Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Gaza: Plus de 25 % des victimes seraient des enfants

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Gaza: Plus de 25 % des victimes seraient des enfants

    GAZA • Silence de mort après les bavures israéliennes

    Plus de 25 % des victimes seraient des enfants. Un chiffre qui n'émeut pas outre mesure les écrivains de la gauche israélienne, regrette le poète libanais Abdo Wazen.

    Je ne sais pas si les écrivains israéliens de gauche Amoz Oz, David Grossman et A.B. Yehoshua ont regardé la télévision pour voir le convoi funèbre des deux petites sœurs Haya et Lama Hamdan, mortes à Gaza dans un bombardement israélien. Il était poignant de les voir partir pour leur dernière demeure dans des cercueils portés sur les épaules de la foule, comme tant d'autres enfants palestiniens qui sont morts en emportant leur innocence. Face à de telles scènes quasi quotidiennes, je ne sais pas comment un écrivain comme David Grossman peut parler de la "douleur" collective israélienne causée par les "crimes" du Hamas, comme il l'a fait dans Ha'aretz. Je ne sais pas comment un grand romancier comme Amoz Oz, candidat au prix Nobel de littérature, peut pointer son index accusateur sur le Hamas et laver les soldats israéliens de tout soupçon, comme il l'a fait dans le Corriere della Sera. Et la même question se pose à propos de A.B. Yehoshua, qui a déclaré à La Stampa qu'Israël souhaitait rester le "voisin" des Palestiniens. On aura remarqué que les trois utilisent la première personne du pluriel et parlent de la guerre en disant "nous", comme s'ils représentaient la conscience israélienne.

    Alors que les enfants palestiniens tombent comme des pétales de fleurs, le président israélien Shimon Pérès se fait filmer en train de badiner avec des enfants israéliens et leurs mères dans les abris antiaériens. Personne ne pourra rester insensible à cette image d'enfants pleins de vie, tels que devraient être tous les enfants, quelle que soit leur identité. Mais Pérès, dans son rôle de bon père, feint d'oublier que les enfants de Gaza se font assassiner et tremblent de peur, de froid et de faim. Il feint également d'oublier que ces enfants, leurs mères ou leurs pères ne sont pas le Hamas.

    Je n'arrive plus à regarder ces scènes d'enfants fauchés comme du blé par les faux israéliennes. Et je suis loin d'être le seul dans ce cas. Les larmes, les soupirs et les effusions verbales ne servent à rien. Les enfants de Palestine sont encore et toujours les premières victimes. Il y a une photo d'Ariel Sharon qui me revient : on le voit affalé sur un canapé, caressant la tête d'un petit chien blanc, avec la tendresse du bourreau impitoyable. Je ne sais pas pourquoi je me souviens de cette image chaque fois qu'il y a un missile qui tombe sur un quartier, une maison ou une école palestiniens.

    La plus belle déclaration faite par un intellectuel occidental revient à l'historien britannique John Burger. Il a dénoncé ouvertement et courageusement l'agression israélienne, en expliquant que le fait qu'il y a eu un mort israélien ne pouvait justifier l'assassinat de centaines de Palestiniens. Ces paroles mériteraient d'être entendues par les Israéliens, mais également par le Hamas, qui a déclaré son rejet de l'autre, l'autre occidental, mais également l'autre arabe. Ce n'est peut-être pas pendant un tel drame qu'il convient de critiquer les idées du Hamas, mais certains intellectuels arabes le font et on ne peut pas ne pas critiquer le projet de réforme du Code pénal présenté par le Hamas quelques jours avant le début de l'offensive. Il comportait des sanctions telles que la flagellation, l'amputation des mains, la crucifixion et la peine de mort.

    Mais ce n'est pas le moment de se livrer à des polémiques internes. Aujourd'hui, le peuple palestinien défend ce qui reste de soixante années de luttes.


    - CourierInternational

  • #2
    Abdo Wazen dit très bien ce qui doit être dit...
    L'horreur de ces enfants que les Israeliens fauchent aveuglément et sans répit doit leur attirer toutes les condamnations.
    Ce n'est peut-être pas pendant un tel drame qu'il convient de critiquer les idées du Hamas, mais certains intellectuels arabes le font et on ne peut pas ne pas critiquer le projet de réforme du Code pénal présenté par le Hamas quelques jours avant le début de l'offensive. Il comportait des sanctions telles que la flagellation, l'amputation des mains, la crucifixion et la peine de mort.

    Jawzia disait la même chose mais je reste perplexe sur cette suggestion de taire les fautes du Hamas...

    Commentaire

    Chargement...
    X