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Sonelgaz investira 19,8 milliards de dollars
Face à une clientèle qui augmentera de 50 % à la prochaine décennie
Un montant de 19,8 milliards de dollars devra être investi par le groupe Sonelgaz au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins croissants de développement de son activité et à une demande qui ira crescendo.
Près des deux tiers du plan d’investissement du groupe élaboré à l’horizon 2017, soit 12,3 milliards de dollars, seront consacrés au transport et à la distribution de l’électricité et du gaz.
Selon le rapport d’activité du groupe pour l’année 2007 qui révèle ces chiffres, le reste du montant, soit 7,5 milliards de dollars, sera destiné à la réalisation de centrales thermiques afin de prendre en charge la demande nationale en énergie électrique.
Dans ce cadre, le groupe s’attend à ce qu’en matière de production la puissance maximale appelée passera à 12 000 MW en 2017, soit près du double par rapport à 2007 où la puissance maximale appelée était de l’ordre de 6 411 MW. De même, le nombre de clients devrait progresser de 50 % durant cette même période pour passer de 6 millions en 2007 à
9 millions en 2017.
Selon le groupe, la maintenance de ses groupes de production et leur exploitation optimale lui ont permis d’éviter un dimensionnement inutile du parc et d’économiser sur les coûts de production en privilégiant le partenariat. Dans ce cadre, il est noté que «trois producteurs d’énergie électrique sont déjà opérationnels et participent à près de 20 % de la puissance installée». Trois autres centrales de type cycle combiné d’une puissance totale de 1 200 MW chacune sont également engagées pour un montant de 5,2 milliards de dollars, précise-t-on.
La croissance économique, conjuguée au développement social et démographique du pays, ont fait accroître de façon considérable les besoins en équipement de Sonelgaz, d’où l’importance du plan d’investissement prévu, explique le groupe.
Pour l’année 2009, Sonelgaz prévoit d’investir 210 milliards de dinars, dont 125 milliards en production et transport de l’électricité, soit une augmentation de 23 % par rapport à 2008.
Une hausse de 145 % est attendue pour le chiffre d’affaires, qui a atteint 125,8 milliards de dinars en 2007. Le groupe poursuivra donc sa lancée puisque pour la seule année 2007 il avait investi 139,9 milliards de dinars, dont 54 % (76 milliards de dinars) ont été financés sur emprunts bancaires.
Par ailleurs, 22 % de ces investissements, soit 30,3 milliards de dinars, ont été financés sur fonds propres, 17 % (23,2 milliards de dinars) sur dotations de l’Etat et enfin 7 % (10,4 milliards de dinars) par participations des clients. S’agissant de la répartition de ces investissements, le bilan de Sonelgaz démontre que la plus grande partie, soit 28 %, a été consacrée au transport d’électricité, contre 26 % pour la production, 14 % pour la distribution de gaz, 14 % pour le transport de gaz et 7 % pour la distribution de gaz.
Au total, sur les 139,9 milliards de dinars investis en 2007, 68 % ont été accaparés par le secteur de l’électricité, contre 21 % pour le gaz. En attendant les chiffres de l’exercice 2008, ceux de 2007 ont laissé apparaître une diminution de 44 % du résultat net bénéficiaire du groupe, qui a chuté de 15,9 milliards de dinars en 2006 à 8,8 milliards l’année suivante.
Le Jeune Indépendant
Un montant de 19,8 milliards de dollars devra être investi par le groupe Sonelgaz au cours de la prochaine décennie pour répondre aux besoins croissants de développement de son activité et à une demande qui ira crescendo.
Près des deux tiers du plan d’investissement du groupe élaboré à l’horizon 2017, soit 12,3 milliards de dollars, seront consacrés au transport et à la distribution de l’électricité et du gaz.
Selon le rapport d’activité du groupe pour l’année 2007 qui révèle ces chiffres, le reste du montant, soit 7,5 milliards de dollars, sera destiné à la réalisation de centrales thermiques afin de prendre en charge la demande nationale en énergie électrique.
Dans ce cadre, le groupe s’attend à ce qu’en matière de production la puissance maximale appelée passera à 12 000 MW en 2017, soit près du double par rapport à 2007 où la puissance maximale appelée était de l’ordre de 6 411 MW. De même, le nombre de clients devrait progresser de 50 % durant cette même période pour passer de 6 millions en 2007 à
9 millions en 2017.
Selon le groupe, la maintenance de ses groupes de production et leur exploitation optimale lui ont permis d’éviter un dimensionnement inutile du parc et d’économiser sur les coûts de production en privilégiant le partenariat. Dans ce cadre, il est noté que «trois producteurs d’énergie électrique sont déjà opérationnels et participent à près de 20 % de la puissance installée». Trois autres centrales de type cycle combiné d’une puissance totale de 1 200 MW chacune sont également engagées pour un montant de 5,2 milliards de dollars, précise-t-on.
La croissance économique, conjuguée au développement social et démographique du pays, ont fait accroître de façon considérable les besoins en équipement de Sonelgaz, d’où l’importance du plan d’investissement prévu, explique le groupe.
Pour l’année 2009, Sonelgaz prévoit d’investir 210 milliards de dinars, dont 125 milliards en production et transport de l’électricité, soit une augmentation de 23 % par rapport à 2008.
Une hausse de 145 % est attendue pour le chiffre d’affaires, qui a atteint 125,8 milliards de dinars en 2007. Le groupe poursuivra donc sa lancée puisque pour la seule année 2007 il avait investi 139,9 milliards de dinars, dont 54 % (76 milliards de dinars) ont été financés sur emprunts bancaires.
Par ailleurs, 22 % de ces investissements, soit 30,3 milliards de dinars, ont été financés sur fonds propres, 17 % (23,2 milliards de dinars) sur dotations de l’Etat et enfin 7 % (10,4 milliards de dinars) par participations des clients. S’agissant de la répartition de ces investissements, le bilan de Sonelgaz démontre que la plus grande partie, soit 28 %, a été consacrée au transport d’électricité, contre 26 % pour la production, 14 % pour la distribution de gaz, 14 % pour le transport de gaz et 7 % pour la distribution de gaz.
Au total, sur les 139,9 milliards de dinars investis en 2007, 68 % ont été accaparés par le secteur de l’électricité, contre 21 % pour le gaz. En attendant les chiffres de l’exercice 2008, ceux de 2007 ont laissé apparaître une diminution de 44 % du résultat net bénéficiaire du groupe, qui a chuté de 15,9 milliards de dinars en 2006 à 8,8 milliards l’année suivante.
Le Jeune Indépendant