d'apres bruno guigue
Israël, le pays intouchable
Un sous-préfet limogé pour avoir critiqué Israël
samedi 22 mars 2008
En France, la liberté d’expression s’arrête là où commencent les intérêts d’Israël. La preuve Bruno GUIGUE, le sous-préfet de la ville de Saintes, vient d’être limogé par le ministre de l’intérieur Michèle ALLIOT MARIE. Son crime : avoir publié sur le site internet **********, une tribune intitulée « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU ».
En France, la liberté d’expression s’arrête là où commencent les intérêts d’Israël. La preuve Bruno GUIGUE, le sous-préfet de la ville de Saintes, vient d’être limogé par le ministre de l’intérieur Michèle ALLIOT MARIE. Son crime : avoir publié sur le site internet **********, une tribune intitulée « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU ».
Curieusement cette décision tombe quelques jours à peine après que Claude Goasguen, député UMP de Paris, a qualifié au nom des 111 parlementaires du groupe d’amitié France-Israël les Palestiniens de "peuple sauvage de terroristes épouvantables".
Visiblement en France, on a le droit de cracher sur l’Islam, insulter les arabes, critiquer le Président de la République, mais critiquer un état étranger en l’occurrence celui d’Israël est une chose bannie dans le pays de Voltaire.
Israël, en plus d’être un pays hors la loi, est devenu par la volonté de nos dirigeants, un pays intouchable qu’on n’a pas le droit de critiquer. Si on cherche à attiser l’antisémitisme dans ce pays qui est la France, il ne faut pas s’y prendre autrement.
Par solidarité, nous publions ici le texte de B. GUIGUE.
Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU
Par Bruno Guigue
jeudi 13 mars 2008
Dans sa rubrique « Point de vue » du 27 février 2008, « Le Monde » a généreusement offert ses colonnes à un texte d’une hystérie verbale et d’une mauvaise foi insondables. Les accusations qu’il profère à l’égard du conseil des droits de l’homme de l’ONU sont si mensongères que même la liste des signataires ne tempère qu’à peine notre stupéfaction : Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel .. On peut facilement compléter la liste tant l’omniprésence des intellectuels organiques du lobby pro-israélien nous est devenue familière.
Le titre sans nuances de cette prose haineuse est déjà tout un programme : « L’ONU contre les droits de l’homme ». Dès les premières lignes, on peut y lire cet appel angoissé : « L’année 2008 verra-t-elle simultanément le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme par l’ONU et la destruction de ses principes par la même ONU ? Tout porte à le redouter, tant depuis un certain nombre d’années, par ses dérives, l’ONU s’est caricaturée ». Inévitablement le lecteur non averti s’alarme : l’organisation internationale serait-elle brusquement devenue suicidaire ?
Mais par bonheur la suite nous éclaire aussitôt sur les préoccupations profondes de nos signataires : « A Durban, en Afrique du Sud, s’est tenue en 2001 la conférence mondiale contre le racisme, à l’initiative des Nations-Unies. C’est au nom des droits des peuples que furent scandés des « mort à l’Amérique ! » et « mort à Israël ! » et c’est au nom du relativisme culturel qu’on fit silence sur les discriminations et violences commises contre les femmes ».
Quel rapport entre la géopolitique du Moyen-Orient, manifestement en cause dans les appels à combattre les Etats-Unis et Israël, et l’oppression des femmes que viendrait cautionner le « relativisme culturel » ? Probablement aucun. Mais amalgamer les deux sujets présente l’intérêt polémique de suggérer une pernicieuse concurrence entre les victimes : vous qui condamnez Israël et l’Amérique, vous ne dites rien de la souffrance des femmes opprimées dans les pays musulmans. C’est une antienne dont la rhétorique lobbyiste est coutumière : elle permet de détourner le lecteur occidental de la critique de la politique américaine ou israélienne en fixant son attention sur un problème interne des sociétés moyen-orientales.
de mon avocat.Pas folle la guêpe
Israël, le pays intouchable
Un sous-préfet limogé pour avoir critiqué Israël
samedi 22 mars 2008
En France, la liberté d’expression s’arrête là où commencent les intérêts d’Israël. La preuve Bruno GUIGUE, le sous-préfet de la ville de Saintes, vient d’être limogé par le ministre de l’intérieur Michèle ALLIOT MARIE. Son crime : avoir publié sur le site internet **********, une tribune intitulée « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU ».
