il rappelle que depuis le départ de l’ancien président Moussa Traoré, les Maliens ne voient plus «les pseudo ministres de la fictive RASD parader au palais de la République et dans nos ministères». Plus encore, "le ministre des Affaires étrangères ne prononce plus une phrase, dans les forums internationaux, sur l'autodétermination du peuple sahraoui". Ce que justement déteste l’Algérie. Et pourtant, le Mali n’a fait que rejoindre une très grande majorité de pays qui ont compris la position marocaine. En plus du mali, 40 autres pays ont retiré leur reconnaissance à la république arabe sahraoui de Mohammed Abdelaziz. Plus récemment le Danemark a fermé le bureau de représentation du polisario à Copenhague. Le Malawi et les Seychelles aussi. C’est l’échec non pas du polisario, mais de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika était pourtant ministre des Affaires étrangères. Tout Compte fait, il ne reste plus que quelques pays à tolérer la république de Abdelaziz : aucun Etat en Europe, aucun Etat arabe, à part l’Algérie bien sûr et seulement 8 Etats d’Afrique. En Amérique Latine, le compte est tout aussi défavorable à l’Algérie. Dans ce contexte, on ne comprend pas bien ce que veut exactement dire l’ancien ministre et chef du FLN Abdelazzi Belkhadem, lorsqu’il affirme que «le Maroc est un pays frère, sa sécurité c’est la nôtre, sa stabilité c’est la nôtre».

    Mémoire collective

    Sur le front de la mémoire collective, l’Algérie essaie de tout faire oublier. L’affaire de l’organisation d’un colloque commémorant le cinquantenaire de la Conférence de Tanger en est un bel exemple. Elle a été tout simplement annulée par le pouvoir algérien. Abdelhamid Mehri, ex secrétaire général du Front de libération l’époque écrit à Abdelaziz Bouteflika pour protester. Extrait : «J'ai participé, depuis deux mois ou plus, avec le frère, directeur général du Centre national des archives et le Docteur Amine Zaoui, directeur de la Bibliothèque nationale, à la préparation d'un colloque historique à caractère scientifique se rapportant au cinquantenaire de la conférence de Tanger qui a regroupé, en avril 1958, les partis qui ont conduit la bataille des indépendances en Tunisie et au Maroc, et le Front de libération nationale. J'ai été informé hier, 14 avril, que des instructions fermes, dont je ne connaissais pas la source, ont été signifiées aux deux institutions afin d'interrompre l'ensemble des dispositions et préparatifs de ce colloque et à renoncer définitivement à sa tenue». Le fait est donc là. Reste à savoir qui a donné un tel ordre. Pas facile : «Je ne sais toujours pas ce qui s'est produit. Abdelmadjid Chikhi et Amine Zaoui m'ont juste confirmé qu'ils avaient reçu des instructions pour tout arrêter. Mais ils ne m'ont pas donné la source qui a donné ces instructions», dira encore Abdelhamid Mehri. Qui pouvait prendre une telle décision éminemment politique ? Le pouvoir algérien ne voulait plus entendre parler du soutien des Marocains à leurs voisins algériens dans leur lutte pour l’indépendance. Il voulait donc effacer de la mémoire collective, cet unique épisode de fraternité et de collaboration. H. Mehri se révolte donc : «Cette grave insulte à l'intelligence et à notre glorieuse Révolution peut-elle enfin être comprise comme un dernier signal d'alerte, un appel ultime à la révolte contre un pouvoir primitif, inculte, anti-révolutionnaire et anti-populaire qui dicte leur conduite aux intellectuels et aux grands commis de l'Etat assermentés. Les élites doivent enlever leurs lunettes, poser les stylos, dédaigner les privilèges, se relever et se battre.



    Quelles sont les têtes d’affiche de l’antimarocanisme ?


    Mohamed Semlali

    L’antimarocanisme est une donnée incontournable dans les cercles militaires et politico-médiatiques algériens. D’ailleurs, pour acquérir plus de visibilité et de crédibilité à Alger, il est recommandé d’être antimarocain et de le montrer ostensiblement. Pour comprendre cette haine qui relève du psychisme, il faut rappeler que l’identité révolutionnaire algérienne s’est forgée en totale contradiction avec un Maroc, monarchie séculaire.

