HARM EL CHEIKH, Egypte (Reuters) - 06.01.09 | 22h18
L'Egypte a accepté d'ouvrir des négociations sur la sécurisation de sa frontière avec la bande de Gaza afin de débloquer un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas.
C'est la première étape d'un plan de paix présenté par les présidents égyptien et français, Hosni Moubarak et Nicolas Sarkozy, à l'issue de nouveaux entretiens dans la station balnéaire de Charm el Cheikh, à la pointe du Sinaï.
"Le président Moubarak invite sans délai, notamment la partie israélienne, à venir discuter de la question de la sécurité des frontières, peut-être dans les heures qui viennent", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune.
"J'ai des éléments très précis qui me permettent de dire qu'une délégation israélienne rencontrera une délégation égyptienne sans délai pour parler de cette question de sécurité", a-t-il ajouté.
La fin de la contrebande d'armes à destination du mouvement islamiste palestinien Hamas par la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza, notamment grâce à des tunnels, est une garantie exigée par Israël.
Le chef de l'Etat égyptien a également demandé l'arrêt des tirs de roquettes par le Hamas sur Israël, a également indiqué le président français.
Nicolas Sarkozy a précisé qu'il avait, pour sa part, informé le Premier ministre israélien Ehud Olmert de l'initiative égyptienne et que celui-ci "ne tardera pas à réagir".
"J'ai bon espoir que la réaction des autorités israéliennes permettra d'envisager de mettre un terme à l'opération qu'ils ont engagée sur Gaza, c'est-à-dire pas simplement le cessez-le-feu, mais un retrait", a-t-il dit.
Selon le chef de l'Etat français, un collaborateur d'Hosni Moubarak a pris contact avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour l'informer de ce plan.
"La proposition égyptienne a ceci d'important que personne n'est humilié, personne ne perd la face, que ce n'est pas un retour au statu quo ante, puisque les Egyptiens sont prêts à travailler sur la sécurité aux frontières, puisqu'une pression est faite pour qu'il n'y ait plus de roquettes qui partent de Gaza", a-t-il souligné.
Emmanuel Jarry, édité par Jean-Loup Fiévet
L'Egypte a accepté d'ouvrir des négociations sur la sécurisation de sa frontière avec la bande de Gaza afin de débloquer un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas.
C'est la première étape d'un plan de paix présenté par les présidents égyptien et français, Hosni Moubarak et Nicolas Sarkozy, à l'issue de nouveaux entretiens dans la station balnéaire de Charm el Cheikh, à la pointe du Sinaï.
"Le président Moubarak invite sans délai, notamment la partie israélienne, à venir discuter de la question de la sécurité des frontières, peut-être dans les heures qui viennent", a déclaré Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse commune.
"J'ai des éléments très précis qui me permettent de dire qu'une délégation israélienne rencontrera une délégation égyptienne sans délai pour parler de cette question de sécurité", a-t-il ajouté.
La fin de la contrebande d'armes à destination du mouvement islamiste palestinien Hamas par la frontière entre l'Egypte et la bande de Gaza, notamment grâce à des tunnels, est une garantie exigée par Israël.
Le chef de l'Etat égyptien a également demandé l'arrêt des tirs de roquettes par le Hamas sur Israël, a également indiqué le président français.
Nicolas Sarkozy a précisé qu'il avait, pour sa part, informé le Premier ministre israélien Ehud Olmert de l'initiative égyptienne et que celui-ci "ne tardera pas à réagir".
"J'ai bon espoir que la réaction des autorités israéliennes permettra d'envisager de mettre un terme à l'opération qu'ils ont engagée sur Gaza, c'est-à-dire pas simplement le cessez-le-feu, mais un retrait", a-t-il dit.
Selon le chef de l'Etat français, un collaborateur d'Hosni Moubarak a pris contact avec le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pour l'informer de ce plan.
"La proposition égyptienne a ceci d'important que personne n'est humilié, personne ne perd la face, que ce n'est pas un retour au statu quo ante, puisque les Egyptiens sont prêts à travailler sur la sécurité aux frontières, puisqu'une pression est faite pour qu'il n'y ait plus de roquettes qui partent de Gaza", a-t-il souligné.
Emmanuel Jarry, édité par Jean-Loup Fiévet
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