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Solitudes entrecroisées

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  • Solitudes entrecroisées


    L’âme

    Je ne puis m’en dormir, mon cœur, à toi je pense
    Dans la nuit noire emplie de calme et de silence
    Je veille, je médite et mes songes de bercent
    Aux rayons consolants que tes poèmes versent

    Tout mon être a senti la blessure en ton âme
    Ta voix, souvent, a plaint les douleurs de mon cœur,
    Tes mots ont redonné de l’élan à ma flamme
    Ta douceur m’a étreint d’une immense chaleur

    Quand tu dresses en mon sein très faisceaux d’harmonie
    Tu fermes l’avenir de ma mélancolie
    Car tes rayons d’argent fécondent une lumière
    Régénérant mon cœur et ma vie toute entière

    Mon regard se promène à travers ton mystère
    Je ressens ta douleur, tu n’es plus solitaire
    Je veux faire vibrer la harpe de l’espoir
    Et chasser de ton cœur le vaste horizon noir

    Lors, mon luth accompagne l’essor de ta chanson
    Et nos cœurs réunis vibrent à l’unisson
    Il nous faut oublier les anciennes souffrances
    Et rechercher encore de neuves espérances

    Le cœur, dans sa douleur, se grignote toujours
    D’une quête incessante qui profane ses jours

    La joie revient pourtant, car brille la lumière
    Parmi nos ondes d’or, dans nos eaux de velours
    Nous retrouvons en nous le printemps éternel
    Recueillant nos secrets, les gardant pour toujours

    Nous venons l’un à l’autre doucement, lentement
    Il nous faut retourner le sablier du temps
    Ce n’est plus le printemps, et pas encore l’hiver
    Mais le vent turbulent vient enfin de se taire

    Le cœur

    La nuit tisse ses voiles et m’embrume le cœur
    Je me sens desséché comme une vieille olive
    Jetée sur le chemin de ronde du malheur
    Ma poésie est morte et mon âme captive

    Quand tu m’as entendu, tu as su t’approcher
    Très délicatement comme on chante une ronde
    A un enfant craintif que la tristesse inonde
    Et tu m’as invité avec toi à danser

    Mais déjà dans la nuit je m’étais enfoncé
    Comme un noyé qui coule à pic au fond de l’onde
    Et se hâte à toucher le fond pour s’élancer
    A nouveau vers l’azur et revenir au monde

    Mais le fond est profond, je ne l’ai point trouvé
    Aussi proche de moi que l’espérait mon âme
    Voici que j’erre encore comme l’hippopotame
    Les naseaux hors de l’eau mais le corps immergé

    Surtout je sens en moi l’inspiration tarie
    Je m’arrache à moi-même un chant pauvre et ranci
    Je m’essaie d*à te dire une amitié fidèle
    Et m’attriste à n’en voir briller qu’une étincelle

    Pourtant, lotus aimé, ne crois pas que j’oublie
    La chaleur qu’à ta voix tout mon sang irradie
    De ta douce harmonie tu m’as désaltéré
    La beauté de tes chants m’a permis d’espérer

    Alors, ne m’oublie pas ! Aide-moi à passer
    Ces instants douloureux où ma flamme vacille
    En déroulant pour moi de tes vers la résille
    Où nos deux cœurs s’accrochent et se vont fiancer

    L’âme

    O toi, mon doux ami,
    Immense est mon bonheur
    D’être la préférée
    D’entre toutes les fleurs

    Dans tes jours de détresse où les mots se refusent
    Où ton soleil se voile, où ton ciel s’obscurcit
    Où le cri de ton cœur immense de diffuse
    Je viens à toi, ami, te redonner la vie

    Ma profonde amitié peut soulager ton cœur
    J’entre timidement pour ne point l’effrayer
    M’y installer au cœur de tes douleurs sacrées
    Pour étaler un baume magique de douceur

    Le cœur

    Le jour se lève et la vie s’éclaircit
    Le bleu du ciel inonde l’horizon
    La forêt se déploie aux couleurs automnales
    Une joie secrète diffuse en mon cœur
    L’âme
    Si ton cœur frémissant d’une affection secrète
    S’approche doucement de mon cœur palpitant
    Et de sa pureté la profonde retraite
    Pour y mieux apaiser sa peine, son tourment

