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Yennayar Amegaz 2959- Bonne année Berbère

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  • Yennayar Amegaz 2959- Bonne année Berbère

    Je vous souhaite le meilleur, une occasion de plus pour espérer une année positive.


    L'année 2958 prend fin ce soir, on lui dira au revoir autour d'un bon repas, Couscous au poulet. Demain Bonjour 2959.




    Assegas Amegaz 2959.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    un très bon Yennayer à tous les berbères du Monde

    plein de bonheur, de joie, de paix...


    n'oublions jamais nos valeurs et fêtes!!

    transmettons, et partageons aussi à ceux et celles qui le veulent bien!!

    berberement votre!!!!!


    n'oublions pas de transmettre cela autour de nous à nos familles amis voisins berbères....

    car beaucoup de jeunes connaissent très peu...

    activons nous merci

    bisous
    Dernière modification par Sekkura, 11 janvier 2009, 07h45.

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    • #3
      Azul à tous... et Bonne et Heureuse Nouvelle Année!
      Je vous souhaite le meilleur, une occasion de plus pour espérer une année positive.

      L'année 2958 prend fin ce soir, on lui dira au revoir autour d'un bon repas, Couscous au poulet. Demain Bonjour 2959.
      Merci de tes Voeux...
      Et moi je perpétue la tradition que je tiens de ma mère:
      Je cuis un coq comme elle le faisait:
      Avec des lentilles, des haricots (à oeil noir comme on l'appelait) et des pois chiche.

      Mais ce repas, je ne le mangerai pas seul: nous le partageons avec nos voisins (ça faisait aussi partie de la coutume!)
      L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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      • #4
        Assegas Amegaz

        Azul fellawen
        I lmend ussegas ajdid 2959 ... ssarameγ-awen dimawlan-nwen d-wid themlem ... ayen ifazen.
        ssaramaγ daγen, assegas aggi ... dassegas ntikli Imaziγen ar-izerfan nsen.
        Assegas Amegaz


        à l'occasion du nouvel an amazigh 2959... je vous souhaite à vous, à vos proches et à tous ceux que vous chérissez ... ce qu'il y a de meilleur.
        je souhaite égallement que cette nouvelle année ... soit celle de la marche des imazighen vers leurs droits
        bonne année
        Dernière modification par Gironimoo, 13 janvier 2009, 20h54.

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        • #5
          Bonjour a tous,

          Bonne et heureuse année. Tous mes voeux.

          Pour ma part ça sera un couscous mouton. Et le traditionnel petit sac de friandises avec une mandarine autour de la famille et des enfants.

          la petite souris.
          un sourire est gratuit alors n'hésitez pas à en distribuer

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          • #6
            Meilleurs voeux

            Assegas Amegaz 2959.
            Bonne et heureuse année à toutes et à tous. Merci imprévisible, que l'année 2959 soit porteuse de bonheur, de paix et de progrès

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            • #7
              Azul fellawen!!!


              Je vous souhaite a tous un très bon Yennayer 2959.....



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              • #8
                Azul
                Assegas Amegaz 2959
                "Tu peux dire à la source d'arrêter de couler, tu peux dire aux oiseaux d'arrêter de chanter, mais tu ne peux pas dire à mon coeur d'arrêter de t'aimer"

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                • #9
                  Bonne année à tous

                  Commentaire


                  • #10
                    bonne année

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                    • #11
                      Je vous souhaite un Bon Yennayer 2959

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                      • #12
                        Excusez ma question, mais pourquoi est-ce l'année 2959 qui est fêtée?

                        C'est par rapport à quoi? Pouvez-vous m'éclairer?

                        Merci
                        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                        • #13
                          Assegas Amegaz
                          La vie comme la respiration, c'est quand elles deviennent pénibles que l'on se rend compte qu'on vit.....Asirem

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                          • #14
                            @zakia

                            Pourquoi célébrer Yennayer ?

                            Un philosophe définissait l'Histoire comme tout ce qui nous reste lorsque nous avons tout perdu. Pour que l'identité, la culture, et par là même toutes les particularités de tout un peuple, ne rejoignent pas le cimetière de Histoire, il convient de maintenir, entretenir et raviver toutes ses composantes. Une telle tâche n'a rien d'ostrasisme : l'Humaité et l'Universel n'étant que la somme des différentes composantes qui constituent ce Monde dans lequel nous vivons.

