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Internet, l'autre zone de guerre d'Israël

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  • Internet, l'autre zone de guerre d'Israël

    Israël résume ses opérations militaires en 140 signes sur Twitter et diffuse sur YouTube des vidéos de ses frappes sur Gaza. Objectif : contrôler son image et gagner la guerre de la propagande sur le net.

    Résumer une guerre en 140 signes. C'est l'exercice inédit auquel s'est livré Israël mardi, avec sa première «conférence de presse citoyenne» sur Twitter. David Saranga, diplomate au consulat israélien à New York a répondu à une rafale de questions d'internautes sur ce site de micro-blogging en plein boom.

    Exemples de réponses du consul sur ce site où chacun va à l'essentiel et condense au maximum son message : « Hamas has dclred JIHAD on Isr. ths mns they wll go 2 any xtrme 2 injre IL ctzns. their suiciders r ordrd 2 go actv » (Le Hamas a déclaré le DJIHAD contre Israël. Cela signifie qu'ils utiliseront n'importe quel moyen pour blesser des citoyens israéliens. Leurs kamikazes ont reçu l'ordre de passer à l'action). Ou encore « we R pro nego. crntly tlks r held w the PA + tlks on the 2 state soln. we talk only w/ ppl who accept R rt 2 live» (Nous sommes favorables aux négociations. Actuellement, des pourparlers sont en cours avec l'Autorité Palestinienne + pourparlers sur la solution des deux Etats. Nous ne parlons qu'avec des gens qui acceptent notre droit à l'existence).

    Pourquoi cette incursion sur une nouvelle plateforme qui reste largement confidentielle ? Réponse de David Saranga, en jargon Twitter : «Saw debate on Twitter and saw diff ppl w/unreliable info, Felt a good way to put official voice out there». Comprendre : «Vu débat sur Twitter et vu nombreuses personnes avec infos pas fiables, Semble un bon moyen pour faire passer message officiel ici».

    Une autre réponse, un peu plus franche, aurait pu être « Israël ne néglige aucun territoire virtuel pour faire triompher son point de vue sur le web ». Ce que le major Avital Leibovich, responsable de la presse étrangère au sein de l'armée israélienne, a admis en ces termes auprès du Jerusalem Post : « La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre ». En matière militaire, l'Etat hébreu est en pointe dans l'utilisation des nouvelles technologies. L'armée israélienne a ouvert un compte sur YouTube, où elle diffuse des vidéos de ses frappes contre le Hamas. Résultat : 162 015 visionnages et des centaines de commentaires en moins de deux jours. Ainsi qu'un léger goût de remake « 2.0 » des fameux missiles verts de la guerre du Golfe.

    Une stratégie de présence en ligne rendue d'autant plus cruciale que les ennemis contre lesquels Israël se bat sur le terrain sont aussi très présents sur le web. Les militants islamistes palestiniens utilisent de façon intensive les forums et les vidéos. Si bien qu'au mois d'octobre 2008, des médias et think tanks israéliens ont accusé le Hamas d'avoir mis en ligne le site AqsaTube.com, copie de YouTube créée en août et sur laquelle cohabitaient des vidéos de propagande du Hamas et des «soap-operas» arabes. Le mouvement islamiste a nié être à l'origine de ce site, qui a depuis disparu de la toile.


    « Nous développons la marque en ligne d'Israël »

    Israël n'en est pas à son coup d'essai. L'Etat hébreu a déjà déployé ses troupes sur Facebook ou Myspace, et le Shin-Bet (contre-espionnage) avait même ouvert des blogs pour quatre de ses espions. L'armée se dit prête à ouvrir prochainement des « vlogs », blogs vidéos dans lesquels des militaires s'exprimeront « face caméra » sur des sujets chauds. Autre initiative : toujours selon le Jerusalem Post, les porte-paroles de l'armée gardent un œil sur les milliers de blogs qui évoquent les affrontements, et n'hésitent plus à « briefer » les blogueurs en privé pour faire passer leur message.

    Ces actions de « web-propagande » sont mises en œuvre par des habitués du net dont David Saranga est un fier représentant. Agé de 43 ans, le spécialiste en nouveaux médias du consulat israélien de New York a été formé à l'école du marketing (son portrait par The Jewish Chronicle). Son credo ? «Ne pas cibler seulement les canaux d'informations majeurs mais aussi les nombreux canaux des nouveaux medias», qui prennent de plus en plus d'importance. La webmaster du site du consulat va plus loin : « Nous développons la marque en ligne d'Israël ».

