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Des palestiniens, accusés de collaboration avec Israël, executés à l'hopital.

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  • #31
    allons AANIS ; Sabra et chtila encore en mémoire chez les palestiniens ....

    -Israel s enlissent de plus en plus , les sionistes sont le malheur de leur propre peuple juif
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #32
      Sabra et chtila encore en mémoire chez les palestiniens ....
      Ils n'ont qu'à s'attaquer aux Maronites, qui eux se souviennent de Damour entre autre.

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      • #33
        le sionisme détruit la religion juive.( l état juif s enfonce petit à petit )

        Avoue AANIS que ces actes ignobles ne sont pas l oeuvre des juifs pour ne pas tomber dans le piege de l antisemisme ..
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #34
          sujet délicat, les sensibilités sont à fleur de peau et pour certains, il n'y a aucune nuance à apporter, les juifs sont les "chiens" et les palestiniens, les victimes.

          En effet, les victimes en grande majorité sont palestiniennes, y'a pas à redire mais ce qui me tracasse et m'amène à penser le manque d'objectivité de certains, je suis tanné de lire le sempiternel cliché usé à la corde: " 400 victimes, FEMMES et ENFANTS et VIEILLARDS".
          C'est le message propagé par le Hamas, ce gouvernement indigne de gouverner tant il se sert de la population civile pour transmettre la dernière arme dont ils peut user: la propagande médiatique à l'intention des médias du monde entier: ce message mensonger passe de moins de moins, les attaques israeliennes sont extrêmement bien "ciblé" avec, dommage collatéraux, bien entendu.
          Les sensibilités sont tellement exhacerbés et orientés que 300,000 victimes au Darfour n'émeut pas du tout la rue arabe puisque les bourreaux sont arabophones : 2 poids, 2 mesures.

          Je ne veux pas diminuer le "calvaire" du peuple palestinien, loin de là mais je souhaite ardement la disparition du Hamas, chose possible à court terme avec l'invasion incessante terrestre des forces armées israeliennes, invasion terrestre qui aura pour dégâts collatéraux de causer davantage de dommage dans la population civile.
          Mais je doute sincèrement que le Hamas ait à coeur l'intérêt de son peuple.....

          Un peu hors-sujet mais pour ceux qui voudrait poursuivre et qui voudrait un autre regard sur les origines du conflit:



          Pierre Lévy, Professeur à l'Université d'Ottawa
          Jean-Charles Chebat, Professeur à HEC-Montréal

          http://www.ledevoir.com/2008/05/13/189436.html



          Il est d'usage pour les rhéteurs de la cause palestinienne de parler de la Nakba, c'est-à-dire la «catastrophe» en arabe, soit, selon eux, la création d'Israël et l'exil des Palestiniens. Cet exil aurait été causé par les violences faites aux Palestiniens dans la guerre qui opposa cinq armées arabes à un embryon d'armée israélienne et qui finit par l'établissement de lignes de cessez-le-feu de Rhodes en 1949.

          Premier point que nous voulons faire: cet exil fut largement causé par les dirigeants arabes eux-mêmes. Sûrs de leur victoire, les rois et dictateurs arabes, dont les armées étaient largement équipées, financées et entraînées par les Britanniques, pensaient ne faire qu'une bouchée de ces quelques milliers de Juifs, mal armés et mal entraînés. Quelque 600 000 Arabes ont quitté le territoire confié par la Société des Nations (SDN, ancêtre de l'ONU) aux Britanniques, la province ottomane de Palestine, par peur d'être perçus comme des traîtres par les frères de la Ligue arabe.

          Le mensonge

          Début 1949, Émile Ghoury, homme d'État libanais et dernier président chrétien de la Ligue arabe, écrivait dans son discours de démission qu'il refusait de continuer à vivre avec le mensonge selon lequel les Israéliens avaient chassé leurs concitoyens arabes. Ghoury disait que le temps était venu que les États frontaliers d'Israël assument la responsabilité d'avoir demandé que les Israéliens et les Arabes palestiniens quittent leurs domiciles pour des raisons militaires tactiques, afin de permettre aux armées arabes de faire pleuvoir la dévastation sur les seuls Juifs. La promesse était que les Arabes reviendraient «d'ici deux semaines après avoir mis les Juifs à la mer».

