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diplômés algériens à l’étranger: Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes

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  • diplômés algériens à l’étranger: Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes

    Ould-Abbès à l’adresse des diplômés algériens à l’étranger
    “Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes”



    “L'Algérie n'utilise pas les ressources algériennes en France. C'est une situation à laquelle il faut mettre un terme.” Le constat est de Yazid Sabeg, l'homme d'affaires algérien auquel le président français Nicolas Sarkozy vient de confier le poste de Commissaire à la diversité et à l'égalité des chances.

    Il a été dressé, vendredi, en présence du ministre Djamel Ould Abbès, chargé de la communauté nationale à l'étranger. Les deux responsables ont été réunis hier à Paris dans les locaux de la prestigieuse École supérieure de commerce, où le Réseau des étudiants algériens des grandes écoles (REAGE) a rassemblé ses adhérents pour présenter le programme de l'année 2009. La mobilisation des compétences nationales à l'étranger n'est pas le seul conseil que Sabeg a donné à son pays d'origine.
    Patron d'une entreprise prospère et opérant dans le secteur sensible de la sécurité électronique, membre du gouvernement français, l'enfant de Guelma ne peut pas être soupçonné d'intéressement personnel. Algérien et Français, il souhaite une coopération profitable aux populations des deux pays. Il a plaidé pour un rapprochement des systèmes éducatifs des deux pays.
    “L'Algérie tirerait un énorme avantage à nouer des relations structurelles avec le système éducatif français. Et la France ne demande que ça”, a affirmé M. Sabeg, qui ne cache pas les difficultés dues aux pesanteurs historiques et politiques. En tout cas, c'est une voie de coopération clairement identifiée par un homme convaincu que “le capital humain est une chose essentielle” car “s'il n'y a pas de capital humain, il n'y a pas de développement et il n'y a pas de prospérité”.
    Pour cet économiste, l'État n'a d'ailleurs pas vocation à créer de l'emploi mais à “créer les conditions pour que les entreprises créent l'emploi”. Son grand regret en tant que responsable au sein du gouvernement français c'est que la France “ne sait pas gérer sa diversité”. Résultat : des dizaines de milliers de jeunes ont été poussés vers des formations peu qualifiantes, et l'Hexagone se retrouve en déficit d'ingénieurs.
    Une situation qui va s'aggraver dans quelques années avec le départ à la retraite de la génération du baby-boom d'après-guerre. Son projet tel qu'il lui a été fixé par Nicolas Sarkozy est une “vraie politique de l'égalité réelle” dans les domaines de l'éducation, de l'emploi et de la représentation. Il le dévoilera au mois de mars, avec la promesse de “mesures nouvelles et audacieuses”.
    À son constat concernant les compétences algériennes en France, Ould-Abbès a répondu que l'Algérie “a besoin de tous ses enfants” et “veut valoriser les ressources où qu'elles soient”.
    “Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes”, a dit le ministre en invitant les managers à “venir présenter les projets en Algérie”. Interrogé sur la faiblesse des salaires en Algérie par un diplômé de sciences politiques, chargé de mission au ministère français des Affaires étrangères, le ministre a répondu qu'une réflexion était en cours à ce sujet.
    Le jeune diplômé qui a posé la question a fait observer qu’à titres égaux, les étudiants tunisiens et marocains retournaient dans leur pays où leur sont offertes les conditions d'épanouissement professionnel. Le ministre a admis que l'Algérie avait effectivement du retard...
    Pour concilier entre le désir de servir l'Algérie et le besoin d'épanouissement personnel, les compétences réunies autour des deux responsables peuvent trouver en le REAGE le cadre idéal. Après trois ans d'existence, le Réseau né par Fetah Ouezani compte aujourd'hui plus de 1 400 adhérents, étudiants ou diplômés des universités et des plus prestigieuses écoles françaises, à l'instar de HEC, polytechnique, Mines...
    L'association a présenté ses projets pour l'année en cours : son annuaire en cours d'élaboration, son nouveau site internet. Mais aussi ses forums : technologies de l'information et de la communication, énergie, entrepreneurs et espoir pour guider les pas des plus jeunes et les aider à ne pas se perdre dans le maquis des formations supérieures qui se révèlent parfois sans issue professionnelle.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    “Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes”, a dit le ministre en invitant les managers à “venir présenter les projets en Algérie”.
    oui, c'est ça...
    Et être à la merci d'un minable scribouillard du fisc ou un minable petit élu local.
    Venir présenter les projets pour entendre dire un analphabète-pistonné :''revenez demain...''
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      Bonjour Zac

      Bon !