    Respire le parfum de la divine fleur

    Si seul, tu te débats comme un oiseau blessé
    Si tu penses ta vie à jamais défleurie

    Si tu restes longtemps sur ta page, accoudé
    Croyant l’inspiration à sa source tarie

    Respire le parfum de la divine fleur
    Si tu songes à l'amour, atome d'un moment
    Si tu crois qu'après lui rien de beau ne subsiste
    Que le printemps est mort inexorablement
    Et que tu restes seul, et que la vie est triste...
    Respire le parfum de la divine fleur
    Et s'il faut que tu saignes et toujours, et quand même
    Et si nul n'en sait rien, si tu vis dans les bois
    Evitant les humains de peur que quelqu'un t'aime
    Et si tout seul tu pleures les amours d'autrefois...
    Respire le parfum de la divine fleur
    Si tu regardes au ciel, la rage solitaire
    De ne pouvoir toucher l'azur indifférent
    D'être à jamais perdu dans l'immense mystère
    Et réduit à te taire et te dire impuissant...
    Respire le parfum de la divine fleur
    Si tu songes au passé et à ton désespoir
    A l'immense douleur d'un grand amour fini
    Si tu te sens gonflé d'une tristesse noire
    Du long gémissement de ta mélancolie...
    Respire le parfum de la divine fleur
    O mon Coeur, moi je sens ta force et ta tendresse
    Ami doux et plaintif qui parle en soupirant
    Et tes mots sont pour moi tant de belles caresses...
    Il tombe du bonheur de ton âme d'enfant.


    C'est un poème que j'ai trouve y'a plus d'une année et que j'ai gardé, je vous le fais partagé....... M'excuse, je ne connais pas l'auteur


    Une pensée très particulière pour une douce personne

  • #2
    Manoucha

    O mon Coeur, moi je sens ta force et ta tendresse
    Ami doux et plaintif qui parle en soupirant
    Et tes mots sont pour moi tant de belles caresses...
    Il tombe du bonheur de ton âme d'enfant.
    Ce poème MANOUCHA est merveilleux, tendre touchant. On pourrait le scinder en plusieurs parties. La preuve, je rapporte ici les quatre dernières phrases qui caressent mon coeur.
    que de mots que de phrases transportant l'émotion.
    Merci MANOUCHA

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    • #3
      Mancelle

      Bonsoir toi

      Ma profonde amitié peut soulager ton cœur
      J’entre timidement pour ne point l’effrayer
      M’y installer au cœur de tes douleurs sacrées
      Pour étaler un baume magique de douceur
      Cette partie est tellement vrai, ce baume magique de douceur ne peut qu'adoucir une âme.

      Je t'en prie Mancelle, un plaisir de faire rentrer un peu d'émotion dans ton coeur.

      Mancelle

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      • #4
        Manoucha

        Merci MANOUCHA, tu es vraiment adorable.
        Que Dieu veille sur toi
        Bonne nuit à toi

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        • #5
          Lotus !

          Slt!

          Manoucha, merci pour ce florilège...
          Tu nous as noyé dans cette douceur et cette tendre
          mélancolie d'un coeur épris...
          Alors, mon lotus ! Où es-tu ?
          Il a de la chance ce Lotus !
          Des vers à faire chavirer une deuxième fois, le Titanic !
          Un voyage dans les confins de l'imaginaire !
          On sent quand même, un soupçon de sincérité et
          beaucoup de chaleur dans le ton !
          Beaucoup de résignation dans cette sincère déclaration
          à la fois ardente et muette !
          Beaucoup de réserve et une grande personnalité !
          Bravo, Manoucha !
          Où es-il ce Casanova ? Ce don Juan ?
          Ce prince charmant ?

          Amitiés !


          A+

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          • #6
            Merci Manoucha pour avoir partager ces doux poèmes. J’ai beaucoup aimé les deux derniers, merci.

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            • #7
              Bonsoir!

              Où es-il ce Casanova ? Ce don Juan ?
              En quête de nouveaux horizons

              Merci pour vous!

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