          Cinquante ans plus tard, le 19 mars 2001, Fouad Abu Higla, éditorialiste régulier du quotidien de l'Autorité Palestinienne, Al Hayat Al Jadida, écrivait un article pour le Sommet arabe, critiquant les États arabes pour une série d'échecs. L'une d'entre elles était que les dirigeants arabes avaient forcé les Arabes du mandat britannique à quitter leurs terres en 1948.

          La leçon ne semble pas avoir été apprise. Nasrallah, le leader du Hezbollah a fait, en août 2006, très exactement le même appel au départ: il exigeait que les Arabes vivant dans la région de Haïfa quittent d'urgence leurs domiciles plutôt que de subir les bombardements du Hezbollah.

          Un élément mis de côté

          Mais, en 1948, le scénario ne se déroula pas comme les dirigeants arabes l'avaient prévu. Tout d'abord, plusieurs milliers d'Arabes, chrétiens et musulmans, druzes et autres, refusèrent d'écouter ces voix étrangères: ils restèrent sur place. Eux et leurs descendants sont aujourd'hui un million deux cent mille citoyens de l'État d'Israël, soit près de 20 % de sa population. C'est le premier aspect de la «Nakba» que les rhéteurs supposés pro-palestiniens mettent systématiquement de côté dans leurs prétendues démonstrations.

          Ensuite et surtout, contre toute attente, les Israéliens ont battu les cinq armées arabes. Un expert militaire français de l'époque, prédisait, sans que d'ailleurs cela émeuve concrètement aucun État de cette Europe où l'on venait de découvrir les camps d'extermination nazis, «les Juifs sont foutus».

          Présence et culture

          Il est un deuxième aspect tout aussi important: l'autre «Nakba», celle subie par les Juifs vivant dans les pays arabes. 900 000 Juifs vivaient après la Seconde Guerre mondiale dans les pays aujourd'hui membres de la Ligue arabe. De ces 900 000 Juifs il ne reste pratiquement rien, sinon quelques milliers, surtout au Maroc. Rien de leur présence physique, rien de leur culture: des synagogues dévastées, des cimetières en ruine. Leur longue et fertile histoire est entièrement passée sous silence par les manuels d'histoire officiels des pays arabes.

          Les Juifs se sont établis dans ces pays des siècles avant l'invasion arabo-musulmane du VIIe et VIIIe siècle. Sur un plan ethnique, le Maghreb a été -- faut-il le rappeler? -- berbère (amazigh), punique, romain et même germain (vandale) avant d'être arabe. Sur un plan religieux, il a été animiste, polythéiste, juif et chrétien longtemps avant d'être musulman.

          Le petit royaume judéo-berbère établi autour de Bougie (dans l'actuelle Algérie) résista 70 ans à l'invasion arabo-musulmane, en particulier sous la conduite d'une femme, la Kahena. Les Juifs avaient établi une communauté en Tunisie depuis sans doute des millénaires sur l'île de Djerba. Que dire de ceux d'Égypte, présents au moins depuis l'époque grecque? Et des Juifs de l'actuelle Irak, qui y furent transplantés après la destruction du premier Temple de Jérusalem, soit six siècles avant l'ère chrétienne et qui y vécurent jusqu'aux persécutions du Baas!

          Pogroms

          Les pogroms, en particulier ceux de 1945 à Constantine (Algérie) ou celui de Bagdad commis à l'instigation du Mufti de Jérusalem, Al-Husseini avec les encouragements de ses alliés nazis, ont fait prendre les menaces antisémites très sérieusement par les communautés juives. Ces pogroms se situent dans une tradition des pogroms antisémites (mais aussi antichrétiens) à travers l'Empire ottoman.

          Les juifs qui ont quitté le monde arabe dans les années 1950-60 ont été pour la plupart obligés d'abandonner leurs biens avec l'active complicité des institutions judiciaires locales. Ils ont trouvé refuge principalement en Israël, mais aussi en France et au Canada. Ils ont pu retrouver là des occasions de développement et une vie normale, malgré une profonde déchirure personnelle et collective.

          Aucun d'eux n'est aujourd'hui à la charge des programmes sociaux des Nations unies. Ils n'ont pas alimenté de partis totalitaires et ne commettent pas d'attentats suicide. C'est sans doute parce qu'ils ne se sont pas livrés à la politique du pire que l'expulsion et le dépouillement sans scrupules dont ils ont été victimes sont systématiquement oubliés.

