La dernière idiotie sanglante des juifs d’Israël à Gaza a eu des répercussions non escomptées dans les calculs des assaillants. Téhéran leur partagera les dividendes contre leur volonté. A moindres frais ! Avec Gaza, les Iraniens avaient là une brèche béante leur offrant un raccourci pour le leadership dans la région et, partant, du monde arabo-musulman. Aujourd’hui, plus aucune capitale arabe ne peut prétendre rivaliser avec Téhéran concernant la défense des «causes communes». Le Caire est apparue dans toute sa faiblesse et les justificatifs que présente l’ancienne gloire sont pour le peuple égyptien et les masses arabes moins clairs que… de l’hébreu. Pour cause, le président égyptien s’en prenait au Hamas plutôt qu’à ses bourreaux, ce qui reste difficile à digérer pour nos peuples, témoins impuissants d’un carnage qu’aucune riposte arabe ne menace d’arrêter.
Mais il n’y a pas que l’Egypte à se faire harponner pour ses attitudes vis-à-vis d’un Hamas qui rejette, fidèlement à nos masses, les solutions à la Camp David. Le 2 janvier, Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères, avouait que «les dirigeants des pays arabes modérés sont avec Israël» dans ses objectifs à Gaza. Une confidence déjà révélée par l’ayatollah Ali Khamenei dès le lendemain de l’attaque. Le guide suprême condamnait «certains Etats arabes qui, a-t-il dit, ont incité le régime sioniste à commettre de tels crimes avec l’appui de l’Administration Bush». Une déclaration qui jette brutalement à terre un leadership égyptien à l’agonie. Mais le premier à planter son clou dans le cercueil de ce leadership fut Cheikh Nasrallah qui, de Beyrouth, poussa l’audace jusqu’à appeler la rue égyptienne à mettre la pression sur ses gouvernants. L’Iran et son allié libanais, qui fit mettre le genou à terre au sionisme, se mettent en harmonie avec la rue arabe. Une rue qui n’aime pas les reculades et qui n’aime donc pas ses dirigeants. Toujours en embuscade, la diplomatie iranienne saute sur l’événement et l’exploite à son avantage comme ce fut d’ailleurs le cas en Afghanistan et en Irak. Le secret de la réussite des dirigeants iraniens s’explique en partie par le fait qu’ils s’approprient cet esprit de défi qui déserte les gouvernants arabes.
Les résultats du récent sondage de la chaîne de télévision turc Canal D, qui a désigné le président Ahmadinedjad comme l’homme de l’année 2008, n’est-il pas significatif ?
Que la libération d’El-Qods soit consignée dans la Constitution iranienne l’est-il moins ?
L'Edito de Mohamed Zaâf
Le Jeune Indépendant
Mais il n’y a pas que l’Egypte à se faire harponner pour ses attitudes vis-à-vis d’un Hamas qui rejette, fidèlement à nos masses, les solutions à la Camp David. Le 2 janvier, Tzipi Livni, la ministre israélienne des Affaires étrangères, avouait que «les dirigeants des pays arabes modérés sont avec Israël» dans ses objectifs à Gaza. Une confidence déjà révélée par l’ayatollah Ali Khamenei dès le lendemain de l’attaque. Le guide suprême condamnait «certains Etats arabes qui, a-t-il dit, ont incité le régime sioniste à commettre de tels crimes avec l’appui de l’Administration Bush». Une déclaration qui jette brutalement à terre un leadership égyptien à l’agonie. Mais le premier à planter son clou dans le cercueil de ce leadership fut Cheikh Nasrallah qui, de Beyrouth, poussa l’audace jusqu’à appeler la rue égyptienne à mettre la pression sur ses gouvernants. L’Iran et son allié libanais, qui fit mettre le genou à terre au sionisme, se mettent en harmonie avec la rue arabe. Une rue qui n’aime pas les reculades et qui n’aime donc pas ses dirigeants. Toujours en embuscade, la diplomatie iranienne saute sur l’événement et l’exploite à son avantage comme ce fut d’ailleurs le cas en Afghanistan et en Irak. Le secret de la réussite des dirigeants iraniens s’explique en partie par le fait qu’ils s’approprient cet esprit de défi qui déserte les gouvernants arabes.
Les résultats du récent sondage de la chaîne de télévision turc Canal D, qui a désigné le président Ahmadinedjad comme l’homme de l’année 2008, n’est-il pas significatif ?
Que la libération d’El-Qods soit consignée dans la Constitution iranienne l’est-il moins ?
L'Edito de Mohamed Zaâf
Le Jeune Indépendant
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