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Maroc : Un plan de soutien pour l’automobile et le textile

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  • Maroc : Un plan de soutien pour l’automobile et le textile

    · Des concertations entre opérateurs et ministères de tutelle

    · Une aide financière au cœur du dispositif



    CHUTE drastique des commandes, structure financière insuffisante. Les pertes des entreprises de sous-traitance automobile et de textile sont énormes. Les opérateurs du secteur les chiffrent à plusieurs milliards de DH. «Il faut que le gouvernement lance un plan d’extrême urgence pour sauver la sous-traitance automobile et le textile surtout», explique à L’Economiste cet opérateur économique et membre du bureau de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Pour l’organisation patronale, une aide substantielle est absolument nécessaire pour faire face aux besoins de trésorerie des entreprises de ces deux secteurs, jugés stratégiques. Et qui, aujourd’hui, ne sont plus épargnés par la crise internationale.

    Les industriels espèrent convaincre les pouvoirs publics de leur venir en aide. Pour Mohamed Tamer, président de l’Amith (Association marocaine de l’industrie du textile et de l’habillement), «il s’agit de trouver les voies et moyens d’opérationnaliser le partenariat public/privé ou encore la solidarité public/privé».

    Aussi, la réunion, tenue jeudi 8 janvier à huis clos à Casablanca, était cruciale. Les professionnels devaient exposer aux ministres du Commerce et de l’Industrie (Ahmed Réda Chami) et du Commerce extérieur ( Abdellatif Maazouz), un ensemble de propositions pour soutenir leurs secteurs. Une série de rencontres inter ministérielles a déjà eu lieu pour discuter et examiner le cahier des doléances des opérateurs de plusieurs secteurs d’activité touchés par la crise. «Cette aide serait temporaire, remboursable si possible dans les deux à trois ans à venir», laissent entendre certains d’entre eux.

    Mieux, elle pourrait alors passer, entre autres, par un moratoire des charges patronales pendant quelques mois ou années, voire par une prise en charge de celles-ci par le gouvernement, soutiennent d’autres. Pour le président de l’Amith, le temps presse, d’autant que «l’activité du textile est stratégique pour l’économie nationale».

    Pour le seul secteur du textile, plus de 230.000 emplois sont en jeu. Pour la sous-traitance automobile, la baisse d’activité se chiffre à plus de 30%. Certains opérateurs gardent tout de même espoir. «Le secteur de la sous-traitance industrielle se porte bien, mais nous pouvons faire mieux en profitant des opportunités offertes par la crise», indiquait à L’Economiste Mohamed El Bantli, directeur de la Bourse nationale de sous-traitance et de partenariat (BNSTP).


    B. T. - L'economiste
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