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Incendie du bac de pétrole à Skikda : “Les pertes se chiffrent à 6 millions de dollar

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  • Incendie du bac de pétrole à Skikda : “Les pertes se chiffrent à 6 millions de dollar

    Bonjour,

    On se rappelle tous, de l’horrible explosion qui a coûté des vies humaines et des dégâts matriciels énormes..Il y a un peu plus d’une année, on avait décidé de prendre les choses plus au sérieux, la sécurité en premier, la maintenance et l’entretient de l’usine….mais l’événement vient de se répéter la nuit du mardi au mercredi passées…la cause est tjrs la meme : négligence « par témoignage de cadres et d’employés sur site» . Nos erreurs ne nous apprennent jamais alors?.
    Les Skikdis se souviendront longtemps de la folle nuit de mardi à mercredi qui a suivi l’explosion d’un bac de stockage de pétrole brut.

    Alors que tout le monde avait pensé que l’intensité des flammes allait diminuer, l’incendie avait repris de plus belle, suscitant les pires inquiétudes de la population. La ville était complètement illuminée par l’énorme brasier qui dégageait d’épaisses fumées que l’on apercevait depuis Azzaba, à une trentaine de kilomètres.
    En l’absence d’informations précises, le doute a commencé à gagner les esprits sur les capacités des agents de la Protection civile et ceux des unités de la plate-forme, aux côtés de ceux de Sonatrach DGRS (intervenus dans le cadre du plan d’assistance mutuelle PAM), à maîtriser le sinistre. La première alerte a eu lieu juste après minuit lorsqu’ une énorme flamme s’élança, comme si l’incendie allait redoubler de férocité.
    En réalité, c’était le brut qui a commencé à se déverser du bac accompagné, vers 2h, du bruit de métal qui craque suite à l’effondrement de ce qui restait du bac en feu. Plus exactement, il ne restait plus en fait du bac que des cendres, tandis que le feu a gagné un second bac qui était à 20% de sa capacité, affirment des cadres de la sécurité. On apprendra que des pompiers ont été évacués vers l’hôpital après avoir été blessés par les flammes au moment où ils étaient en train d’asperger le second bac pour le refroidir.
    À la suite du déversement des quantités de brut, le foyer a pris de l’ampleur et une longue traînée incandescente de 500 mètres progressait dangereusement vers les autres bacs et les installations de la DGRS. Fort heureusement, la bravoure des agents de la Protection civile réussira à arrêter la propagation dangereuse du feu.
    Presque au même moment, chez les habitants des zones proches du lieu du sinistre, c’est la panique totale. Ainsi, à Oued Atta, l’agglomération mitoyenne de l’incendie, les familles poussées par un instinct de conservation fuyaient dans tous les sens. Certaines iront chercher refuge ailleurs pour se mettre à l’abri des flammes. D’autres se débrouilleront pour quitter les lieux à pied avec leurs enfants, en direction de Béni Béchir, la mort dans l’âme et craignant d’éventuels actes de pillage dans leurs maisons qu’elles viennent d’abandonner. Plus loin, M’souna sera à son tour complètement vidée de ses habitants qui iront grossir les rangs des candidats à l’exode forcé, mais ne sachant où aller. Peu-à-peu, la RN44 sera animée d’une manière inhabituelle ; c’est même le branle-bas de combat pour les centaines de familles qui se dirigeaient vers Constantine et Annaba, loin de l’enfer. La tension avait atteint son paroxysme avec la débandade qui a régné dans les villages de Hamrouch-Hamoudi et le chef-lieu de commune de Hamadi-Krouma que ses habitants s’apprêtaient à quitter sans savoir exactement où aller. Les uns se rendant à Stora où ils passeront la nuit sur la plage en famille, d’autres ont préféré des endroits élevés et se sont dirigés vers Bou Yala et d’autres, enfin, sont allés chercher refuge auprès des proches au centre-ville. Une partie de la cité Merdj-Eddib à Skikda n’a pas été épargnée par la fièvre du départ.
    En gros, c’était une nuit agitée pour les populations riveraines et d’enfer pour les combattants du feu. Le plus curieux dans cette situation, c’est que la mêlée s’est poursuivie jusqu’au lever du jour sans susciter la moindre réaction. Les citoyens étaient désemparés et certains étaient en proie à de véritables crises d’hystérie. Pourtant, ils n’ont pas eu droit à la moindre information, au moindre réconfort. Des témoins racontent que l’absence de communication a corsé le désarroi, et dans ce cadre, Radio Skikda, fermée à ces heures de la nuit, aurait pu ouvrir ses ondes au public en contribuant à l’apaisement.
    À souligner, néanmoins, la disponibilité de la permanence de nuit de la wilaya assiégée par les appels et qui a fait ce qu’elle a pu pour répondre à toutes les interrogations. Dans la matinée, les habitants ont commencé progressivement à regagner leur domicile à la faveur de la régression des flammes. Les enfants ont séché leurs cours dans la matinée.
    Hier mercredi, le ministre de l’Énergie et des Mines s’est rendu à Skikda au chevet des blessés. Il a ensuite pris part aux obsèques du travailleur de Sonatrach décédé dans l’explosion et achèvera sa visite par un point de presse. À cette occasion, il a affirmé qu’une commission d’enquête technique pour déterminer l’origine de l’incident a été instituée bien que l’on connaisse déjà les circonstances puisque le feu a été provoqué par une étincelle provenant d’un véhicule de service qui transportait les deux agents de Sonatrach.
    Par ailleurs, le ministre a révélé que le montant des pertes est de l’ordre de 5 à 6 millions de dollars US. L’incendie ne présente actuellement aucun risque pour la population ni pour les installations. Au titre des dommages, on retiendra que le bilan des victimes s’est alourdi avec le décès du second blessé évacué vers le CHU d’Annaba.
    http://www.liberte-***********/edit.php?id=45427
    Dernière modification par Thirga.ounevdhou, 06 octobre 2005, 12h13.

  • #2
    Une catastrophe de plus.

    Je me pose quelques questions , les cadres de cette entreprise SONATRACH (j'en ai fait partie de 1999 à 2001) ont-ils réellement tiré la sonnette d'alarme? qu'on t-il fait? ont-ils écrit (si oui, ils devraient avoir des copies, des accusés de réception), ont-ils alerté la presse? si oui pourquoi la presse n'a t'elle rien dit?
    Si par contre la réponse à ces questions est NON, c'est qu'ils sont tout bonnement complice (pour ne pas dire coupable) car se n'est quand même pas à Chakib Khalil d'aller vérifier que le bac etait en bon état, mais il est de son devoir de faire le necessaire si un rapport lui a été adressé.

    PS : A l'époque de la construction du nouveau siège (Hydra) j'ai essayé de prendre contact avec la presse, j'ai contacté par mail plusieurs journalistes, pas un seul n'a daigné me répondre.

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    • #3
      Quoi des mail a la presse

      Toi aussi il ne t'ont pas répondu ? :surprise:
      Ont pourrai faire une association des gens qui ecrive a la presse et qui n'ont pas de réponse .

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      • #4
        Bonjour,

        Pris par la panique et la peur d’être touchés par l’incendie «encore non maîtrisable », PLUS DE CONFIANCE…. Les gens, les habitant de Skikda quittent leurs maison et demeures et se érigent vers les villes d’a coté.

        http://www.elkhabar.com/accueil/

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