Selon une équipe transnationale de chercheurs en informatique
La Play Station 3 permettrait de créer de faux certificats de sites sécurisés
Des hackers créent de faux certificats de sites sécurisés
La petite image qui s'affiche dans le coin de votre navigateur pour indiquer qu'un site est compromis ou non pourrait vous jouer de mauvais tours. Voilà les conclusions d'une équipe transnationale de chercheurs en informatique. Des scientifiques américains et européens viennent de montrer que l'on peut utiliser le réseau en grid de la Play Station 3 pour créer de faux certificats. Ils sont parvenus à intégrer ces certificats truqués sur un navigateur, ce dernier considérant alors que la connexion est sécurisée. Edifiant. Ces scientifiques, plutôt hardis, du Centre Wiskunde & Informatica (CWI) de Californie mais aussi de l'Université de technologie des Pays-Bas, à Eindhoven, et des équipes de l'Ecole polytechnique de Lausanne, ont parlé de leur découverte lors d'un congrès dédié à la sécurité à Berlin. Dans la capitale allemande, ils ont montré qu'ils étaient capables de générer deux messages différents avec une seule signature électronique. Pour cela, ils ont utilisé un algorithme de leur composition.
Les chercheurs ont donc montré qu'il ne fallait pas avoir une confiance aveugle dans les sites dont les URL débutent par http puisqu'ils sont maintenant «piratés», certes, par des mains expertes.
De nouveaux processeurs mobiles chez Intel
Intel agrandit (encore) sa famille de processeurs mobiles avec de nouveaux composants consommant relativement peu d'énergie. Chacun de ces modèles adopte un bus à 1066 MHz et 6 Mo de mémoire cache de second niveau. Les prix exprimés ici s'entendent pour 1 000 unités. La compagnie dévoile tout d'abord le Core 2 Quad Q9000, un processeur quadricœur cadencé à seulement 2 GHz, mais ne consommant que 45 W. Ce modèle sera idéal pour ceux qui recherchent une grande puissance de traitement et une autonomie correcte. Son prix est très agressif : 348 dollar, soit environ 245 euros HT. Les Core 2 Duo T9800 et T9550 sont
cadencés à 2,93 GHz et 2,66 GHz.
Leur enveloppe thermique est de 35 W. Plus économes en ressources, les Core 2 Duo P9600 et P8700 se limitent à un TDP (Thermal
Design Power) de seulement 25 W. Ils sont cadencés à 2,66 GHz et 2,53 GHz pour un prix respectif de 348 dollars et 241 dollars (245 euros HT et 170 euros HT). Nous notons qu'Intel fait rapidement grimper ses tarifs : ainsi, le P9600 est 44 % plus cher que le P8700. L'addition est salée, pour un gain en fréquence de seulement 5 %. Elle l'est tout autant pour le T9800, 68 % plus coûteux que le T9550, pour une fréquence 10 % supérieure. Prochaine étape, les Core i7 mobiles ?
La nouvelle protection Blu-Ray déjà cassée
Déjà éditrice du logiciel AnyDVD HD, logiciel de copie de sauvegarde de DVD, la société Slysoft vient de réussir à casser la nouvelle protection anticopie appelée BD+ des disques Blu - ray. L'entreprise, qui s'est faite forte dans la copie de supports originaux, vient, donc, de réaliser un exploit en quelques mois. Déjà, en mai 2007, Slysoft avait réussi à éditer un logiciel capable de copier sur son disque dur les défunts HD-DVD mais aussi Blu-ray. Une belle épine dans les pieds des ayants droit et des DRM qui militent contre les contournements des licences et autres droits sur les œuvres numériques. Ces derniers ont, alors, répliqué avec le BD+, un nouveau verrou censé être incassable. Mais cette nouvelle armure n'aura pas tardé à être fendue.
Le logiciel déjà proposé par Slysoft, qui permet de faire à peu près n'importe quoi à partir d'un Blu-ray, est officiellement interdit à la vente dans certains pays, puisque le logiciel a pour but de contourner les mesures de protection. De son côté, la société Macrovision, détentrice de la technologie BD+, va devoir s'atteler à trouver une nouvelle protection pour les DVD. Une de plus. Pas certain que cela arrête les sociétés capables de retirer les droits. On verrait, alors, le système des firmwares pirates se développer petit à petit…
Nokia proposera un service d'e-mail pour les pays émergents
Nokia veut proposer l'e-mail mobile dans les pays émergents. Le constructeur finlandais teste depuis plusieurs mois un nouveau service de messagerie mobile. Le service, baptisé «mail on Ovi» permet de créer un compte de messagerie depuis son mobile, sans passer par un ordinateur. Disponible en version bêta et testé en Inde, notamment, «mail on Ovi» présente des «résultats très encourageants», souligne Nokia. Avec ce nouveau service, le géant finlandais compte toucher un très large public. De multiples études et projections établissent que de nombreux «primo-accédants» au Web entreront en contact avec la Toile via leur téléphone mobile.
