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Le petrole commence bien l'annee

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  • Le petrole commence bien l'annee

    2008 s'en va, 2009 arrive. Parfois dans un climat ou certains ne savent meme pas s'ils feteront 2010...Reste que cette crise qui n'etait pas prevue s'explique finalement par le jeu cumule de la politique monetaire anti-inflation et de la politique fiscale anti-deficit. Car trop de vertu nuit : on a eu simultanement une hyperinflation dans les actifs pour enrichir les possedants et une hypertrophie des comptes publics et sociaux, pour soutenir les revenus des proletaires...
    Voici peut etre venu le temps, pour contrer l'hyperdeflation dans les passifs des entreprises et des particuliers, de l'hyper-defi dans les relances des politiques economiques et sociales. Vive le liberalisme d'Etat ou si l'on prefere le socialisme prive? En tous cas merci a Keynes et tant pis pour Friedman.
    Pour commencer, l'optimisme est revenu sur les marches, qui ont relance les bourses, le petrole etc. Mais l'euro n'a pas vraiment fete son dizieme anniversaire dans la folie...

    PETROLE: bonne annee. Les cours du pétrole ont bondi de 14% dans la seule journee de la saint sylvestre, jusqu'a 43 dollars le baril, pour saluer la nouvelle annee... Ils à nouveau fini en forte hausse vendredi, soutenu par le bras de fer russo-ukrainien sur le gaz naturel et par le regain de tension au Proche-Orient.
    Le brut US pour livraison février a fini a la veille du week end sur un gain de 1,74 dollar ou 3,9% à 46,34 dollars le baril, tandis qu'à Londres, le Brent prenait 1,32 dollar ou 2,9% à 46,91 dollars le baril.
    L'annonce russe de la fermeture du robinet ukrainien a jete un froid. Certains pays de l'Union européenne ont commencé vendredi à souffrir d'une baisse de leur approvisionnement en gaz russe après la décision de Moscou d'interrompre ses livraisons à l'Ukraine. En effet le monopole russe Gazprom a accusé l'Ukraine de dérober du gaz et a fait savoir que certains pays des Balkans l'avaient informé qu'ils recevaient moins de gaz que prévu.
    Par ailleurs, le petrole a aussi subi le contrecoup de l'offensive israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza qui s'est poursuivie vendredi, au septième jour d'hostilités qui ont fait plus de 430 morts.
    Mais c'est surtout la perspective d'une nouvelle annee qui a fait la hausse, elle aussi favorisée par celle de Wall Street. Selon Reuters les opérateurs espérant que le plus gros de la crise économique et financière qui a fait perdre plus de 100 dollars au baril de brut était passé...
    Le brut reste très loin de son record à plus de 147 dollars le baril touché en juillet mais une série de réductions de production décidées par l'Opep depuis septembre ont contribué à mettre un terme à la chute des dernières semaines.
    La dernière coupe en date décidée par l'Opep à la mi-décembre - 2,2 millions de barils par jour à partir du premier janvier - est la plus forte jamais annoncée. L'Arabie saoudite, fer de lance du cartel, a signalé que la baisse pourrait se poursuivre si nécessaire.
    Par ailleurs, le département américain de l'Energie a indiqué qu'il cherchait à acquérir 12 millions de barils d'or noir pour la Réserve stratégique de pétrole (SPR) des Etats-Unis sur les quatre premiers mois de l'année et qu'il pourrait ensuite encore accroître la réserve dans le courant de 2009.
    La Chine aussi a indiqué cette semaine qu'elle pourrait tirer avantage d'une baisse des prix pour augmenter ses stocks.
    Sur l'ensemble de 2008, le cours de l'or noir américain a baissé de plus de 50% pour finir à 44,60 dollars mercredi 31 décembre après avoir atteint un pic de $147,27 le 11 juillet.
    A NOTER le brut léger avait terminé mercredi sur une hausse de plus de 5,50 dollars à New York, due notamment à l'annonce d'une baisse de l'activité des raffineries américaines la semaine dernière et d'une augmentation des réserves de brut, ce qui a ravivé les craintes de tensions sur le marché des produits raffinés.


