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Le Hamas ne se rendra jamais
AFP et AP
Mis en ligne le 08/01/2009
Le Hamas et d'autres organisations palestiniennes basées à Damas considèrent que l'initiative égyptienne en vue d'une trêve permamente dans la bande de Gaza "ne constitue pas une base valable", a déclaré jeudi un porte-parole palestinien.
Un haut responsable du Hamas a affirmé jeudi que les membres du Mouvement de la résistance islamique ne se rendraient jamais et continueraient de livrer combat contre les forces israéliennes dans la Bande de Gaza.
Dans un entretien à la télévision publique syrienne, Mohammed Nazzal a averti Israël que ses forces subiraient de lourdes pertes si elles s'enfonçaient plus profondément dans le territoire palestinien. Nazzal est membre de la direction politique du Hamas basée à Damas. Près de 700 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'offensive de Tsahal le 27 décembre dans la Bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste, selon des sources médicales palestiniennes.
Jeudi, plusieurs centaines de milliers de Syriens se sont retrouvés dans le centre de Damas pour participer à un rassemblement de protestation contre l'opération «Plomb durci» dans l'étroit territoire côtier. Il s'agissait de la plus importante manifestation organisée dans la capitale syrienne depuis le coup d'envoi de l'offensive israélienne. Le rassemblement s'est tenu à l'appel de syndicats syriens. Selon l'agence de presse officielle SANA et la télévision publique syrienne, environ un million de personnes ont participé à cette manifestation. On faisait cependant état de sources indépendantes de la présence de centaines de milliers de manifestants.
Dans la foule, certains agitaient des drapeaux syriens et palestiniens. Ils fustigeaient le président égyptien Hosni Moubarak pour son refus d'ouvrir le point de passage frontalier de Rafah avec la Bande de Gaza. Etaient également brandis des portraits du chef d'Etat syrien Bachar el-Assad et du dirigeant du Hezbollah libanais, qui soutiennent tous deux le Hamas. «Oh Moubarak, écoute, écoute, le peuple arabe ne se mettra pas à genoux», scandaient les protestataires. Avant la dispersion de la foule des manifestants, quelques centaines de protestataires ont marché en direction de l'ambassade d'Egypte. Arrivés à une centaine de mètres de la mission diplomatique, les participants ont été empêchés d'aller plus avant par des policiers syriens anti-émeutes, munis de matraques.
Le Hamas ne considère pas le plan égyptien comme valable
Le Hamas et d'autres organisations palestiniennes basées à Damas considèrent que l'initiative égyptienne en vue d'une trêve permamente dans la bande de Gaza "ne constitue pas une base valable", a déclaré jeudi un porte-parole palestinien.
"Les organisations palestiniennes, notamment le Hamas, ne voient pas dans l'initiative égyptienne une base valable pour une solution à la crise", a indiqué à l'AFP Khaled Abdel-Majid, chef du Front de lutte palestinien (FLP) et porte-parole des organisations palestiniennes basées à Damas où vit le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal. Cette position a été élaborée à la suite d'entretiens entre huit mouvements palestiniens basés dans la capitale syrienne, dont les mouvements islamistes du Hamas et du Jihad islamique, selon M. Abdel-Majid.
"L'initiative franco-égyptienne ne contribue pas à trouver une solution, car elle menace la résistance et la cause palestiniennes en permettant à l'ennemi (israélien) de poursuivre son agression", ajoute un communiqué de ces mouvements publié à Damas. Ces mouvements "rejettent la présence de forces ou d'observateurs internationaux à Gaza, car cela vise à défendre la sécurité de l'occupation et à renforcer le blocus sur la résistance", selon le texte.
Ils appellent à "l'arrêt de l'agression, au retrait (des forces israéliennes) sans délai, à la levée du blocus et à l'ouverture des points de passage (avec Gaza), notamment celui de Rahah", entre l'Egypte et le territoire palestinien. Un plan élaboré par le président égyptien Hosni Moubarak, en coordination avec son homologue français Nicolas Sarkozypar, prévoit notamment "un cessez-le-feu immédiat pour une période limitée" afin de permettre l'ouverture de couloirs humanitaires, la poursuite des efforts égyptiens en vue d'une trêve permanente et des arrangements pour sécuriser les frontières de la bande de Gaza avant leur éventuelle réouverture.