Le fabricant souhaite également s'appuyer sur sa très large base d'utilisateurs pour installer sa solution et l'imposer.
«Au lieu de nous orienter vers une messagerie "push" […], nous mobilisons la messagerie pour l'ensemble du portefeuille grand public de Nokia tout en proposant aux clients des marchés émergents de créer leur propre compte de messagerie avec 'mail on Ovi'», indique Tom Furlong, responsable du programme messagerie personnelle chez Nokia.
Malgré son air de ne pas y toucher, Nokia entre en concurrence directe avec RIM, le fabricant du Black Berry. La solution d'envoi d'e-mail du canadien et la possibilité de recevoir ses courriers électroniques, grâce au mode 'push', ont favorisé son adoption par le public professionnel. Pour le moment, le fabricant ne prévoit pas le déploiement d'un tel service sur les marchés matures.
Microsoft offre un outil d'initiation au développement logiciel
Le monde de la programmation est, aujourd'hui, devenu extrêmement complexe. Certes, C#, Java, Perl, PHP, Python (etc.) sont des outils permettant de créer du code de qualité. Ils permettent aussi d'éviter certains écueils comme l'abondance de code “spaghetti”, une mauvaise habitude véhiculée par les langages les plus simples, comme le Basic. Ils ne sont pas, toutefois, toujours adaptés pour mettre le pied à l'étrier aux futurs programmeurs. La génération actuelle de développeurs aurait-elle pu commencer son apprentissage en l'absence de langages de programmation simplifiés, lesquels formaient la base des ordinateurs personnels des années 1980 ? Les développeurs de Microsoft tentent d'apporter une réponse à cette question avec Small Basic. Destiné à ceux qui n'ont aucune connaissance en programmation, ce langage comprend un minimum de mots clés (seulement 15).
Il est livré avec un environnement de développement complet et accessible, ainsi qu'une série de librairies ne comprenant que l'essentiel… afin d'éviter à l'utilisateur de se noyer dans une abondante documentation.
La Play Station 3 permettrait de créer de faux certificats de sites sécurisés
Des hackers créent de faux certificats de sites sécurisés
La petite image qui s'affiche dans le coin de votre navigateur pour indiquer qu'un site est compromis ou non pourrait vous jouer de mauvais tours. Voilà les conclusions d'une équipe transnationale de chercheurs en informatique. Des scientifiques américains et européens viennent de montrer que l'on peut utiliser le réseau en grid de la Play Station 3 pour créer de faux certificats. Ils sont parvenus à intégrer ces certificats truqués sur un navigateur, ce dernier considérant alors que la connexion est sécurisée. Edifiant. Ces scientifiques, plutôt hardis, du Centre Wiskunde & Informatica (CWI) de Californie mais aussi de l'Université de technologie des Pays-Bas, à Eindhoven, et des équipes de l'Ecole polytechnique de Lausanne, ont parlé de leur découverte lors d'un congrès dédié à la sécurité à Berlin. Dans la capitale allemande, ils ont montré qu'ils étaient capables de générer deux messages différents avec une seule signature électronique. Pour cela, ils ont utilisé un algorithme de leur composition.
Les chercheurs ont donc montré qu'il ne fallait pas avoir une confiance aveugle dans les sites dont les URL débutent par http puisqu'ils sont maintenant «piratés», certes, par des mains expertes.
De nouveaux processeurs mobiles chez Intel
Intel agrandit (encore) sa famille de processeurs mobiles avec de nouveaux composants consommant relativement peu d'énergie. Chacun de ces modèles adopte un bus à 1066 MHz et 6 Mo de mémoire cache de second niveau. Les prix exprimés ici s'entendent pour 1 000 unités. La compagnie dévoile tout d'abord le Core 2 Quad Q9000, un processeur quadricœur cadencé à seulement 2 GHz, mais ne consommant que 45 W. Ce modèle sera idéal pour ceux qui recherchent une grande puissance de traitement et une autonomie correcte. Son prix est très agressif : 348 dollar, soit environ 245 euros HT. Les Core 2 Duo T9800 et T9550 sont
cadencés à 2,93 GHz et 2,66 GHz.
