Des manifestations en faveur de Gaza empêchées à Alger : Ali Benhadj interpellé

[carlos]

Au moins deux manifestations en faveur de Gaza empêchées à Alger : Ali Benhadj interpellé


Par sonia lyes , tsa

Pour soutenir les populations de Gaza, plusieurs centaines de fidèles ont tenté, vendredi après la prière hebdomadaire, d'organiser des marches à la sortie de nombreuses mosquées de la capitale. A la sortie de la mosquée « Omar Ibn El Khettab » de Belcourt, plusieurs centaines de fidèles ont marché plusieurs mètres en scandant des slogans hostiles à Israël et en dénonçant la «trahison des régimes arabes », avant d'être stoppé par les éléments des services de sécurité mobilisés pour la circonstance au niveau de la maison du peuple.

Munis de banderoles avec des slogans hostiles à Israël et portant des écharpes aux couleurs palestiniennes, les marcheurs se dirigeaient vers la place des martyrs où devaient rejoindre d'autres fidèles de la mosquée de Bab El oued, selon plusieurs sources. Mais ce rassemblement n'a pas eu lieu.

A Kouba, lieu de résidence de l'ancien numéro deux du FIS Ali Benhadj, une autre manifestation a été empêché par la police qui a chargé plusieurs manifestants, selon un témoin sur place. Selon Al Jazeera, Ali Benhadj a été interpellé par la police. La chaîne de télévision du Qatar n'a donné aucun détail sur les circonstances de cette interpellation du dirigeant islamiste. Craignant sans doute des débordements, de nombreux imams ont appelé les manifestants à se disperser dans le calme. Il faut dire que le prêche du vendredi a été, du moins dans les principales mosquées de la capitale, consacré à la situation en Palestine

Les manifestations sont systématiquement interdites depuis la marche historique des archs de Kabylie, le 14 juin 2001. Les autorités invoquent aussi l'Etat d'urgence instauré depuis 1992 pour empêcher toute manifestation politique. Récemment, l'ancien secrétaire général du FLN Abdelhamid Mehri a appelé à la levée de l'Etat d'urgence pour permettre aux algériens d'exprimer leurs solidarités ave les Palestiniens.

[carlos]

مصالح الأمن تمنع مسيرة متوجهة نحو السفارتين الأمريكية والمصرية

المصلون يكسرون قانون حظر المسيرات بالعاصمة

2009.01.02 عبد الرزاق بوالقمح


صور المسيرة خاصة بالشروق أونلاين / تصوير /علاء الدين بويموت
كسر مئات المصلين قانون حظر المسيرات لعام 2001 بالعاصمة الجزائر، وساروا في مظاهرة عفوية بعد صلاة الجمعة انطلاقا من مساجد بحي بلكور الشعبي و بالقبة للتعبير عن تضامنهم مع شعب غزة الذي يتعرض لعدوان همجي منذ أسبوع .

• انطلقت بعد صلاة الجمعة مسيرة حاشدة من مساجد بحي بلكور بالعاصمة ، حيث ردد المتظاهرون هتافات تدعو إلى التضامن مع غزة وكسر الصمت الرسمي العربي ،مثل " فلسطين فلسطين كلنا صلاح الدين "مشددين على أن هذه المسيرة ليست موجهة ضد أحد وأنها للتعبير عن التضامن مع شعب غزة في مواجهة المجازر الصهيونية ، غير أن المتظاهرين الذين كانوا متوجهين نحو وسط العاصمة اعترضت طريقهم قوات مكافحة الشغب بشارع حسيبة بن بوعلي بساحة أول ماي .
• وتجنب المتظاهرون الذين كانت تتقدمهم شخصيات من التيار الاسلامي المواجهات مع مصالح الأمن ليحولوا المسيرة باتجاه دار الشعب أو مقر الاتحاد العام للعمال الجزائريين، فيما شهدت أحياء أخرى بالعاصمة وقفات تضامن مع سكان غزة بعد صلاة الجمعة مباشرة .
• اعتقال علي بن حاج وعدة شبان في مسيرة القبة
• من جهة أخرى منعت مصالح الامن مسيرة مماثلة انطلقت من حي البدر بالقبة مباشرة بعد صلاة الجمعة كان اصحابها متوجهون نحو السفارتين الامريكية والمصرية بحيدرة ، للاحتجاج على العدوان الاسرائيلي على سكان غزة ، كما اعتقلت الشرطة خلال هذه المظاهرة الرقم الثاني في الحزب المحل علي بن حاج الذي كان ضمن المتظاهرين الى جانب مجموعة من الشباب وذلك على مستوى حي بن عومار بالقبة .
• وتعد هذه المسيرات الأولى بهذا الحجم التي تجوب شوارع العاصمة وحتى الجزائر بصفة عامة منذ انطلاق العدوان على غزة السبت الماضي، بعد وقفة نظمها نواب البرلمان مؤخرا أمام مقر المجلس الشعبي الوطني فيما اقتصرت مظاهر التضامن الشعبي على وقفات ومهرجانات شعبية للتنديد نظمتها جمعيات وأحزاب وكان أولها وقفة تضامنية نظمتها جريدة الشروق بدار الصحافة بالقبة.
• و للتذكير فان المسيرات والمظاهرات ممنوعة بالعاصمة الجزائر منذ عام 2001 بقرار من الحكومة، كرد فعل على مسيرة نظمتها حركة العروش خلفت خسائر فادحة في الأرواح والممتلكات، بعد أن انحرفت المسيرة إلى مواجهات بين مصالح الأمن والمتظاهرين.
  