Lalibre.be
Mis en ligne le 08/01/2009
Le Hamas et d'autres organisations palestiniennes basées à Damas considèrent que l'initiative égyptienne en vue d'une trêve permamente dans la bande de Gaza "ne constitue pas une base valable", a déclaré jeudi un porte-parole palestinien.
Un haut responsable du Hamas a affirmé jeudi que les membres du Mouvement de la résistance islamique ne se rendraient jamais et continueraient de livrer combat contre les forces israéliennes dans la Bande de Gaza.
Dans un entretien à la télévision publique syrienne, Mohammed Nazzal a averti Israël que ses forces subiraient de lourdes pertes si elles s'enfonçaient plus profondément dans le territoire palestinien. Nazzal est membre de la direction politique du Hamas basée à Damas. Près de 700 Palestiniens ont été tués depuis le début de l'offensive de Tsahal le 27 décembre dans la Bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste, selon des sources médicales palestiniennes.
Jeudi, plusieurs centaines de milliers de Syriens se sont retrouvés dans le centre de Damas pour participer à un rassemblement de protestation contre l'opération «Plomb durci» dans l'étroit territoire côtier. Il s'agissait de la plus importante manifestation organisée dans la capitale syrienne depuis le coup d'envoi de l'offensive israélienne. Le rassemblement s'est tenu à l'appel de syndicats syriens. Selon l'agence de presse officielle SANA et la télévision publique syrienne, environ un million de personnes ont participé à cette manifestation. On faisait cependant état de sources indépendantes de la présence de centaines de milliers de manifestants.
Dans la foule, certains agitaient des drapeaux syriens et palestiniens. Ils fustigeaient le président égyptien Hosni Moubarak pour son refus d'ouvrir le point de passage frontalier de Rafah avec la Bande de Gaza. Etaient également brandis des portraits du chef d'Etat syrien Bachar el-Assad et du dirigeant du Hezbollah libanais, qui soutiennent tous deux le Hamas. «Oh Moubarak, écoute, écoute, le peuple arabe ne se mettra pas à genoux», scandaient les protestataires. Avant la dispersion de la foule des manifestants, quelques centaines de protestataires ont marché en direction de l'ambassade d'Egypte. Arrivés à une centaine de mètres de la mission diplomatique, les participants ont été empêchés d'aller plus avant par des policiers syriens anti-émeutes, munis de matraques.
Le Hamas ne considère pas le plan égyptien comme valable
Le Hamas et d'autres organisations palestiniennes basées à Damas considèrent que l'initiative égyptienne en vue d'une trêve permamente dans la bande de Gaza "ne constitue pas une base valable", a déclaré jeudi un porte-parole palestinien.
"Les organisations palestiniennes, notamment le Hamas, ne voient pas dans l'initiative égyptienne une base valable pour une solution à la crise", a indiqué à l'AFP Khaled Abdel-Majid, chef du Front de lutte palestinien (FLP) et porte-parole des organisations palestiniennes basées à Damas où vit le chef en exil du Hamas, Khaled Mechaal. Cette position a été élaborée à la suite d'entretiens entre huit mouvements palestiniens basés dans la capitale syrienne, dont les mouvements islamistes du Hamas et du Jihad islamique, selon M. Abdel-Majid.
"L'initiative franco-égyptienne ne contribue pas à trouver une solution, car elle menace la résistance et la cause palestiniennes en permettant à l'ennemi (israélien) de poursuivre son agression", ajoute un communiqué de ces mouvements publié à Damas. Ces mouvements "rejettent la présence de forces ou d'observateurs internationaux à Gaza, car cela vise à défendre la sécurité de l'occupation et à renforcer le blocus sur la résistance", selon le texte.
Ils appellent à "l'arrêt de l'agression, au retrait (des forces israéliennes) sans délai, à la levée du blocus et à l'ouverture des points de passage (avec Gaza), notamment celui de Rahah", entre l'Egypte et le territoire palestinien. Un plan élaboré par le président égyptien Hosni Moubarak, en coordination avec son homologue français Nicolas Sarkozypar, prévoit notamment "un cessez-le-feu immédiat pour une période limitée" afin de permettre l'ouverture de couloirs humanitaires, la poursuite des efforts égyptiens en vue d'une trêve permanente et des arrangements pour sécuriser les frontières de la bande de Gaza avant leur éventuelle réouverture.
Lalibre.be