      Quelles portes?! Celles qui étaient fermées, voire scellées quand nous étions au Pays ?!

      Tous ces vautours deviennent fatigants à la fin.


      ..../....
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Langue de bois tout à fait reconnaissable Ce genre de discours, n'a aucun effet si des accords ne sont pas signés, une organisation mises en place, des cradres et buts fixés. Bref atterrir dans la réalité.

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        • #5
          Bonjour, Miss Miichelet.
          Inviter les cadres à revenir vers un pays où l’intellectuel n’a pas sa place, où celui qui ose critiquer le système est considéré comme un réactionnaire et un traître de la nation.
          Dans un pays où le népotisme, le piston, les passe-droits, le favoritisme et le clientélisme sont maitres…
          Il faut d’abord commencer par balayer devant votre porte, monsieur le ministre avant d’inviter les gens, L’air y est irrespirable.
          Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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          • #6
            L'idée de l'UE est de mettre fin aux politiques d'immigration bricolées, la tendance à venir va être aux flux maitrisés et aux accords bilatéraux donc forcément plus intrusifs. Ca peut forcer les pays de départ à se bouger les fesses et mieux bosser sur sa politique éducative, de la population en générale, et aussi de ne plus trop compter sur l'immigration comme exutoire politique et économique.

            http://www.aidh.org/Refug/pacte-imm-08-08.htm

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            • #7
              Exeat....

              L'idée de l'UE est de mettre fin aux politiques d'immigration bricolées, la tendance à venir va être aux flux maitrisés et aux accords bilatéraux donc forcément plus intrusifs. Ca peut forcer les pays de départ à se bouger les fesses et mieux bosser sur sa politique éducative, de la population en générale, et aussi de ne plus trop compter sur l'immigration comme exutoire politique et économique.
              Je ne pense pas que les responsables algériens s'inquiètent des préoccupations des politiques d'immigration des autres pays.

              Leur problèmatique se résume en comment résoudre un problème de taille: à savoir celui d'avoir perdu une élite et comment la convaincre à rentrer au pays pour aider l'économie à se remettre sur pied. Qui sait, peut être que ces gens rêvent de voir ces émigrés de longue date ramener avec eux un certain bagage de comportement et plus de l'expérience, qui aideront à résoudre beaucoup de problèmes dans le pays.

              Suite à des discussions avec certains, j'ai l'impression que les responsables ne se soucient guère de voir des algériens partir à l'étranger... car pour le moment il semble que les politiciens ... et dehors des organismes de sécurité (police, armée, gendarmerie) on ne se hate pas d'embaucher beaucoup.
              Ce qui leur manque cruellement ce sont des cadres avec expérience: Et c'est là que ça fait défaut, car on est obligé de faire appel aux étrangers.

              Et pourquoi? Dans le passé il n'y avait pas d'ouverture et les gens sont partis.

              Aujourd'hui, je sais bienpourquoi le cadre algérien ne rentre pas:
              Par exemple il y a 3 ans on voulatr embaucher des ingénieurs pour le complexe de Skikda.
              Le salaire offert aux Canadiens était de 16.000 dollars par mois, plus logement gratuit.
              Pour le même emploi on offre à l'algérien 1000 dollars par mois... et il faut qu'il se débrouille pour son logement.
              Alors comment voulez-vous qu'un algérien établi à l'étranger abadonne un poste, un fond de pension, un standard de vie... pour rentrer en Algérie... dans un milieu ou l'éthique au travail est totalement différente... et bien plus.

              Le Portugal a connu la même problèmatique après la révolution de 1974.

