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L'empire Microsoft entend se jeter dans la bataille des consoles et a prit de vitesse ses adversaires Nintendo et Sony en lançant dès le 2 Décembre sa nouvelle console de salon la Xbox 360 au prix de 299 euros.
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L'Empire Microsoft est pour une fois le premier à passer à l'offensive. Depuis quelques mois, il a tout fait pour attiser la curiosité des passionnés de jeux vidéo et déstabiliser ses concurrents. En mai, le géant a distillé à San Francisco quelques informations sur sa nouvelle console de jeux de salon Xbox360 lors du Salon mondial des jeux vidéo E3. Hier, Robbie Bach, son président en charge du divertissement et des équipements, a dévoilé à Amsterdam ses ultimes caractéristiques.
La nouvelle machine sera disponible plusieurs mois avant la PlayStation 3 (PS3) de Sony et la Révolution de Nintendo, qui sont attendues pour le printemps 2006. La Xbox360 sera commercialisée le 22 novembre aux Etats-Unis, le 2 décembre en Europe et huit jours plus tard au Japon. Environ 70 000 machines seront disponibles en France pour le lancement. Le groupe a tiré les leçons de son expérience avec sa précédente machine, la Xbox. Il l'avait lancée en Europe en mars 2002 avec un an et demi de retard sur le produit concurrent de Sony. Son prix était trop élevé.
Soucieux d'être le premier à lancer son raid planétaire, Microsoft est peut-être allé trop vite. Le groupe a oublié d'intégrer dans sa console un lecteur de «HD-DVD», la prochaine génération de DVD conçue par Toshiba. La PS3 de Sony sera elle compatible avec le «Blu Ray», l'autre standard de DVD du futur.
Un prix magique de 299 euros
En termes de prix, Microsoft a également corrigé ses erreurs. Il propose deux versions de la Xbox360. La première, sans disque dur, sera vendue «à 299 euros, juste au-dessous des 300 euros, le seuil magique pour déclencher les ventes dans l'électronique grand public», affirme François Ruault, responsable de la division grand public de Microsoft France. La seconde version, plus sophistiquée, sera commercialisée 399 euros. Elle sera équipée d'un disque dur, d'une télécommande, d'une manette sans fil, d'un casque de jeux et d'un câble pour pouvoir se connecter à un téléviseur haute définition.
«Nous allons proposer cette version 100 euros de plus que la version sans disque dur. Les éléments proposés séparément coûteront au total 170 euros dans le commerce», ajoute François Ruault. La raison ? «La différence entre les consoles de salon se jouera sur le marketing», souligne Philippe Sauze, directeur général d'Electronic Arts en France.
Robbie Bach a également souligné les avantages de la nouvelle console qui doit plaire aux parents et aux enfants. Un système de contrôle parental a été intégré. Les contenus sont protégés contre le piratage. Enfin, Microsoft a évoqué la «rétrocompatibilité», c'est-à-dire la possibilité de réutiliser des jeux achetés pour la Xbox.
Mais tous les jeux ne pourront pas être réutilisés. Car Microsoft a changé de fournisseur pour la «puce» graphique : la précédente version avait été confiée à l'américain Nvidia.
L'actuelle au canadien Ati. Pour que les anciens programmes soient réutilisables, la firme de Bill Gates doit d'abord signer un accord avec son ancien fournisseur. Microsoft proposera dès le lancement de sa machine une quinzaine de jeux, dont quatre développés en interne, quatre conçus par Electronic Arts et d'autres réalisés par les éditeurs Ubisoft, Activision, Take2 et Activision.
Source : Le figaro
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L'Empire Microsoft est pour une fois le premier à passer à l'offensive. Depuis quelques mois, il a tout fait pour attiser la curiosité des passionnés de jeux vidéo et déstabiliser ses concurrents. En mai, le géant a distillé à San Francisco quelques informations sur sa nouvelle console de jeux de salon Xbox360 lors du Salon mondial des jeux vidéo E3. Hier, Robbie Bach, son président en charge du divertissement et des équipements, a dévoilé à Amsterdam ses ultimes caractéristiques.
La nouvelle machine sera disponible plusieurs mois avant la PlayStation 3 (PS3) de Sony et la Révolution de Nintendo, qui sont attendues pour le printemps 2006. La Xbox360 sera commercialisée le 22 novembre aux Etats-Unis, le 2 décembre en Europe et huit jours plus tard au Japon. Environ 70 000 machines seront disponibles en France pour le lancement. Le groupe a tiré les leçons de son expérience avec sa précédente machine, la Xbox. Il l'avait lancée en Europe en mars 2002 avec un an et demi de retard sur le produit concurrent de Sony. Son prix était trop élevé.
Soucieux d'être le premier à lancer son raid planétaire, Microsoft est peut-être allé trop vite. Le groupe a oublié d'intégrer dans sa console un lecteur de «HD-DVD», la prochaine génération de DVD conçue par Toshiba. La PS3 de Sony sera elle compatible avec le «Blu Ray», l'autre standard de DVD du futur.
Un prix magique de 299 euros
En termes de prix, Microsoft a également corrigé ses erreurs. Il propose deux versions de la Xbox360. La première, sans disque dur, sera vendue «à 299 euros, juste au-dessous des 300 euros, le seuil magique pour déclencher les ventes dans l'électronique grand public», affirme François Ruault, responsable de la division grand public de Microsoft France. La seconde version, plus sophistiquée, sera commercialisée 399 euros. Elle sera équipée d'un disque dur, d'une télécommande, d'une manette sans fil, d'un casque de jeux et d'un câble pour pouvoir se connecter à un téléviseur haute définition.
«Nous allons proposer cette version 100 euros de plus que la version sans disque dur. Les éléments proposés séparément coûteront au total 170 euros dans le commerce», ajoute François Ruault. La raison ? «La différence entre les consoles de salon se jouera sur le marketing», souligne Philippe Sauze, directeur général d'Electronic Arts en France.
Robbie Bach a également souligné les avantages de la nouvelle console qui doit plaire aux parents et aux enfants. Un système de contrôle parental a été intégré. Les contenus sont protégés contre le piratage. Enfin, Microsoft a évoqué la «rétrocompatibilité», c'est-à-dire la possibilité de réutiliser des jeux achetés pour la Xbox.
Mais tous les jeux ne pourront pas être réutilisés. Car Microsoft a changé de fournisseur pour la «puce» graphique : la précédente version avait été confiée à l'américain Nvidia.
L'actuelle au canadien Ati. Pour que les anciens programmes soient réutilisables, la firme de Bill Gates doit d'abord signer un accord avec son ancien fournisseur. Microsoft proposera dès le lancement de sa machine une quinzaine de jeux, dont quatre développés en interne, quatre conçus par Electronic Arts et d'autres réalisés par les éditeurs Ubisoft, Activision, Take2 et Activision.
Source : Le figaro
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