          Il y a aujourd'hui un million deux cent mille arabes (musulmans et chrétiens) sur la terre d'Israël, soit deux fois plus que le nombre de ceux qui en sont partis. En revanche, s'il faut le redire, il n'y a plus de Juifs dans les pays de la Ligue arabe. Il est grand temps que l'on rende justice à ces Juifs déracinés de leurs terres ancestrales. Qui le fera?

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          • #35
            collaborer avec les résponsables de ces crimes , ils ne meritent pas des fleurs a mon avis

            après que des bébés enfants femmes personnes agées et innocents ont été tués (400) quand on met la main sur les traitre la réaction ne peut etre qu'hostile et je ne condamne pas ça ..

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            • #36
              [QUOTEaprès que des bébés enfants femmes personnes agées et innocents ont été tués (400) ][/QUOTE]

              Le fameux cliché usé à la corde: de toute évidence, les faiblards du hamas sont intacts dont le chef en sécurité dans un palais royal de Damas, en Syrie..

              Désinformation et victimisation à l'état pur.

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              • #37
                désinformation??? vas y informes nous??!!!
                si les dirigeants du hamas sont intact alors israheil aura tout fait pour rien? donc le but est de faire des victimes civiles

                ils veulent tuer tt les palestinien pr etre tranquille peut etre?? oui je crois que c ca

                sioniste va ..

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                • #38
                  Vous me faites rire !
                  Comme s'il y avait des guerres propres.
                  Toutes les guerres sont sales (massacres, viols, pillages...)

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                  • #39
                    @kerouac
                    Les sensibilités sont tellement exhacerbés et orientés que 300,000 victimes au Darfour n'émeut pas du tout la rue arabe puisque les bourreaux sont arabophones : 2 poids, 2 mesures.
                    +1,C'est Un humanisme à géometrie variable.Un humanisme khorotologique.

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                    • #40
                      tu dis qu'il y a 400 tués issu de l'attaque de l'armée israelienne: 400 tués est le nombre officiel affiché ici et là:
                      Je te cite: "bébés, femmes, enfants, vieillards".
                      Aucune victime donc du côté du Hamas.

                      Sioniste moi ? Tu es libre-arbitre et libre de me juger sans procès, tout comme ces palestiniens liquidés sans appel par le Hamas.

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                      • #41
                        après que des bébés enfants femmes personnes agées et innocents ont été tués (400)
                        Et les mecs pris la main dans le sac en train de charger des missiles dans le camion (voir la vidéo que j'ai posté), et le principal chef militaire du Hamas, ils entrent dans quelle catégorie?

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                        • #42
                          Vous me faites rire !
                          Moi , ils ne me font pas rire ces spécialistes de la désinformation , l'Occident n'ecoute que leur version des faits.
                          La Tribune a publié cet été , le témoignage de l'historien Ilan Pappe qui contredit totalement la version des sionistes de service sur FA.
                          _____________________________________________
                          L’historien israélien témoigne

                          Ilan Pappe et le Nettoyage ethnique de la Palestine*

                          03-07-2008


                          Par Mohamed Bouhamidi

                          Le 21 mai 2008, à la Bibliothèque nationale d’Alger, la Belge Marianne Blum, auteur du livre Gaza dans mes yeux où elle a passé dix ans à enseigner et faire du théâtre avec ses étudiants, parlait de la Palestine. Dans la description du désastre mental que provoquait, chez les Palestiniens, leur enfermement dans des îlots compartimentés par les barrages et les points de contrôle, elle a parlé d’un ado palestinien. Les soldats avaient tué son grand frère. A quoi rêvait-il, lui avait-elle demandé. Il rêvait d’un travail dans les champs de la colonie voisine. Marianne Blum rappelait ce souvenir pour insister sur un fait qui lui semblait massif chez les Palestiniens : ils n’avaient pas de haine pour les Juifs et leur écrasante majorité envisageait parfaitement de vivre ensemble avec eux. J’avais été à peine surpris car tous mes souvenirs d’enfant, pendant la guerre de libération, me rappelaient la dualité des sentiments dans mon environnement, tout entier engagé dans la lutte avec son lot de maquisards, de prisonniers, de torturés et de martyrs : la haine totale et absolue du colonialisme (stiâmar, plus rapide à prononcer qu’istiâmar) et l’absence totale de haine pour nos voisins pieds-noirs en tant que personnes, y compris aux moments les plus noirs quand, en 1961-62, l’affrontement se généralisa avec l’OAS et devint direct avec les plasticages et les ratonnades. Cette réalité s’exprima le mieux au lendemain de l’indépendance quand, le problème colonial réglé, tout fut oublié et les pieds-noirs souvent surpris, plus tard, de l’accueil chaleureux qu’ils trouvaient dans les pèlerinages dans leurs anciens quartiers. Mais c’est une vieille histoire que les dominés tournent vite la page.