    Que ce soit les hauts gradés de l’Armée nationale populaire algérienne, humiliés par leur déconvenue dans la guerre des sables et le conflit du Sahara, où les «politiques» du FLN cultivant un éternel sentiment d’infériorité face à des élites partisanes marocaines plus ouvertes sur le monde, les décideurs algériens en général n’ont eu de cesse de chercher à construire leur nouveau nationalisme en se trouvant un ennemi.

    Le Maroc était la cible parfaite. Le royaume a connu une indépendance plutôt apaisée et l’Etat marocain n’a jamais cessé d’exister. Cependant, aux yeux des Algériens, le Maroc était l’antithèse de ce qu’ils voulaient construire. Monarchie centenaire, solidement ancrée dans la société, le pouvoir marocain jouissait également de ressorts de légitimation religieux et historiques. Choses qui faisaient défauts aux «révolutionnaires» algériens même auréolés par une héroïque guerre de libération.

    D’ailleurs, pour les dirigeants algériens, la nation algérienne dont la genèse s’est faite pendant la guerre de libération menée contre la France ne pouvait être consolidée que sur les décombres du royaume du Maroc. La nouvelle «Prusse» du Maghreb n’allait faire qu’une bouchée de ce voisin «archaïque», «pauvre» et «sclérosé».

    Ainsi, tour à tour Ahmed Ben Bella, Houari Boumèdienne, Abdelaziz Bouteflika vouaient pendant les années soixante et soixante-dix au Maroc une haine inégalée. D’autres seconds couteaux du pouvoir algérien n’ont pas hésité non plus à verser dans l’antimarocanisme primaire. Ce fut le cas de Cherif Messaïdia, d’Ahmed Taleb Ibrahimi et Ahmed Yahyaoui. Aujourd’hui, les antimarocains se recrutent dans toutes les sphères algéroises. Armée, services de renseignement, gouvernement et médias. Si les générations ont changé, la haine est demeurée la même, sinon elle a gonflé avec la hausse des prix du pétrole.

    L'Observateur

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    • #3
      On attendra longtemps des Algériens ou des Marocains une analyse objective sur les pourquoi et les comment de cette guerre froide que se livrent les frères ennemis...
      Cette dernière analyse, comme toutes les autres, met toutes les fautes sur l'algérie, sur le régime Bouteflika. Ca parle de virulence, de tonitruance , etc mais toujours de celle de l'Algérie...
      Le dernier discours violent que j'ai lu est pourtant bien celui de M6, accusant Alger de vouloir balkaniser la région. il n'y avait là aucun apaisement.

      Une autre analyse donc qui ne fait qu'ajouter la guéguerre à la guéguerre...

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      • #4
        Le dernier discours violent que j'ai lu est pourtant bien celui de M6, accusant Alger de vouloir balkaniser la région. il n'y avait là aucun apaisement.
        Pas si violent que ca, c'était pas une déclaration de guerre comme les médias l'ont déformer:

        (...)
        En vue de trouver une issue à ce différend, le Maroc a donné la démonstration de sa volonté sincère de faire la part des choses entre le différend régional sur le Sahara et le développement souhaité des relations bilatérales avec l'Algérie.

        Malheureusement, à travers sa position officielle, ce pays cherche à entraver la dynamique vertueuse enclenchée par l'Initiative marocaine. En effet, il met tout en œuvre pour faire perdurer la situation actuelle, qui fait planer les périls de la balkanisation sur la région du Maghreb et du Sahel, et ce, à un moment où les mutations régionales et internationales exigent le regroupement pour pouvoir relever les défis majeurs qui se posent à cette région en matière de développement, et faire face aux dangers sécuritaires qui la guettent(...)
        Dernière modification par diablo-colorado, 02 janvier 2009, 19h08.

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        • #5
          bachi m6 n'a fait que traduire la position officielle de l'algerie envers le maroc.

          a aucun moment il n'a manqué de respect envers votre pays .

          je vous signale aussi que bien avant le discourt du Roi , le maroc a fait divers geste envers votre pays y compris celle demandé a réglé tous les conflit qui existe entre les deux pays ce que l'algerie a ignoré .

