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L’enclave palestinienne retient son souffle. Selon les médias israéliens, l’offensive terrestre est imminente dans la bande de Gaza. Une opération que l’état-major annonce brève. Hier, les raids aériens se sont poursuivis pour préparer le terrain.
Des milliers de soldats massés à la frontière de Gaza, différentes unités d’élite, des centaines de chars Merkava, ces mastodontes d’acier alignés sous des arbres fruitiers dans une zone militaire fermée aux civils et aux journalistes : Israël était prêt hier soir à lancer son offensive terrestre dans la bande de Gaza.
Après avoir sèchement repoussé l’offre de trêve des Occidentaux, l’Etat hébreu veut infliger au Hamas des pertes si lourdes que sa capacité d’action serait quasiment réduite à néant pour les années qui viennent. C’est l’objectif de l’état-major.
De leur côté, les activistes du Hamas annoncent qu’ils se battront jusqu’au dernier souffle, qu’ils s’inspireront du Hezbollah qui a tenu en échec Tsahal lors de la guerre au Liban en 2006. A l’époque, nombre de chars avaient été détruits par des groupes de miliciens mobiles et bien équipés. Et Israël avait interrompu son offensive.
Déjà 430 morts
Mais les officiers de Tsahal assurent avoir tiré les leçons de cette déconvenue. L’opération, disent-ils, a été minutieusement préparée. Les experts prévoient une guerre courte et violente : tout doit être terminé avant l’investiture du nouveau président américain Barack Obama le 20 janvier. « Israël n’a pas pour objectif de reconquérir la bande de Gaza », assurent cependant les dirigeants de l’Etat hébreu, qui parlent plutôt de contrôler des zones de l’enclave d’où sont tirées les roquettes et de points stratégiques, au sud, pour fermer les nombreux tunnels de contrebandes d’armes entre Gaza et l’Egypte.
Hier, les raids aériens se sont poursuivis. Selon le dernier bilan, 430 Palestiniens ont été tués et 2 500 blessés. Parmi eux, des dizaines de civils, dont 65 enfants. Par ailleurs, une vingtaine de roquettes sont tombées sur Israël, sans faire de victimes. Des manifestations de protestations ont eu lieu dans le monde arabe. En France, un rassemblement de soutien au peuple palestinien aura lieu aujourd’hui à 15 heures, place de la République, à Paris. De son côté, le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) donne rendez-vous aux sympathisants d’Israël demain à 15 heures, avenue Matignon, dans le VIII e arrondissement.
- Le Parisien
Des milliers de soldats massés à la frontière de Gaza, différentes unités d’élite, des centaines de chars Merkava, ces mastodontes d’acier alignés sous des arbres fruitiers dans une zone militaire fermée aux civils et aux journalistes : Israël était prêt hier soir à lancer son offensive terrestre dans la bande de Gaza.
Après avoir sèchement repoussé l’offre de trêve des Occidentaux, l’Etat hébreu veut infliger au Hamas des pertes si lourdes que sa capacité d’action serait quasiment réduite à néant pour les années qui viennent. C’est l’objectif de l’état-major.
De leur côté, les activistes du Hamas annoncent qu’ils se battront jusqu’au dernier souffle, qu’ils s’inspireront du Hezbollah qui a tenu en échec Tsahal lors de la guerre au Liban en 2006. A l’époque, nombre de chars avaient été détruits par des groupes de miliciens mobiles et bien équipés. Et Israël avait interrompu son offensive.
Déjà 430 morts
Mais les officiers de Tsahal assurent avoir tiré les leçons de cette déconvenue. L’opération, disent-ils, a été minutieusement préparée. Les experts prévoient une guerre courte et violente : tout doit être terminé avant l’investiture du nouveau président américain Barack Obama le 20 janvier. « Israël n’a pas pour objectif de reconquérir la bande de Gaza », assurent cependant les dirigeants de l’Etat hébreu, qui parlent plutôt de contrôler des zones de l’enclave d’où sont tirées les roquettes et de points stratégiques, au sud, pour fermer les nombreux tunnels de contrebandes d’armes entre Gaza et l’Egypte.
Hier, les raids aériens se sont poursuivis. Selon le dernier bilan, 430 Palestiniens ont été tués et 2 500 blessés. Parmi eux, des dizaines de civils, dont 65 enfants. Par ailleurs, une vingtaine de roquettes sont tombées sur Israël, sans faire de victimes. Des manifestations de protestations ont eu lieu dans le monde arabe. En France, un rassemblement de soutien au peuple palestinien aura lieu aujourd’hui à 15 heures, place de la République, à Paris. De son côté, le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) donne rendez-vous aux sympathisants d’Israël demain à 15 heures, avenue Matignon, dans le VIII e arrondissement.
- Le Parisien