L’amélioration continue du Maroc au fil des années lui a permis de distancer ses principaux rivaux du maghreb. Les entrées d’investissements ont concerné tous les secteurs et repositionné l’économie nationale. Les investissements directs étrangers (IDE) à destination du Maroc ont poursuivi leur hausse en 2007. Ils ont avoisiné les 38 milliards de dirhams (5,2 milliards de dollars), plaçant le Maroc, selon la CNUCED, au deuxième rang des destinations d’IDE en Afrique après l’Egypte (10,2 milliards de dollars) et devant l’Afrique du Sud (5 milliards de dollars).
Outre son amélioration continue au fil des années, l’attractivité du Maroc est de plus en plus indépendante des opérations de privatisation, relève-t-on de même source. Au cours des dernières années, les IDE sous forme de privatisation ont, en effet, affiché une baisse continue passant de 6,5 milliards de dirhams en 2005 à respectivement 4 et 2,3 milliards en 2006 et 2007. Au niveau régional, l’UE demeure la principale source d’IDE à destination du Maroc (84% du total des IDE pour la période 2000-2007 et 70% environ pour la France et l’Espagne). Avec 4,1% seulement, les investissements américains restent encore faibles au Maroc.
Il en est de même pour ceux des pays arabes, malgré un afflux d’investissements des Émirats Arabes Unis atteignant près de 3,8 milliards dirhams en 2007 pour se positionner au 3ème rang après la France et l’Espagne.
Sur le plan sectoriel, les entrées d’investissements ont concerné l’industrie (sous- traitance aéronautique et automobile), le tourisme (plan Azur), l’immobilier (méga- chantiers immobiliers) et l’Offshoring.
En tout cas, selon le rapport, le Maroc est devenu, à l’instar de nombreux pays en développement, une source d’émission d’investissements directs, en particulier vers l’Afrique. Ce constat montre la conscience grandissante chez les grandes entreprises marocaines des avantages de l’internationalisation de leur investissement à l’étranger, que ce soit en termes de coût ou de positionnement à l’international.
Positionnement de l’économie nationale perçu par les organismes internationaux
Le positionnement économique et l’attractivité du Maroc au niveau mondial font l’objet d’une évaluation régulière par plusieurs organismes économiques et financiers internationaux. Il s’agit en particulier du Forum Economique Mondial (rapports sur la compétitivité mondiale, sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication et sur la compétitivité du secteur des voyages et tourisme), de la Banque Mondiale (Doing Business) et de l’Institut américain "The Heritage Foundation" (Indice de Liberté Economique). Ces différents rapports témoignent des avancées réalisées par le Maroc dans différents domaines. Ils permettent aussi d’accélérer les réformes ou d’adopter de nouvelles mesures afin de permettre à notre pays d’améliorer son positionnement au niveau international.
Selon ces rapports, d’après toujours ledit rapport, des progrès ont été réalisés au niveau de la compétitivité, en particulier au niveau de l’infrastructure, des institutions, de l’épargne nationale, ainsi qu’au niveau des procédures requises pour créer une entreprise. Il en est de même pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication où le Maroc a enregistré des progrès en termes de dépenses d’enseignement, de disponibilité de scientifiques et d’ingénieurs, de qualité de l’enseignement des mathématiques ainsi que des efforts en faveur de la promotion des TIC et des exportations de haute technologie.
Sur le plan de la compétitivité du secteur du tourisme, le Maroc déploie, selon le Forum Economique Mondial, des efforts considérables pour le développement du tourisme érigé en secteur prioritaire.
Le Maroc bénéficie également d’un régime favorable en matière d’octroi de visas et de la facilité de création d’entreprise. Ces efforts sont étayés par l’efficacité en matière de marketing de destination ainsi que par le développement durable au niveau de l’industrie des voyages et du tourisme.
En matière de réformes facilitant la pratique des affaires, le Maroc a réalisé, selon la Banque Mondiale, des progrès importants notamment au niveau du commerce transfrontalier et de l’octroi de permis et de licences.
Ces progrès sont le résultat de l’accélération des procédures de dédouanement suite à la mise en place d’un nouveau système d’inspection "basé sur le risque", permettant de réduire de 2 jours le temps de dédouanement pour l’export et de 4 jours celui pour l’import, ainsi que de la création d’un guichet unique à Casablanca, réduisant de 10 jours les délais d’obtention des permis de construire.
Dans le même d’ordre d’idées, le rapport accompagnant le projet de la Loi de Finances 2009 souligne que les progrès réalisés par l’économie marocaine et les réformes mises en place sont certes importants. Pourtant, ajoute-t-il, cette dynamique gagnerait à s’accélérer afin que notre pays puisse améliorer son positionnement mondial, sa compétitivité et de son attractivité.