          Le Maroc a fait des efforts c'etait a l'algerie de faire la sienne sauf que l'algérie refuse de faire.

          et ne dit pas le contraire

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          • #6
            Chaque pays se doit de gérer le voisinage du mieux qu'il peut,l'histoire et la géographie çà en se change pas,il y' a des voisinages encore plus dangereux comme la russie avec la Géorgie, la pologne avec l'allemagne + russie avant 1945,les états unis avec cuba.

            C'est comme ça il faut gérer c'est tout,sans tomber dans trop de simplifications.

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            • #7
              Code:
              Selon l’ADMEA, les fosses communes sont un témoin à charge sur cette période. Elles remontent aux années 63, 65, 68 et 75.
              Si je comprends bien l'algerie a tue des civils marocains dans les annees 63, 65, 68, 75?
              Cet article nous montre a quel point certains pensent que l'on peut mentir sur l'histoire.

              Je pense qu'il n'y a plus rien a faire.
              J'ai perdu tout espoir qu'il y aura un jour une normalisation avec le Maroc.

              Le Maroc n'est prononce dans aucun discours officiel de l'algerie. Nos journaux ne parlent pas mal du maroc, c'est faux, il parle en faveur des sahraouis et c'est totalement different. Pays envahi en 75 et tenu par une main de fer depuis.

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              • #8
                com dab ............le gentil Maroc.......... l'Algerie méchante.........:22:
                ca change de : l'algérie gentille ........ le Maroc Méchant ......

                mais bon , c'est bonnet blanc , blanc bonnet

                et les deux disques sont rayés
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                Commentaire


                • #9
                  Nos journaux ne parlent pas mal du maroc
                  Euh........vous êtes sure de ce que vous dites ?

                  Commentaire


                  • #10
                    Un article décevant

                    Au début de cette nouvelle année où toutes les plumes sont orientées sur Gaza, les journaux marocains continuent leur compagne de dénigrement et de propagande contre l’Algérie. Un article, plein de contradictions et d'insultes, qui commence par le problème du Sahara pour s’ingérer dans la politique intérieure de l’Algérie. A force de tenter de prouver l’antimarocanisme, le journal cultive l‘antialgérienisme auprès de l’opinion publique marocaine. Le comble est qu'il insiste sur la normalisation des relations avec l’Algérie et l’ouverture des frontières !!

                    Merci ayoub avec tes articles de propagandes. Après tu vas venir te plaindre pourquoi les algériens post des articles sur le Maroc !! Je vois que ca ne risque pas de changer pour toi en 2009.
                    Dernière modification par icosium, 02 janvier 2009, 19h57.
                    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

                    Commentaire


                    • #11
                      très bon écrit ça résume tout ce que l'on peut penser de la situation des relations
                      c'est malheureux mais c'est comme ça, espérant la délivrance après le 3 ème mandat de bouteftef

                      Commentaire


                      • #12
                        ayoub

                        encore un sujet maroc vs algerie

                        le fouille mer-de ne s'arrete pas meme a l'orée d'une nouvelle année

                        Commentaire


                        • #13
                          Euh........vous êtes sure de ce que vous dites ?

                          Lis toute la phrase, c comme un marocain qui me disait de lui trouver un article sur l'Algerie hors Ploisario, on lui en a trouve des dizaines, comme disent certains c la reciprocite Qui a commence ? Perso je pense que c une histoire politique, le Royaume voulait annexer qqs villes et le reste sen est suivi
                          Dernière modification par Carl09, 02 janvier 2009, 19h48.

                          Commentaire


                          • #14
                            encore un sujet maroc vs algerie

                            le fouille mer-de ne s'arrete pas meme a l'orée d'une nouvelle année

                            On va signer une treve

                            C clair que des topics comme ca ne servent pas a grand chose.

                            Commentaire


                            • #15
                              Moha

                              Cette guerre ridicule trouve crédit, parceque les deux états ont lancés des compagnes de haines sur le voisin, et aujourd'hui la majorité des populations en sont affectés, mais heureusement, qu'il y a des gens qui sont intelligents et censés, alors ça change.

                              Commentaire

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