L'amour est un raccourci (une simagrée, un produit, une fable, une utopie, une religion, un lieu commun) sur lequel je ne veux pas faire d'histoire. Toutes les composantes de ce sentiment, il est au-dessus de mes forces de les résumer en un seul tenant, comme il serait impossible de peindre tous les versants d'une montagne sur une même toile.
Ce n'est pas faute de chercher en moi l'inspiration nécessaire à de telles ambitions littéraires...
Un soir, un stylo à la main, une feuille de papier et moi sommes seuls en compagnie de mes idées.
« Un moment déjà que je « suis »virtuellement avec elle. J'ai la certitude de l'aimer de toutes mes forces. Mais encore ?
Je m'inquiète pour elle et je me réjouis avec elle.
J'apprécie sa présence virtuelle autant que je redoute son absence.
Je la désire. Voire je m'impatiente de la retrouver.
Si elle m'énerve, ce n'est jamais long.
Si je m'énerve contre elle, c'est toujours trop long.
Entre elle et moi, un silence habille tout un discours.
Son sourire virtuel m'est le plus magnifique ; sa voix virtuelle est mon refrain favori.
Son parfum virtuel est mon pêché mignon.
Sa confiance est l’essence de mes journées.
Le même jour aura lieu sa mort et ma mort. Sa mort est ma mort.
Elle est mon repos, mon âme, ma morale.
Elle est tout ce qui me compose. »
Voici ma définition de l'amour. Si commun et si inaccessible, l'amour est ce que j'ai appris de tout ce temps passé près d'elle, il est ce sentiment développé au contact de son quotidien. Et je le sais, elle n'est pas parfaite, évidemment. Mais ses défauts sont le reflet de ses qualités et les deux se marient idéalement avec mes propres aspérités.
Dans la plus impossible fièvre, jamais je n'aurai imaginé éprouver tous ces sentiments pour une seule et même personne. Et la plus grande folie serait de penser que je ne les éprouverai plus jamais, ponctuellement, ici et là.
Un soir bien sur je désirerai une inconnue.
Sur sa peau pâle mes yeux glisseront et, dans mes pensées, mes mains les accompagneront.
Mais de sa tendresse je n'aurai cure.
Un jour sans doute j'éprouverai de l'amitié pour une autre.
Ses avis me seront précieux comme une parole d'académie.
Mais celle-ci ne sera jamais comparable, jamais, aux mots susurrés à l'oreille dans un souffle suave et capiteux.
Alors si je devais écrire sur l'amour, cette gageure, je rêverai une histoire dont le seul message serait :
«Mon ami, mon frère, mon alter-ego : je t'en conjure ! Ne laisse pas partir la personne qui évoque en toi la somme de tous ces sentiments.» Mais qui suis-je pour énoncer une vérité vieille comme l'humanité.
Ce n'est pas faute de chercher en moi l'inspiration nécessaire à de telles ambitions littéraires...
Un soir, un stylo à la main, une feuille de papier et moi sommes seuls en compagnie de mes idées.
« Un moment déjà que je « suis »virtuellement avec elle. J'ai la certitude de l'aimer de toutes mes forces. Mais encore ?
Je m'inquiète pour elle et je me réjouis avec elle.
J'apprécie sa présence virtuelle autant que je redoute son absence.
Je la désire. Voire je m'impatiente de la retrouver.
Si elle m'énerve, ce n'est jamais long.
Si je m'énerve contre elle, c'est toujours trop long.
Entre elle et moi, un silence habille tout un discours.
Son sourire virtuel m'est le plus magnifique ; sa voix virtuelle est mon refrain favori.
Son parfum virtuel est mon pêché mignon.
Sa confiance est l’essence de mes journées.
Le même jour aura lieu sa mort et ma mort. Sa mort est ma mort.
Elle est mon repos, mon âme, ma morale.
Elle est tout ce qui me compose. »
Voici ma définition de l'amour. Si commun et si inaccessible, l'amour est ce que j'ai appris de tout ce temps passé près d'elle, il est ce sentiment développé au contact de son quotidien. Et je le sais, elle n'est pas parfaite, évidemment. Mais ses défauts sont le reflet de ses qualités et les deux se marient idéalement avec mes propres aspérités.
Dans la plus impossible fièvre, jamais je n'aurai imaginé éprouver tous ces sentiments pour une seule et même personne. Et la plus grande folie serait de penser que je ne les éprouverai plus jamais, ponctuellement, ici et là.
Un soir bien sur je désirerai une inconnue.
Sur sa peau pâle mes yeux glisseront et, dans mes pensées, mes mains les accompagneront.
Mais de sa tendresse je n'aurai cure.
Un jour sans doute j'éprouverai de l'amitié pour une autre.
Ses avis me seront précieux comme une parole d'académie.
Mais celle-ci ne sera jamais comparable, jamais, aux mots susurrés à l'oreille dans un souffle suave et capiteux.
Alors si je devais écrire sur l'amour, cette gageure, je rêverai une histoire dont le seul message serait :
«Mon ami, mon frère, mon alter-ego : je t'en conjure ! Ne laisse pas partir la personne qui évoque en toi la somme de tous ces sentiments.» Mais qui suis-je pour énoncer une vérité vieille comme l'humanité.
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