Ces réformes concernent en particulier la justice, la lutte contre la corruption, l’accès des PME aux crédits, l’innovation et la R-D, la flexibilité du marché de l’emploi ainsi que l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation professionnelle.
TunisieAffaire
Outre son amélioration continue au fil des années, l’attractivité du Maroc est de plus en plus indépendante des opérations de privatisation, relève-t-on de même source. Au cours des dernières années, les IDE sous forme de privatisation ont, en effet, affiché une baisse continue passant de 6,5 milliards de dirhams en 2005 à respectivement 4 et 2,3 milliards en 2006 et 2007. Au niveau régional, l’UE demeure la principale source d’IDE à destination du Maroc (84% du total des IDE pour la période 2000-2007 et 70% environ pour la France et l’Espagne). Avec 4,1% seulement, les investissements américains restent encore faibles au Maroc.
Il en est de même pour ceux des pays arabes, malgré un afflux d’investissements des Émirats Arabes Unis atteignant près de 3,8 milliards dirhams en 2007 pour se positionner au 3ème rang après la France et l’Espagne.
Sur le plan sectoriel, les entrées d’investissements ont concerné l’industrie (sous- traitance aéronautique et automobile), le tourisme (plan Azur), l’immobilier (méga- chantiers immobiliers) et l’Offshoring.
En tout cas, selon le rapport, le Maroc est devenu, à l’instar de nombreux pays en développement, une source d’émission d’investissements directs, en particulier vers l’Afrique. Ce constat montre la conscience grandissante chez les grandes entreprises marocaines des avantages de l’internationalisation de leur investissement à l’étranger, que ce soit en termes de coût ou de positionnement à l’international.
Positionnement de l’économie nationale perçu par les organismes internationaux
Le positionnement économique et l’attractivité du Maroc au niveau mondial font l’objet d’une évaluation régulière par plusieurs organismes économiques et financiers internationaux. Il s’agit en particulier du Forum Economique Mondial (rapports sur la compétitivité mondiale, sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication et sur la compétitivité du secteur des voyages et tourisme), de la Banque Mondiale (Doing Business) et de l’Institut américain "The Heritage Foundation" (Indice de Liberté Economique). Ces différents rapports témoignent des avancées réalisées par le Maroc dans différents domaines. Ils permettent aussi d’accélérer les réformes ou d’adopter de nouvelles mesures afin de permettre à notre pays d’améliorer son positionnement au niveau international.
Selon ces rapports, d’après toujours ledit rapport, des progrès ont été réalisés au niveau de la compétitivité, en particulier au niveau de l’infrastructure, des institutions, de l’épargne nationale, ainsi qu’au niveau des procédures requises pour créer une entreprise. Il en est de même pour les nouvelles technologies de l’information et de la communication où le Maroc a enregistré des progrès en termes de dépenses d’enseignement, de disponibilité de scientifiques et d’ingénieurs, de qualité de l’enseignement des mathématiques ainsi que des efforts en faveur de la promotion des TIC et des exportations de haute technologie.
Sur le plan de la compétitivité du secteur du tourisme, le Maroc déploie, selon le Forum Economique Mondial, des efforts considérables pour le développement du tourisme érigé en secteur prioritaire.
Le Maroc bénéficie également d’un régime favorable en matière d’octroi de visas et de la facilité de création d’entreprise. Ces efforts sont étayés par l’efficacité en matière de marketing de destination ainsi que par le développement durable au niveau de l’industrie des voyages et du tourisme.
En matière de réformes facilitant la pratique des affaires, le Maroc a réalisé, selon la Banque Mondiale, des progrès importants notamment au niveau du commerce transfrontalier et de l’octroi de permis et de licences.
Ces progrès sont le résultat de l’accélération des procédures de dédouanement suite à la mise en place d’un nouveau système d’inspection "basé sur le risque", permettant de réduire de 2 jours le temps de dédouanement pour l’export et de 4 jours celui pour l’import, ainsi que de la création d’un guichet unique à Casablanca, réduisant de 10 jours les délais d’obtention des permis de construire.
Dans le même d’ordre d’idées, le rapport accompagnant le projet de la Loi de Finances 2009 souligne que les progrès réalisés par l’économie marocaine et les réformes mises en place sont certes importants. Pourtant, ajoute-t-il, cette dynamique gagnerait à s’accélérer afin que notre pays puisse améliorer son positionnement mondial, sa compétitivité et de son attractivité.
Ces réformes concernent en particulier la justice, la lutte contre la corruption, l’accès des PME aux crédits, l’innovation et la R-D, la flexibilité du marché de l’emploi ainsi que l’amélioration de la qualité de l’éducation et de la formation professionnelle.
TunisieAffaire
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