En France, la liberté d’expression s’arrête là où commencent les intérêts d’Israël. La preuve Bruno GUIGUE, le sous-préfet de la ville de Saintes, vient d’être limogé par le ministre de l’intérieur Michèle ALLIOT MARIE. Son crime : avoir publié sur le site internet **********, une tribune intitulée « Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU ».
Curieusement cette décision tombe quelques jours à peine après que Claude Goasguen, député UMP de Paris, a qualifié au nom des 111 parlementaires du groupe d’amitié France-Israël les Palestiniens de "peuple sauvage de terroristes épouvantables".
Visiblement en France, on a le droit de cracher sur l’Islam, insulter les arabes, critiquer le Président de la République, mais critiquer un état étranger en l’occurrence celui d’Israël est une chose bannie dans le pays de Voltaire.
Israël, en plus d’être un pays hors la loi, est devenu par la volonté de nos dirigeants, un pays intouchable qu’on n’a pas le droit de critiquer. Si on cherche à attiser l’antisémitisme dans ce pays qui est la France, il ne faut pas s’y prendre autrement.
Par solidarité, nous publions ici le texte de B. GUIGUE.
Quand le lobby pro-israélien se déchaîne contre l’ONU
Par Bruno Guigue
jeudi 13 mars 2008
Dans sa rubrique « Point de vue » du 27 février 2008, « Le Monde » a généreusement offert ses colonnes à un texte d’une hystérie verbale et d’une mauvaise foi insondables. Les accusations qu’il profère à l’égard du conseil des droits de l’homme de l’ONU sont si mensongères que même la liste des signataires ne tempère qu’à peine notre stupéfaction : Pascal Bruckner, Alain Finkielkraut, Claude Lanzmann, Elie Wiesel, Pierre-André Taguieff, Frédéric Encel .. On peut facilement compléter la liste tant l’omniprésence des intellectuels organiques du lobby pro-israélien nous est devenue familière.
Le titre sans nuances de cette prose haineuse est déjà tout un programme : « L’ONU contre les droits de l’homme ». Dès les premières lignes, on peut y lire cet appel angoissé : « L’année 2008 verra-t-elle simultanément le soixantième anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme par l’ONU et la destruction de ses principes par la même ONU ? Tout porte à le redouter, tant depuis un certain nombre d’années, par ses dérives, l’ONU s’est caricaturée ». Inévitablement le lecteur non averti s’alarme : l’organisation internationale serait-elle brusquement devenue suicidaire ?
Mais par bonheur la suite nous éclaire aussitôt sur les préoccupations profondes de nos signataires : « A Durban, en Afrique du Sud, s’est tenue en 2001 la conférence mondiale contre le racisme, à l’initiative des Nations-Unies. C’est au nom des droits des peuples que furent scandés des « mort à l’Amérique ! » et « mort à Israël ! » et c’est au nom du relativisme culturel qu’on fit silence sur les discriminations et violences commises contre les femmes ».
Quel rapport entre la géopolitique du Moyen-Orient, manifestement en cause dans les appels à combattre les Etats-Unis et Israël, et l’oppression des femmes que viendrait cautionner le « relativisme culturel » ? Probablement aucun. Mais amalgamer les deux sujets présente l’intérêt polémique de suggérer une pernicieuse concurrence entre les victimes : vous qui condamnez Israël et l’Amérique, vous ne dites rien de la souffrance des femmes opprimées dans les pays musulmans. C’est une antienne dont la rhétorique lobbyiste est coutumière : elle permet de détourner le lecteur occidental de la critique de la politique américaine ou israélienne en fixant son attention sur un problème interne des sociétés moyen-orientales.
de mon avocat.Pas folle la guêpe
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