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Les Américains réagissent enfin
«L’administration Bush vous a laissé un héritage dégoûtant. C’est assez, aujourd’hui nous sommes tous des Palestiniens.»
Sollicités à maintes reprises afin de participer à rétablir la paix là où la violence bat son plein, les USA font la sourde oreille. Ils campent sur la même position qui consiste à jouer le rôle de spectateur avant de s’exprimer quand le «bal» est déserté. Durant l’offensive israélienne sur la bande de Ghaza, les Américains n’ont soufflé mot. Les différents massacres perpétrés par-ci et par-là, leur étaient insignifiants. Des massacres qui ont fait réagir le monde entier, sauf les USA.
Pourtant, les Américains auraient pu arrêter cette agression par un simple ordre aux Israéliens. Une fois que la lueur d’espoir commence à paraître, notamment après la rencontre des présidents français Nicolas Sarkozy et égyptien, Hosni Moubarak, le pays de l’Oncle Sam veut se faire entendre. Se voulant «plus prudente», la Maison-Blanche s’est dite confiante dans le fait qu’Israël prenait ses précautions envers les civils.
S’agissant de la trêve proposée par Sarkozy, la Maison-Blanche a persisté à réclamer un cessez-le-feu qui soit «durable» entre Israël et le Hamas.
Et se gardant de souscrire à l’idée d’une trêve humanitaire pour soulager la bande de Ghaza, Washington s’est montré réservée devant les efforts entrepris par le président français: «Nous n’avons pas jugé constructives ou utiles des discussions avec les Syriens. Si le président Sarkozy réussit à obtenir de la Syrie qu’elle cesse de soutenir le Hamas ou le Hezbollah, ce serait bien.»
Ces réactions tardives ont suscité l’ire de la communauté arabe. «La position américaine est inconsciente.» Un ancien ambassadeur du Royaume saoudien aux Etats-Unis, a fustigé «l’inconscience» de la position américaine sur le conflit dans la bande de Ghaza.
«L’administration Bush vous a laissé un héritage dégoûtant. C’est assez, aujourd’hui nous sommes tous des Palestiniens et nous cherchons le martyr pour Dieu et pour la Palestine, à la suite de ceux qui sont morts à Ghaza», a-t-il dit à l’adresse des responsables US, notamment ceux relevant de l’administration Bush.
Dans le même contexte, la Ligue arabe reproche à Washington de bloquer l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution sur un cessez-le-feu à Ghaza, pour permettre à Israël «de poursuivre son agression».
L'Expression
Sollicités à maintes reprises afin de participer à rétablir la paix là où la violence bat son plein, les USA font la sourde oreille. Ils campent sur la même position qui consiste à jouer le rôle de spectateur avant de s’exprimer quand le «bal» est déserté. Durant l’offensive israélienne sur la bande de Ghaza, les Américains n’ont soufflé mot. Les différents massacres perpétrés par-ci et par-là, leur étaient insignifiants. Des massacres qui ont fait réagir le monde entier, sauf les USA.
Pourtant, les Américains auraient pu arrêter cette agression par un simple ordre aux Israéliens. Une fois que la lueur d’espoir commence à paraître, notamment après la rencontre des présidents français Nicolas Sarkozy et égyptien, Hosni Moubarak, le pays de l’Oncle Sam veut se faire entendre. Se voulant «plus prudente», la Maison-Blanche s’est dite confiante dans le fait qu’Israël prenait ses précautions envers les civils.
S’agissant de la trêve proposée par Sarkozy, la Maison-Blanche a persisté à réclamer un cessez-le-feu qui soit «durable» entre Israël et le Hamas.
Et se gardant de souscrire à l’idée d’une trêve humanitaire pour soulager la bande de Ghaza, Washington s’est montré réservée devant les efforts entrepris par le président français: «Nous n’avons pas jugé constructives ou utiles des discussions avec les Syriens. Si le président Sarkozy réussit à obtenir de la Syrie qu’elle cesse de soutenir le Hamas ou le Hezbollah, ce serait bien.»
Ces réactions tardives ont suscité l’ire de la communauté arabe. «La position américaine est inconsciente.» Un ancien ambassadeur du Royaume saoudien aux Etats-Unis, a fustigé «l’inconscience» de la position américaine sur le conflit dans la bande de Ghaza.
«L’administration Bush vous a laissé un héritage dégoûtant. C’est assez, aujourd’hui nous sommes tous des Palestiniens et nous cherchons le martyr pour Dieu et pour la Palestine, à la suite de ceux qui sont morts à Ghaza», a-t-il dit à l’adresse des responsables US, notamment ceux relevant de l’administration Bush.
Dans le même contexte, la Ligue arabe reproche à Washington de bloquer l’adoption par le Conseil de sécurité de l’ONU d’une résolution sur un cessez-le-feu à Ghaza, pour permettre à Israël «de poursuivre son agression».
L'Expression