Tweet
Prix Nobel de la mort !
Lâcher des bombes à l’uranium appauvri dans une zone de forte densité d’habitants, c’est synonyme d’une volonté d’extermination de la population de Gaza. Et cela se fait avec la supervision de Shimon Peres, président israélien, nobélisé.
Ce qui se passe à Gaza devrait normalement pousser toutes les personnalités mondiales qui ont reçu cette distinction à se démarquer de ces pratiques qui affectent la crédibilité de cette identité commune à laquelle appartiennent tous les prix Nobel de la paix.
Dans son testament, Alfred Nobel avait-il prévu ce cas de figure, la possibilité de déchoir les nobélisés qui font honte à cette prestigieuse distinction ?
Depuis 1901, date de la remise des premiers prix du repenti créateur d’explosifs de la mort, Alfred Nobel, la liste des récipiendaires a toujours été pour le moins discutable.
Il est vrai qu’entre les lauréats, plusieurs ont fait honneur à ces mots d’Erich Fromm selon lesquels «le cœur d’homme ne cesse jamais d’être humain».
Mais, comme dans une sorte de carnaval pervers, des hommes chargés d’ombre et de mort ont aussi reçu la récompense. Parmi eux, Théodore Roosevelt, Henry Kissinger, Shimon Pères et Menachem Begin. Gabriel García Marquez a comparé Begin à Adolf Hitler pour mériter le «prix Nobel de la mort». Le 5 janvier dernier, Shimon Peres, prix Nobel de la paix et président d’Israël, a déclaré que «le Hamas a besoin d’une leçon véritable et sérieuse. Il est en train de la prendre».
La suite, tout le monde la connaît. Horreur, massacre et désolation. C’est un génocide en direct et personne ne branche. Puisque Shimon Pérès a changé de camp, gageons que ces collègues d’infortune, détenteurs du prix Nobel de la paix, exprimeront leur indignation et leur désaveu pour qu’Alfred Nobel ne se retourne pas dans sa tombe.
Kamel Aït Bessai
Le Jeune Indépendant
Ce qui se passe à Gaza devrait normalement pousser toutes les personnalités mondiales qui ont reçu cette distinction à se démarquer de ces pratiques qui affectent la crédibilité de cette identité commune à laquelle appartiennent tous les prix Nobel de la paix.
Dans son testament, Alfred Nobel avait-il prévu ce cas de figure, la possibilité de déchoir les nobélisés qui font honte à cette prestigieuse distinction ?
Depuis 1901, date de la remise des premiers prix du repenti créateur d’explosifs de la mort, Alfred Nobel, la liste des récipiendaires a toujours été pour le moins discutable.
Il est vrai qu’entre les lauréats, plusieurs ont fait honneur à ces mots d’Erich Fromm selon lesquels «le cœur d’homme ne cesse jamais d’être humain».
Mais, comme dans une sorte de carnaval pervers, des hommes chargés d’ombre et de mort ont aussi reçu la récompense. Parmi eux, Théodore Roosevelt, Henry Kissinger, Shimon Pères et Menachem Begin. Gabriel García Marquez a comparé Begin à Adolf Hitler pour mériter le «prix Nobel de la mort». Le 5 janvier dernier, Shimon Peres, prix Nobel de la paix et président d’Israël, a déclaré que «le Hamas a besoin d’une leçon véritable et sérieuse. Il est en train de la prendre».
La suite, tout le monde la connaît. Horreur, massacre et désolation. C’est un génocide en direct et personne ne branche. Puisque Shimon Pérès a changé de camp, gageons que ces collègues d’infortune, détenteurs du prix Nobel de la paix, exprimeront leur indignation et leur désaveu pour qu’Alfred Nobel ne se retourne pas dans sa tombe.
Kamel Aït Bessai
Le Jeune Indépendant