    CHANGES: bon dixieme anniversaire pour l'euro. A pres avoir salue plus que fete la dizieme annee de sa crestion, l'euro revenait à l'équilibre face au dollar vendredi en fin d'échanges européens, après avoir pâti durant la séance de mauvais chiffres du secteur manufacturier en zone euro, des cambistes jugeant dorénavant injustifiée son ascension du mois de décembre.
    Dans un volume d'échanges restant réduit pour la première séance de la nouvelle année, l'euro valait vers 17h00 GMT (18h00 HEC) 1,3959 dollar contre 1,3969 mercredi à 22H00 GMT à New York. Durant les échanges asiatiques, l'euro est tombé à 1,3841 dollar.
    La monnaie unique européenne remontait légèrement en revanche face au yen, à 127,31 yens contre 126,56 yens mercredi soir.
    Le dollar grimpait aussi face au yen, à 91,22 yens contre 90,63 yens mercredi soir.
    Le marché de Tokyo était fermé vendredi.
    Après avoir pâti dans la matinée d'un mauvais indicateur industriel, la monnaie unique a semblée aidée en fin d'échanges européens par la publication d'un indicateur également très mauvais de l'autre côté de l'Atlantique.
    L'activité dans l'industrie aux Etats-Unis s'est encore dégradée en décembre, selon l'indice des directeurs d'achats du secteur publié vendredi par l'association professionnelle ISM, qui a baissé pour le troisième mois consécutif, à 32,4 points, contre 36,2 en novembre.
    Quelques heures plus tôt, un très mauvais indice de l'activité manufacturière avait confirmé la dégradation de l'économie en zone euro. L'indice PMI a atteint un nouveau plus bas historique à 33,9 points, contre 34,5 attendu par les économistes.
    Tombée jusqu'à 1,2334 dollar pour un euro fin novembre, la monnaie unique s'était vigoureusement reprise en décembre, grimpant jusqu'à 1,4719 dollar pour un euro le 18 décembre. Elle avait connu un record historique cet été face au billet vert, à 1,6038 dollar (le 15 juillet).
    Estimant le rebond de l'euro "de plus en plus injustifié", Daragh Maher, économiste de Calyon, juge que ce mouvement devrait faire long feu en janvier, d'autant que les volumes échangés devraient être plus importants qu'en décembre.
    De son côté la livre sterling restait proche de ses plus bas historiques contre l'euro, touchés la semaine dernière, à 1,0406. Elle restait toutefois au-dessus de la parité, et pouvait encore espérer y échapper. La réflexion des économistes sur euro-dollar s'appliquait aussi à euro-livre.
    Elle a frôlé, sans l'atteindre, la parité avec la monnaie unique européenne, lorsque la Banque d'Angleterre a fortement réduit son taux directeur pour contrer la récession.
    Ainsi, John Hawksworth, du cabinet PwC, estimait-il que "la grande question à présent est de savoir combien de temps l'euro restera aussi fort contre la livre, si on garde en tête qu'il y a aussi des risques grandissants de sévère récession dans la zone euro qui ne semblent pas entièrement pris en compte dans le taux de change et devraient l'affaiblir à un moment ou un autre de l'année".
    Vers 17H00 GMT, la livre baissait un peu face à l'euro à 95,92 pence pour un euro, de même que contre le dollar à 1,4447 dollar pour une livre.
    Le yuan chinois a clôturé vendredi à 6,8300 contre 6,8270 yuan pour un dollar la veille.
    A NOTER l'once d'or valait 874,50 dollars vendredi après-midi contre 869,75 dollars mercredi au fixing du soir. L'or jaune suit l'or noir...
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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