Leur enveloppe thermique est de 35 W. Plus économes en ressources, les Core 2 Duo P9600 et P8700 se limitent à un TDP (Thermal
Design Power) de seulement 25 W. Ils sont cadencés à 2,66 GHz et 2,53 GHz pour un prix respectif de 348 dollars et 241 dollars (245 euros HT et 170 euros HT). Nous notons qu'Intel fait rapidement grimper ses tarifs : ainsi, le P9600 est 44 % plus cher que le P8700. L'addition est salée, pour un gain en fréquence de seulement 5 %. Elle l'est tout autant pour le T9800, 68 % plus coûteux que le T9550, pour une fréquence 10 % supérieure. Prochaine étape, les Core i7 mobiles ?
La nouvelle protection Blu-Ray déjà cassée
Déjà éditrice du logiciel AnyDVD HD, logiciel de copie de sauvegarde de DVD, la société Slysoft vient de réussir à casser la nouvelle protection anticopie appelée BD+ des disques Blu - ray. L'entreprise, qui s'est faite forte dans la copie de supports originaux, vient, donc, de réaliser un exploit en quelques mois. Déjà, en mai 2007, Slysoft avait réussi à éditer un logiciel capable de copier sur son disque dur les défunts HD-DVD mais aussi Blu-ray. Une belle épine dans les pieds des ayants droit et des DRM qui militent contre les contournements des licences et autres droits sur les œuvres numériques. Ces derniers ont, alors, répliqué avec le BD+, un nouveau verrou censé être incassable. Mais cette nouvelle armure n'aura pas tardé à être fendue.
Le logiciel déjà proposé par Slysoft, qui permet de faire à peu près n'importe quoi à partir d'un Blu-ray, est officiellement interdit à la vente dans certains pays, puisque le logiciel a pour but de contourner les mesures de protection. De son côté, la société Macrovision, détentrice de la technologie BD+, va devoir s'atteler à trouver une nouvelle protection pour les DVD. Une de plus. Pas certain que cela arrête les sociétés capables de retirer les droits. On verrait, alors, le système des firmwares pirates se développer petit à petit…
Nokia proposera un service d'e-mail pour les pays émergents
Nokia veut proposer l'e-mail mobile dans les pays émergents. Le constructeur finlandais teste depuis plusieurs mois un nouveau service de messagerie mobile. Le service, baptisé «mail on Ovi» permet de créer un compte de messagerie depuis son mobile, sans passer par un ordinateur. Disponible en version bêta et testé en Inde, notamment, «mail on Ovi» présente des «résultats très encourageants», souligne Nokia. Avec ce nouveau service, le géant finlandais compte toucher un très large public. De multiples études et projections établissent que de nombreux «primo-accédants» au Web entreront en contact avec la Toile via leur téléphone mobile.
Le fabricant souhaite également s'appuyer sur sa très large base d'utilisateurs pour installer sa solution et l'imposer.
«Au lieu de nous orienter vers une messagerie "push" […], nous mobilisons la messagerie pour l'ensemble du portefeuille grand public de Nokia tout en proposant aux clients des marchés émergents de créer leur propre compte de messagerie avec 'mail on Ovi'», indique Tom Furlong, responsable du programme messagerie personnelle chez Nokia.
Malgré son air de ne pas y toucher, Nokia entre en concurrence directe avec RIM, le fabricant du Black Berry. La solution d'envoi d'e-mail du canadien et la possibilité de recevoir ses courriers électroniques, grâce au mode 'push', ont favorisé son adoption par le public professionnel. Pour le moment, le fabricant ne prévoit pas le déploiement d'un tel service sur les marchés matures.
Microsoft offre un outil d'initiation au développement logiciel
Le monde de la programmation est, aujourd'hui, devenu extrêmement complexe. Certes, C#, Java, Perl, PHP, Python (etc.) sont des outils permettant de créer du code de qualité. Ils permettent aussi d'éviter certains écueils comme l'abondance de code “spaghetti”, une mauvaise habitude véhiculée par les langages les plus simples, comme le Basic. Ils ne sont pas, toutefois, toujours adaptés pour mettre le pied à l'étrier aux futurs programmeurs. La génération actuelle de développeurs aurait-elle pu commencer son apprentissage en l'absence de langages de programmation simplifiés, lesquels formaient la base des ordinateurs personnels des années 1980 ? Les développeurs de Microsoft tentent d'apporter une réponse à cette question avec Small Basic. Destiné à ceux qui n'ont aucune connaissance en programmation, ce langage comprend un minimum de mots clés (seulement 15).
Il est livré avec un environnement de développement complet et accessible, ainsi qu'une série de librairies ne comprenant que l'essentiel… afin d'éviter à l'utilisateur de se noyer dans une abondante documentation.
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