                          Cependant, je n’ai pris toute la mesure de ce que voulait nous dire Marianne Blum qu’en lisant le Nettoyage ethnique de la Palestine. Il ne s’agissait pas seulement de cette absence de haine ni d’un manque de volonté manifeste de lutter. Mais de quelque chose d’infiniment plus profond qui apparaît parfois, accidentellement, à d’autres lectures ou dans la rencontre d’autres éclairages. Le livre d’Ilan Pappe m’a irrésistiblement ramené aux propos de Marianne Blum. Sans jamais faire référence spécifiquement aux héritages politiques des uns et des autres, l’auteur du Nettoyage ethnique de la Palestine nous découvre l’océan culturel, la radicale différence des visions du monde, de la vie et de la politique qui séparait palestiniens et sionistes.

                          Un auteur au grand courage

                          Ilan Pappe appartient à cette génération des nouveaux historiens israéliens qui a essayé de porter un regard dé-sionisé sur l’histoire de leur Etat. Il va cependant beaucoup plus loin que ses confrères. Il ne s’agit plus chez lui d’une critique universitaire devenue possible et même nécessaire au regard des critères académiques d’une histoire officielle ou de son réajustement aux critères de vérité et aux faits réels et dont la méconnaissance aurait poussé les historiens israéliens vers une reproduction des «vérités» officielles. A la lecture, Ilan Pappe semble bien avoir franchi une frontière interdite. Il parle de nettoyage ethnique et ce terme désigne bien un crime contre l’humanité. Comme tous les universitaires, il commence par valider la notion, retrouver sa définition la plus consensuelle, c’est-à-dire la définition minimale, celle qui ne peut faire l’objet de contestation et au regard de tous les textes disponibles et de toutes les approches avalisées, notamment à partir du cas yougoslave, il montre que, pour l’intention, pour les actes ou pour les fins pratiques poursuivies, on ne peut appeler autrement que nettoyage ethnique l’expulsion de la moitié de la population palestinienne de ses villages et de ses villes. Le coup est rude. L’histoire officielle israélienne parle de départs volontaires et jamais cette version n’a été contestée, mise en doute ou examinée sous son véritable jour. Du point de vue international, dès 1949, il existe bien un problème de réfugiés palestiniens pour lesquels l’ONU a créé un organisme mais, de ce même point de vue international, il n’existe pas un crime contre l’humanité -un crime donc passible des tribunaux– qui s’appelle nettoyage ethnique en Palestine.

                          Le drame va mettre en présence deux groupes humains. Des Palestiniens, à peine insérés dans le mouvement d’émancipation arabe de la domination ottomane et passés sous domination britannique avant d’avoir construit leurs structures politiques. Ils n’ont comme expérience de l’Etat que la Sublime Porte sans grande influence sur la vie des différentes sociétés qui continuaient à vivre paisiblement avec leurs différentes communautés ethniques ou religieuses. Ils n’avaient aucune idée des grands changements culturels survenus en Europe avec la naissance des Etats-nations et leurs mythes d’unicité ethnique. Ils n’avaient, non plus, aucune expérience militaire, monopole exclusif de la Sublime Porte et de ses armées professionnelles avant l’heure. Ils n’imagineront jamais, même à partir de l’expérience douloureuse de leurs morts et de leurs expulsions, que les juifs arrivés en Palestine voulaient construire un Etat aux formes inédites dans la région : un Etat-nation juif.

