Annonce

Réduire
Aucune annonce.

100 millions de dollars d’exportation en dix ans

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • 100 millions de dollars d’exportation en dix ans

    La SNVI a réalisé certains de ses objectifs malgré les difficultés

    En dépit d’une situation financière et organisationnelle difficile, la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) est parvenue à réaliser quelques-uns de ses objectifs, notamment en matière d’exportation.

    En 1998, l’entreprise s’était assignée comme objectif de réaliser au moins 10 % de son chiffre d’affaires à l’export et, dix ans plus tard, cela semble avoir été atteint, selon son premier responsable, M. Mokhtar Chahboub.

    Ainsi, sur les dix dernières années, «nous avons réalisé un volume d’exportation de 100 millions de dollars, soit une moyenne annuelle de 10 millions de dollars», a-t-il indiqué dans un entretien accordé à la revue de l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur.
    Selon lui, c’était «un objectif qui était considéré comme ambitieux, mais que nous avons réussi à atteindre».

    L’entreprise exporte essentiellement vers l’Afrique et le Proche-Orient où les produits les plus demandés sont les véhicules de transport de personnes, les camions et les semi-remorques.
    Le marché africain est de loin le plus important pour la SNVI qui est d’ailleurs en train de traiter certaines opérations d’exportation vers le Gabon, le Niger, le Congo, le Burkina Faso et le Togo, selon le responsable de l’entreprise.

    Les produits de la SNVI sont compétitifs pour les deux régions citées plus haut, mais ne pourront pas objectivement prétendre gagner d’autres marchés comme l’Europe, selon M. Chahboub. «Pour le moment, il nous est difficile d’aller concurrencer des constructeurs européens chez eux avec les barrières qu’ils mettent en place et surtout la normalisation qui fait évoluer les normes», a-t-il déclaré. Selon lui, exporter vers l’Europe «n’est pas un objectif» pour la SNVI, d’autant que «nos capacités de production nous permettent tout juste de satisfaire le quart des besoins nationaux en camions de plus de 5 tonnes». En revanche, «pour la pièce de fonderie, nous pouvons vendre en Europe où un déficit est enregistré, pour peu qu’on se remette à niveau et qu’on règle notre problème d’assainissement financier».

    L’entreprise traîne, en effet, depuis plus d’une dizaine d’années, «un endettement lourd de l’ordre de 62 milliards de dinars, qui est le résultat d’un passif», selon M. Chahboub, et qui ne peut être traité «sans l’intervention de l’Etat, propriétaire» de l’entreprise.

    Dans ce cadre, l’entreprise a transmis en avril 2008 un plan de redressement interne au ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements qui vise notamment à restructurer l’entreprise autour «d’activités industrielles homogènes pour les préparer à des partenariats éventuels», a indiqué le responsable. Le plan, a-t-il ajouté, doit aboutir à la mise en place d’une filialisation et d’un plan d’action d’urgence à court et moyen terme visant à «pérenniser l’activité de l’entreprise et à sauvegarder ses capacités de production».

    Avec une nouvelle reconfiguration, le P-DG de la SNVI estime que son entreprise «pourra exporter vers l’Europe de la carrosserie industrielle car c’est un produit qui peut s’exporter dans n’importe quel pays du monde».

    Le Jeune Indépendant
Chargement...
X