    Hors du web, ce travail sur l'image de marque passe par des actions de « guerilla marketing » originales, telles que ce lâcher de 4.200 ballons rouges sur New-York en janvier. Soit le nombre de roquettes Qassam lancées sur Sderot depuis le retrait de Gaza. Ou encore, toujours à l'initiative de Saranga, ces clichés de soldates israéliennes dénudées dans le magazine masculin Maxim en juillet 2007.

    Laurent Suply (lefigaro.fr)
    31/12/2008
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Israël attaque Gaza sur YouTube

    La guerre des images n'a plus de limite et c'est ainsi qu'Internet se retrouve au cœur du conflit israélo-palestinien de ces derniers jours dans la bande de Gaza.

    Il apparait que les forces israéliennes ont posté sur le Web des vidéos de leurs attaques aériennes sur Gaza, ainsi que des extraits de divers assauts sur des militants du Hamas.

    YouTube et Twitter outils de propagande

    Des vidéos diffusées sur YouTube et propagées via Twitter, voilà donc un mode de communication pour le moins moderne. Pour un porte-parole de l'IDF (Israel Defense Forces), YouTube sert surtout de vecteur de communication «pour faire passer [leur] message dans le monde.»
    Quant à son compte Twitter il permet surtout de communiquer au plus grand nombre (près de 3000 abonnés). Ceci étant dit, certaines vidéos de la chaine de l'IDF ont été bannies par YouTube car trop violentes et jugées “inappropriées” par les internautes.

    Enfin, selon FoxNews, Israël pourrait prochainement lancer un blog contenant toutes ses vidéos, sans la moindre restriction. Nous dirigeons-nous pour autant vers une guerre Web 2.0 ?

    - InfoDu net
    - La page YouTube de l'IDF (Israel Defense Forces).

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    • #3
      j avais remarqué la meme chose il y a quelques jours deja , mais je me suis abstenu de leur faire la propagande de leur images d avantage en en parlant sur les forums!!

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      • #4
        L'armée israélienne fait aussi la guerre sur YouTube

        Les forces armées ont ouvert une chaîne sur le site de partage de vidéos. Elles y mettent en ligne des vidéos de bombardements des positions du Hamas dans la bande de Gaza.

        Depuis le 27 décembre, l'armée israélienne est en pleine offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza. Cependant, la bataille ne se joue pas uniquement sur le terrain, mais aussi sur Internet, et en particulier YouTube. Les Forces de défense israéliennes (IDF) ont ouvert une chaînesur le site de partage de vidéos, gérée par son service des relations avec les médias.
        Celui-ci a d'ores et déjà posté une douzaine de vidéos, qui durent de quelques secondes à deux minutes trente. On y trouve des films en noir et blanc, vues aériennes de bombardements par l'aviation, avec des légendes didactiques à l'écran pour pointer les cibles.
        Une autre vidéo se déroule dans la nuit du 28 décembre et témoigne de la préparation d'un raid nocturne, dans un hangar. On peut également voir le film de l'acheminement d'un tank dans la bande de Gaza ou un autre tourné sur un navire de guerre.
        La chaîne compte plus de 4 000 internautes inscrits. Une attaque aérienne du 28 décembre a été vue plus de 42 000 fois mercredi 31 décembre. Le bombardement du site du gouvernement du Hamas a, lui, été cliqué près de 51 500 fois. Les autres films ont généré 10 000, 13 000, 16 000 visionnages.
        « La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre »

        Les raisons de cette initiative atypique de communication sont exposées en partie sur la page YouTube de la chaîne : Israël veut expliquer au monde pourquoi il a déclenché ces attaques et surtout, en mentionnant sur les vidéos où se trouvent les caches d'armes du Hamas, pourquoi ses forces armées visent des cibles civiles.
        En diffusant de cette manière des vidéos, l'armée ne s'adresse pas aux médias traditionnels mais essentiellement aux internautes et à la blogosphère du monde entier. Tous les films sont en effet exportables. « La blogosphère et les nouveaux médias sont une autre zone de guerre et nous devons y être actifs de manière appropriée », a expliqué au Jerusalem Post du 30 décembre le major Avital Leibovich, responsable des relations avec la presse étrangère.
        En mettant en libre accès ses propres images (dûment sélectionnées, évidemment), l'armée israélienne espère donc bien contrebalancer les avis, commentaires et autres rumeurs hostiles à l'opération militaire, ainsi que les images non-officielles (vidéos et photos) fournies par d'autres, témoins lambdas ou médias. Bref, toutes ces choses qui circulent avec la rapidité et l'absence de contrôle que l'on connaît sur Internet.
        D'ailleurs, YouTube n'est pas le seul outil en ligne qu'Israël a utilisé dans cette optique. Le consulat israélien à New York a tenu le 30 décembre une « conférence de presse citoyenne » sur Twitter, ouverte à tous.

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