                          En face, les immigrants juifs arrivaient armés d’une idéologie, d’un but et surtout d’une culture et d’une expérience de l’organisation infiniment supérieures à celle des indigènes qui vivaient depuis si longtemps dans une société plurielle qu’ils ne percevaient pas du tout –et d’ailleurs, ils ne l’auraient pas compris– que d’autres hommes ne concevaient la vie que dans l’uniformité ethnique ou, au pire, dans une écrasante domination démographique de leur groupe. Cette différence essentielle que nous découvrons à la lecture du livre d’Ilan Pappe ne constitue pas son sujet central ni sa préoccupation. Mais dans l’examen détaillé des plans d’épuration et de leur exécution, nous sommes frappés par les réactions des Palestiniens. Certes, l’auteur explique que, quand les sionistes, sous la direction politique de David Ben Gourion, passent à l’acte, les Anglais avaient décimé les élites politiques et les capacités organisationnelles des Palestiniens dans la répression de 1936. Certes, l’auteur rappelle le contexte arabe tout entier pris dans les rets de la politique britannique promettant aux grandes familles princières les dépouilles de l’Empire ottoman et, certes, il rappelle les connivences et les complicités durables entre sionistes et Hachémites pour se partager les territoires de la Palestine. Certes, il souligne combien le Monde arabe n’était que virtuel et sans capacités réelles de s’opposer au projet sioniste. Mais la question reste quand même la réaction palestinienne. Tout au long du livre se dégage l’impression d’un peuple pris au piège de sa culture ancestrale de paix civile et de paix sociale. Ilan Pappe nous raconte l’histoire de ces habitants d’un village côtier, près de Haïfa, qui avaient fait place à des migrants juifs, leur apprenant à produire avec eux un sel de grande qualité alors que les attaques de villages avaient déjà commencé, comme s’il s’agissait d’événements accidentels et non d’un plan qui les visait tous.
                          Ces villageois seront massacrés et expulsés, leurs maisons et leurs biens pillés, leurs terres confisquées. Evidemment, à aucun moment, il n’exista une résistance systématique, organisée, planifiée en dehors de l’arrivée de volontaires arabes en nombre insuffisant, dérisoire presque, sous-équipés, sous-encadrés et sans coordination. Et le livre souligne combien au plus fort des expulsions et des massacres, village après village, les paysans palestiniens restaient sans réaction, cherchant juste à continuer leur vieille vie paisible, à cultiver leurs champs

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                          • #43
                            Encore une fois, le Hamas brandit le coran et le sioniste la technologie.
                            Qui a gagné d'après vous? Et qui sera encore vainqueur demain selon vous?
                            Putain, bossons pour construire nos hélico de combat, nos F16, ce n'est pas le coran qui le fera à notre place.
                            Jadis le coran et la technologie ne faisaient qu'un mais ça fait longtemps que les musulmans ont perdu ce monopole et ont arrêté leurs inventions et découvertes en priant plus qu'ils ne travaillent.
                            Dernière modification par Popeye, 03 janvier 2009, 01h14.

                            Commentaire


                            • #44
                              khorotologique ?
                              Je ne connais pas ce mot RodMaroc: "de clan" ?

                              Pour le reste, je ne suis ni sioniste ni palestinien et j'en ai simplement marre de ces guerre de clan qui nous divise tous et toutes.

                              PAIX à la Palestine, Paix à israel, PAIX aux humains, indépendament des allégeances.

                              Ça devient con tout ça à la fin.

                              Commentaire


                              • #45
                                suite

                                La froide détermination moderne

                                En face, Ilan Pappe nous aligne des noms et des origines. L’Europe de l’Est, la France, l’Angleterre, l’Amérique avec des ingénieurs, des militaires chevronnés, des politiciens formés dans les partis modernes, une tradition politique, des capacités élevées de coordination, de planification, d’organisation et d’évaluation permanente des programmes et de leur exécution.

                                Des capacités scientifiques permettant la systématisation du renseignement, de la définition des objectifs, de la connaissance préalable du terrain, des villages, des hommes qui y vivent, de leurs manières de vivre, de leurs idées, de leurs différends, de leurs aptitudes à résister. Jusqu’à la valeur des terres, la présence de l’eau, la fertilité de chaque lot, etc. L’attaque d’un village était précédée de toutes ces études, de toutes ces évaluations et de tous ces préparatifs. Déjà, les sionistes trouvaient de précieux auxiliaires chez les mouchards qui les aidaient ensuite à sélectionner leurs victimes. La terreur, le meurtre, l’assassinat, les incursions de nuit, le dynamitage des maisons devaient inspirer une terreur tétanisante.