[zwina]

Et c'est comme ça qu'Ali Belhadj réussit toujours à s'attirer la sympathie de l'opinion internationale.

[verider]

comment peut-on attirer la sympatie de l'opinion interntional en essayant de faire une manifestation contre israel

[galapagos]

Et c'est comme ça qu'Ali Belhadj réussit toujours à s'attirer la sympathie de l'opinion internationale.

pourquoi s'arreter en si bon chemin. allons y pour la sympathie inter-galactique.

[iwamachngoulek]

elle n'a pas été empechée parceque c pour soutenir la palestine mais parceque certains en profiteront pour tourner ça a l'emeute et s'en prendre a toute les institutions on sait comme ca se passe ...

[Sioux foughali]

Et oui Iwamachngoulek,

Il faut faire attention.

[iwamachngoulek]

mais il y a quand meme eu des manifestations très encadrées par la police (voir video dans international)

[zwina]

Verider

Il s'attire la sympathie en manifestant pacifiquement et en se faisant arrêter. Et il dira : regardez, même manifestez dans mon pays je n'ai pas le droit.......

[rachid75]

Je me demande comment ALi Belhadj arrive a attirer encore des gens,l'énergumène qui est derrière la mort de Deux cent milles personnes.

[carlos]

Une marche de solidarité avec la Palestine improvisée hier à Belcourt

Les Algérois se réapproprient la rue au nom de Ghaza
A l’instar de plusieurs capitales du monde, particulièrement dans le monde arabe, la rue algérienne a fini par bouger pour crier sa colère devant ce qui se passe à Ghaza.