              Mais le portugal à l'époque portait un espoir, celui de faire partie de l'Europe Unie... et beaucoup d'avantages sociaux ont été offert à qui voudrait rentrer... et ça a marché.
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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              • #8
                Le salaire offert aux Canadiens était de 16.000 dollars par mois, plus logement gratuit. Pour le même emploi on offre à l'algérien 1000 dollars par mois... et il faut qu'il se débrouille pour son logement.
                C'est normal que les Algériens expatriés veulent etre bien payé pour rentrer, mais d'un autre coté c'est normal aussi la langue de bois du ministre. Parce que c'est possible de payer un Algérien bien qualifié un gros salaire: l'Algérie a les moyens de payer une minorité des sommes pareilles. Mais par contre il faut ensuite que les politiciens soient pret a dire a refuser aux autres corporations des salaires du meme niveau. Et cela demande du courage politique. En Algérie quand les médecins spécialistes demandent et obtiennent une augmentation, les infirmiers et autres paramédicaux exigent une augmentation pareille. Quand les professeurs d'université exigent une augmentation conséquente et l'obtiennent, les enseignants du primaire exigent une augmentation tout aussi conséquente. La spirale devient infernale et l'Algérie n'a pas les moyens d'augmenter les salaires de tout le monde de façon conséquente.

                Donc les politiciens manquent de courage pour créer des classes sociales: ill ont peur du retour de baton. Et les cadres ne reviendront pas et on aura que de la langue de bois... Qui a dit que les solutions étaient simples?

                ∑ (1/i²) = π²/6
                i=1

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                • #9
                  Quand on a pas honte, on raconte des conneries pareilles. Ceux qui sont actuellement en Algérie, sont écrasés, humiliés, exclus, menacés, persécutés et ne croireront jamais la langue de bois chère à ces minables de responsables.

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                  • #10
                    diplômés algériens à l’étranger: Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes

                    Oui à l'étranger elles nous sont grand ouvertes
                    En Algérie, pour faire du business oui, mais pour un cadre c'est pas la chose la plus importante, l'important est d'avoir des conditions d vie convenables et les moyens pour faire son boulot

                    Ne pas buter sur des gens mal placés, qui ont peur du cadre abitieux, etc... etc

                    Y a pas à dire, j'ai l'info concrète via mes copains de promo qui sont restés en Algérie.

                    ==> ça ne donne pas envie de revenir


                    Un jour on nous dira que c'est à cause de nous que l'Algérie est mal, juste pour cacher les dégâts dont ils sont les auteurs.

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                    • #11
                      si les diplomés voulaient revenir ca se saurait , mais tout les pousse a fuir et a rester a l'etranger, car ils risque de tourner chomeur ou de se retrouver face a des imbeciles.........

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                      • #12
                        Que viennent faire les compétences algériennes de l’étranger s’il n y a pas d’opportunités de travails intéressantes en Algérie ? Pour le moment, les seules entreprises capables d’intéressé nos diplômés sont les entreprises étrangères qui s’installent en Algérie. Le secteur étatique et privé algérien ont prouvés leurs faiblesses. Il faut donc ouvrir les portes pour l’investissement étranger.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                        • #13
                          Se faire mordre une fois par un serpent et avoir peur d'une corde pour dix ans.
                          ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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                          • #14
                            Ould-Abbès à l’adresse des diplômés algériens à l’étranger
                            “Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes”
                            Non Merçi Mr.Ould-Abbès !

                            Les portes de la médiocrité,du népotisme,du clientélisme et de la dictature sont toujours ouvertes en Algérie ! Si vous pouvez les fermer vous rendrez un fier service à la nation.
                            Le Système de la famille révolutionnaire qui dure et perdure est l'ennemi déclaré des cadres et des intellectuels.Prétendre le contraire,serait le plus grand mensonge de tous les temps.
                            Non,merçi Mr.Ould-Abbès ,du mauvais,il n'en sortira pas du bon et vous le savez bien...alors,taisez vous !

                            "Pour une vie meilleure,il vaut mieux vivre ailleurs"

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                            • #15
                              diplômés algériens à l’étranger: Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes

                              Code HTML:
                              diplômés algériens à l’étranger: Les portes de l'Algérie vous sont grandes ouvertes
                              Allons allons les amis, le Ministre ne fait pas reference a vous, l'algerie n'a pas besoin d'etudiant ou de maitre de conf en fac (mm s'ils sont importants) .... mais l'algerie a besoin de suite de managers, des entrepreneurs qualifiés et des visionnaires, c'est de cela qu'a mon avis faut derouller le tapis rouge en priorité.


                              Suivra, ceux qui voudrons suivre, car si j'ai développé un art ds la critique de notre administration, je tiens a souligner une vérité en Algérie, L'argent coule à flots..

                              Pour moi, je ne suis pas encore prés pour le retour en Algérie dans ces conditions politiques.

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