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Le désarroi s’empare des malades chroniques. Selon plusieurs associations de malades, des millions de patients, souffrant de diabète, de cancer, d’hypertension artérielle, d’asthme et d’autres maladies chroniques ou invalidantes, sont tout simplement exclus du système de soins.
Pour preuve, ces concitoyens n’arrivent même pas, en réalité, à accéder aux médicaments nécessaires à leur traitement. Et pour cause, ils ne jouissent d’aucune couverture sociale. Dépourvus de carnet de gratuité de soins, ces malades se retrouvent livrés à eux-mêmes. Ils sont dès lors contraints de prendre personnellement en charge leur traitement.
Ce qui est loin d’être une tâche aisée pour de nombreux malades démunis qui se tournent ainsi vers les associations caritatives. Ces dernières sont les seules, en fin de compte, à même de leur tendre une main secourable.
Cette réalité amère qui donne froid dans le dos touche, à titre d’exemple, au moins 40% des diabétiques algériens, dont le nombre avoisine les 2 millions et demi.
C’est ce qu’indique en tout cas la Fédération algérienne des associations des diabétiques (FAAD) qui n’a pas hésité à lancer un appel de secours aux services concernés ainsi qu’aux autorités publiques, à leur tête le ministère de la Solidarité nationale, et ce, pour venir en aide à ces diabétiques non couverts pas l’assurance sociale.
Mais c’est surtout les services sociaux des APC qui sont pointés du doigt par ces malades en détresse. Chargés de leur délivrer le carnet de gratuité de soins après l’aval de la Direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya, les services sociaux des APC se sont distingués ces derniers temps par leur défaillance.
En effet, nombreux sont les dysfonctionnements qui ont été relevées dans la gestion des dossiers de malades chroniques par les services sociaux des APC. En conséquence, ces malades ne peuvent bénéficier du droit du remboursement de leurs médicaments étant donné qu’ils ne peuvent montrer aux pharmaciens le carnet de gratuité de soins.
Face à cette situation, les adhérents de l’association El Fedjr, association d’aide aux personnes atteintes de cancer non assurées, avouent sans ambages leur incompréhension. «Nous sommes submergés par les cris de détresse des malades», témoigne à ce propos Mme Rabhi, présidente de l’association, qui nous apprend que l’association El Fedjr a pris en charge en 2008 pas moins de 1 668 malades cancéreux, originaires pour la plupart de l’intérieur du pays.
Ce chiffre devrait augmenter substantiellement cette année encore. A ces patients qui viennent à Alger de Béchar, de Tamanrasset et d’autres régions lointaines, l’association El Fedjr leur offre gratuitement les médicaments nécessaires à leur traitement.
«Ils sont tous des pauvres et des non-assurés sociaux. Alors comment voulez-vous qu’ils puissent acheter un médicament dont le prix moyen dépasse les 10 000 DA ? En plus, si certains patients ignorent qu’ils ont droit à un carnet de gratuité, d’autres n’ont jamais pu l’obtenir malgré tous les dossiers qu’ils ont déposés au niveau de leur APC.
D’autres encore, ils l’avaient obtenu, mais c’était trop tard car ils avaient décédé suite à de graves complications du cancer», explique une autre responsable de l’association El Fedjr.
Comme si le manque de structures sanitaires de lutte anti-cancer et le coût exorbitant de certains médicaments ne suffisaient pas à eux seuls à faire de la vie d’un cancéreux algérien un véritable enfer, ces malades se retrouvent encore exclus par la protection sociale qui est pourtant un droit élémentaire pour tout citoyen algérien. Jusqu’à quand cette injustice va-t-elle durer encore ?
- Pressedz
Pour preuve, ces concitoyens n’arrivent même pas, en réalité, à accéder aux médicaments nécessaires à leur traitement. Et pour cause, ils ne jouissent d’aucune couverture sociale. Dépourvus de carnet de gratuité de soins, ces malades se retrouvent livrés à eux-mêmes. Ils sont dès lors contraints de prendre personnellement en charge leur traitement.
Ce qui est loin d’être une tâche aisée pour de nombreux malades démunis qui se tournent ainsi vers les associations caritatives. Ces dernières sont les seules, en fin de compte, à même de leur tendre une main secourable.
Cette réalité amère qui donne froid dans le dos touche, à titre d’exemple, au moins 40% des diabétiques algériens, dont le nombre avoisine les 2 millions et demi.
C’est ce qu’indique en tout cas la Fédération algérienne des associations des diabétiques (FAAD) qui n’a pas hésité à lancer un appel de secours aux services concernés ainsi qu’aux autorités publiques, à leur tête le ministère de la Solidarité nationale, et ce, pour venir en aide à ces diabétiques non couverts pas l’assurance sociale.
Mais c’est surtout les services sociaux des APC qui sont pointés du doigt par ces malades en détresse. Chargés de leur délivrer le carnet de gratuité de soins après l’aval de la Direction de l’action sociale (DAS) de la wilaya, les services sociaux des APC se sont distingués ces derniers temps par leur défaillance.
En effet, nombreux sont les dysfonctionnements qui ont été relevées dans la gestion des dossiers de malades chroniques par les services sociaux des APC. En conséquence, ces malades ne peuvent bénéficier du droit du remboursement de leurs médicaments étant donné qu’ils ne peuvent montrer aux pharmaciens le carnet de gratuité de soins.
Face à cette situation, les adhérents de l’association El Fedjr, association d’aide aux personnes atteintes de cancer non assurées, avouent sans ambages leur incompréhension. «Nous sommes submergés par les cris de détresse des malades», témoigne à ce propos Mme Rabhi, présidente de l’association, qui nous apprend que l’association El Fedjr a pris en charge en 2008 pas moins de 1 668 malades cancéreux, originaires pour la plupart de l’intérieur du pays.
Ce chiffre devrait augmenter substantiellement cette année encore. A ces patients qui viennent à Alger de Béchar, de Tamanrasset et d’autres régions lointaines, l’association El Fedjr leur offre gratuitement les médicaments nécessaires à leur traitement.
«Ils sont tous des pauvres et des non-assurés sociaux. Alors comment voulez-vous qu’ils puissent acheter un médicament dont le prix moyen dépasse les 10 000 DA ? En plus, si certains patients ignorent qu’ils ont droit à un carnet de gratuité, d’autres n’ont jamais pu l’obtenir malgré tous les dossiers qu’ils ont déposés au niveau de leur APC.
D’autres encore, ils l’avaient obtenu, mais c’était trop tard car ils avaient décédé suite à de graves complications du cancer», explique une autre responsable de l’association El Fedjr.
Comme si le manque de structures sanitaires de lutte anti-cancer et le coût exorbitant de certains médicaments ne suffisaient pas à eux seuls à faire de la vie d’un cancéreux algérien un véritable enfer, ces malades se retrouvent encore exclus par la protection sociale qui est pourtant un droit élémentaire pour tout citoyen algérien. Jusqu’à quand cette injustice va-t-elle durer encore ?
- Pressedz