Il faut dire que depuis le début de l’ignominieuse agression israélienne, les Algériens, particulièrement les Algérois, étaient dans l’impossibilité d’exprimer ouvertement leur solidarité avec le peuple palestinien en raison de l’interdit qui pèse sur l’occupation de l’espace public dans notre pays, spécialement dans la capitale. Hier, une poignée de citoyens a décidé de se réapproprier la rue à la hussarde, sans attendre l’autorisation de personne. Cela a donné lieu à un magnifique sursaut de bravoure populaire.
Après la prière du vendredi, une marche spontanée a ainsi démarré d’une petite mosquée de la rue Necira Nounou (Belouizdad) et a pris d’assaut la rue Hassiba Ben Bouali à hauteur de la Maison de la presse. Avec deux banderoles et quelques centaines de voix s’égosillant, la marche a vite pris de l’ampleur tant nos concitoyens étaient frustrés de ne pouvoir dire leur soutien à la population de Ghaza qui croule sous les bombes depuis voilà huit jours, sans répit. « Birouh, bidam, nafdiki ya Ghaza » (nous sacrifierons notre âme et notre sang pour toi Ghaza) ; « Khaybar khaybar ya yahoud, djaychou Mohamed sayaoud » (tremble, ô tribu de Khaybar, l’armée de Mohamed est de retour), scandaient à l’unisson des voix révoltées. L’une des banderoles arborait ce slogan : « Ghaza fi’l ouyoune » (Ghaza est dans nos yeux) ; sur une autre on pouvait lire : « El Qods lana, nahnou qadimoune » (Jérusalem est à nous et nous la délivrerons). Des jeunes martelaient : « Ouvrez-nous les portes, on veut combattre Israël ». La marche progressait et grossissait à mesure qu’elle avançait en direction de la place du 1er Mai. Mais la procession se voit stoppée net par des fourgons de police pris de court et ne sachant pas trop comment gérer cette situation. Des civils des RG équipés de talkies-walkies attendaient les instructions de leurs supérieurs. Visiblement, la police avait reçu l’ordre de ne pas provoquer les manifestants qui ne demandaient qu’à en découdre avec des autorités accusées de pusillanimité envers les Palestiniens tout en se montrant sévères à l’égard de leur peuple. Une impopularité qui revient d’ailleurs dans toutes les images des manifestations de rue de par le monde arabe, où les gouvernements sont régulièrement vomis et leur veulerie décriée. Aussi, c’est avec une réelle fierté que nombre de citoyens du quartier de Belouizdad et d’ailleurs ont rallié le cortège pour crier enfin leur ras-le-bol en prenant part à une vraie marche populaire. Certains allaient même jusqu’à scander sur le ton de la provoc’ : « Alayha nahya wa alayha namout, wa fissabiliha noudjahid »… Oui, le fameux slogan du FIS. De fait, cette marche rappelait beaucoup les années FIS. Une manière de piquer frontalement un pouvoir coupable, à leurs yeux, de tous les maux. Tout en faisant corps avec Ghaza, ils ne pouvaient finalement s’empêcher de sortir tout ce qu’ils ont sur le cœur pour régler tous les comptes. Aussi, les éléments de la police étaient-ils sur le qui-vive tant la tentation était forte de basculer vers autre chose et de déborder sur le front de la « politique intérieure ». Mais ce qui tenait lieu d’encadrement de cette manif ne voulait pas non plus qu’il y ait le moindre débordement. Un deal tacite s’installa entre les deux parties. Si bien que ceux qui faisaient office d’organisateurs insistaient pour rappeler aux baroudeurs, les jeunes surtout, le caractère résolument pacifique de cette initiative. On entendait d’ailleurs crier « massira silmiya » (marche pacifique).
Empêchés de progresser, les manifestants ont été invités à observer un sit-in à même le bitume. La circulation automobile sur cet axe a été ainsi interrompue pendant au moins une demi-heure. Il n’y avait que des voitures de police qui barraient la chaussée et tenaient cette belle foule en respect. Alors que les clameurs des frondeurs fusaient de plus belle aux cris de « Allah Akbar », leurs tapis de prière brandis haut, un prédicateur a lancé un appel au calme en soulignant que l’objectif de cette initiative était seulement de « dire à la face du monde que le peuple algérien est de tout cœur avec la Palestine » et qu’« il est mobilisé pour dénoncer l’injustice qui frappe nos frères à Ghaza ». Puis les manifestants ont rebroussé chemin pour bifurquer par la petite rue donnant sur le siège de l’UGTA avant de s’immobiliser à hauteur de la grande esplanade de la station de bus Aïssat Idir. Un rassemblement y fut improvisé et un discours prononcé par le même cheikh ; discours dans lequel il a précisé que cette action de solidarité n’était qu’une initiative citoyenne qui n’était dictée par aucun parti ou officine, avant de dénoncer vigoureusement le silence coupable des régimes arabes. Il a appelé ses affidés à retourner tranquillement à la mosquée d’où le mouvement était parti. Disciplinés, ces derniers se sont dispersés dans le calme en continuant à scander des slogans pro-palestiniens. Aucun incident n’a été signalé. Il convient de rappeler que mardi 30 décembre 2008, un rassemblement de solidarité avec Ghaza avait été organisé à la Maison de la presse, une initiative là aussi indépendante lancée par des personnalités nationales et des intellectuels. Notons également cette marche, initiée par un groupe de jeunes sur Facebook, s’est achevée par un rassemblement symbolique devant l’ambassade de Palestine à Alger. Autant d’initiatives qui s’évertuent à reconnecter les Algériens entre eux et avec le monde et à les relancer sur le terrain des luttes.



Par Mustapha Benfodil

[zakzikou]

zak

boutef a peur de s'engager comme tous les dirigeant arabe , parce que deja trop ingrat avec son propre peuple comment voulez vous qu'il defende un peuple d'un pays qui n'est pas le sien : le problème est que tous les états arabes sont gouvernés par des leaders qui ne pensent qu'à l'argent , au maintient du pouvoir et à leur enrichissement personnel .

[iwamachngoulek]

il y a quand meme eu des marches et des manifestations!! si vous voulez j'ai les vidéos et les photos et les policiers n'ont pas utilisé la force pour les disperser, il a eu comme une exception ..

[zwina]

Tout en faisant corps avec Ghaza, ils ne pouvaient finalement s’empêcher de sortir tout ce qu’ils ont sur le cœur pour régler tous les comptes. Aussi, les éléments de la police étaient-ils sur le qui-vive tant la tentation était forte de basculer vers autre chose et de déborder sur le front de la « politique intérieure ». Mais ce qui tenait lieu d’encadrement de cette manif ne voulait pas non plus qu’il y ait le moindre débordement. Un deal tacite s’installa entre les deux parties. Si bien que ceux qui faisaient office d’organisateurs insistaient pour rappeler aux baroudeurs, les jeunes surtout, le caractère résolument pacifique de cette initiative. On entendait d’ailleurs crier « massira silmiya » (marche pacifique).

Comme quoi c'est possible...........Et bravo à ceux de Facebook qui démontre qu'internet est un très bon moyen de communiquer et de faire bouger les choses.

[Allane]

Il s'attire la sympathie en manifestant pacifiquement et en se faisant arrêter. Et il dira : regardez, même manifestez dans mon pays je n'ai pas le droit.......

Bonne analyse!