                                Ben Gourion et ses adjoints avaient monté, avant le départ des Britanniques, un service de renseignements qui se chargeait de ces besognes. A côté, un organisme avait pour mission de mettre un véritable cadastre parallèle. A côté de la Haganah, armée officieuse puis officielle des sionistes, opéraient la Stern et l’Irgoun. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Anglais se firent complices des massacres. L’histoire de Haïfa que vous lirez dans le livre –si j’avais un quelconque pouvoir, je mettrais ce livre dans le programme de socio, de sciences politiques, de l’Ecole de journalisme, de l’ENA et des écoles militaires– est bouleversante par sa brutalité inouïe, sa cruauté et la duplicité anglaise. Duplicité qui était le trait dominant des dirigeants sionistes. Quand tous les rapports informaient Ben Gourion de la passivité palestinienne et de son pacifisme, il criait à un deuxième Holocauste et à une menace d’extermination des juifs.

                                Les colons juifs arrivaient avec dans la tête le modèle de l’Etat moderne : l’Etat-nation. Ils ont d’abord balayé un premier obstacle idéologique : il s’agissait bien de coloniser la Palestine mais pas pour en exploiter les habitants. Les dirigeants qui portaient dans leur tête le schéma classique de colons exploitant les indigènes devaient renoncer à leur vision. C’est une colonie de type nouveau dans laquelle non seulement il fallait déposséder l’indigène de sa terre mais dont il fallait le chasser. C’était une colonie, certes, mais juive et, à aucun moment, la présence des Arabes ne devait constituer une menace sur le caractère juif de ce nouvel Etat et encore moins constituer un danger démographique. Voilà la doctrine de base. Le pourcentage acceptable était un rapport de 20% d’Arabes pour 80% de Juifs. L’objectif ne variera pas au cours des décennies qui suivirent les quelques mois pendant lesquels le nettoyage atteignit les cimes du crime : entre les mois de décembre 1947 à mars 1948 et une prolongation jusqu’en 1949. Mais ce pic ne constitue que le modèle achevé de la cruauté. Tous les dirigeants israéliens continueront à appliquer la doctrine judaïsant les territoires, villes et campagnes, avec la même détermination, la même volonté froide, avec les mêmes arguments et avec les mêmes massacres de femmes et d’enfants, de destruction des vergers et des cultures, le même oubli jeté sur l’histoire palestinienne des lieux conquis, etc.

                                Ce nettoyage ethnique a été racial, culturel, religieux et il continue. L’appel de Tzipi Livni aux Arabes israéliens pour qu’ils admettent le caractère juif de l’Etat d’Israël présage une nouvelle campagne d’épuration. Elle a fait cette déclaration quelques jours après le discours de W. Bush à la Knesset. Il avait affirmé le caractère juif de l’Etat d’Israël. Tout le monde avait compris qu’il bénissait une proposition israélienne d’envoyer les Arabes israéliens vers les territoires de M. Abbas ou vers des pays arabes contre compensation financière. Ilan Pappe n’écarte pas un scénario de ce genre. Il rapporte le consensus général en Israël sur le danger démographique palestinien dans les territoires annexés. Il montre combien les responsabilités internationales sont lourdes sur ce dossier et combien ce crime bénéficie de complicités pour le taire. Mais Ilan Pappe écrit que cette réalité du crime et du nettoyage ne pouvait rester indéfiniment ensevelie. Il a pris l’immense et l’énorme responsabilité de le décrire en détail et sous toutes ses facettes dans un livre qu’on referme en se disant simplement : cet homme ! Quel courage ! Quel courage d’aller à contre-courant de toute sa société, de toute sa communauté, d’appeler au retour des réfugiés et à la réparation du crime. Mais pas seulement le courage. Ce livre est un modèle de travail scientifique et de méthodologie historique et je ne parle pas de son intérêt immédiat pour les débats actuels et pour tous les Algériens qui s’intéressent à la politique. Parfois les faits sont tellement durs que le lecteur a de la peine à poursuivre, mais il y apprend tant de choses essentielles, capitales sur le fonctionnement de l’intérieur d’une idéologie, d’une politique de domination et des institutions et des hommes qui les portent que l’intérêt et l’envie de comprendre l’emportent. Il frappe, en plus, la propagande sioniste en enlevant aux criminels l’argument de l’antisémitisme et de la haine du juif pour faire taire les critiques. La brèche est immense et seul un homme honnête, profondément honnête pouvait trouver en soi la force de dire la vérité contre les siens. Mais déjà, en la disant, il est aussi palestinien.



                                * Le Nettoyage ethnique de la Palestine (éditions Apic, 2008, 389 p. 800 DA) par Ilan Pappe, professeur d’histoire à l’université Exeter (Grande-Bretagne)

                                La Tribune
                                Dernière modification par DZone, 03 janvier 2009, 01h17.

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