                            Par ailleurs, étant donné le jeu vérouillé imposé par les différents pouvoirs successifs au sein de Tamazgha, la patrie de notre Peuple, de notre Culture, de notre Histoire et de notre Identité, la Diaspora Amazighe se trouve aujourd'hui de fait investie d'une part de responsabilté liée à la sauvegarde et à la revivification de sa propre identité et de sa propre culture en attendant des lendemains meilleurs. Par conséquent, c'est dans ce double cadre bien défini que s'inscrit la célébration de Yennayer (le nouvel an Amazigh) par la Diaspora Amazighe.

                            Qu'est-ce que Yennayer

                            Yennayer est la fête célébrant le passage au nouvel an par les Imazighen. Ce jour correspond au 13 janvier du calendrier grégorien, devenu universel. À l'instar des autres civilisations dans le Monde (Russe, chinoise, irlandaise, arabe etc.), les Imazighen avaient donc leur propre calendrier bien ancien, basé à la fois sur les changements de saisons et les différents cycles de la végétation qui déterminent les moments cruciaux à l'agriculture, et sur les positionnements des astres comme la lune et le soleil. À l'Arrivée des Romains, un autre calendrier (le calendrier Julien), allait se substituer au calendrier autochtone, qui ne répondait plus aux nouvelles saisons nées des innovations agricoles. Le 13 janvier du calendrier Julien (institué en 45 av. J.-C. par l'Empereur Jules César) correspond donc au 1er janvier du calendrier grégorien actuel (instauré par le pape Grégoire XIII en 1582).

                            Pourquoi le 13 janvier

                            L'avènement de Yennayer de l'an 951 avant Jesus-Christ du calendrier grégorien correspond à un événement politique de portée incommensurable pour les Imazighen. Nombreux dans les différentes armées des Phaarons, les Imazighen allaient peu à peu s'affirmer et influencer les Rois Pharaons. C'est ainsi qu'ils réussirent à arracher leur droit à observer leur propres rites comme les cultes funéraires, pratique spirituelle d'importance capitale à l'époque. Il en fut une qui ne pouvait passer inaperçue, le rite funéraire organisé à la mort de Namart, père de Sheshanq I qui allait bientôt être le fondateur de la XXIIème dynastie pharaonique.

                            En effet, en l'an 950 Av.J., à la mort du Pharaon Psoussenes II, un Amazigh répondant au nom de Sheshnaq accède au statut de Pharaon d'Egypte en soumetant tout le Delta du Nil, ainsi que la grande prêtrise egyptienne sous son autorité, et fonda sa capitale à Bubastis. Auparavant, Chechanq I régnait sur un territoire allant de la partie orientale de la Libye actuelle jusqu'au delta du Nil. il régna sur l'Egypte en tant que Pharaon de 950 jusqu'à 929 av. J.-C.

                            Soussieux de respecter la tradition pharaonique, son fils épousa la princesse Makara, fille du défunt Pssossenes II. En commémorant cet événement, Yennayer devient également le symbole des retrouvailles entre les Imazighen et leur histoire plusieurs fois millénaire, de laquelle ils ont été injustement spoliés depuis maintenant deux millénaires.

                            La célébration de yennayer

                            Pour les Imazighen, Yennayer est d'abord une porte qui s'ouvre sur le nouvel an et appelée 'tabburt useggwass' (la porte de l'année). Sa célébration s'explique par l'importance accordée aux rites et aux superstitions de l'époque dont certaines subsistent encore de nos jours. La période en question attire particuliérement l'attention car la saison correspond à l'approche de la rupture des provisions gardées pour l'hiver. Il convient donc de renouveller ses forces spirituelles en faisant appel aux rites. À cette époque de l'année, le rite doit symboliser la richesse. Ainsi, pour que la nouvelle année entamée soit plus fructifiante et la terre plus fertile, il convient de se purifier et de nettoyer les lieux. On obéit également aux lois rituelles tel que le sacrifice d'un animal (Asfel) sur le seuil de l'année, comme on le fait encore de nos jours sur les fondations d'une nouvelle batisse. Le rituel asfel symbolise l'expulsion des forces et des esprits maléfiques pour faire place sux esprits bénéfiques qui vont nous soutenir l'année durant. Si les moyens le permettent, seront sacrifiés autant de bêtes qu'il y a de membres de famille. La tradition a retenu le sacrifice d'un coq par homme, une poule par femme et les deux ensemble pour les femmes enceintes afin de ne pas oublier le futur bébé. A défaut de viande, chaque membre de famille sera représenté par un oeuf surmontant une couronne de pâtes.

                            Le diner ce jour là sera servi tard et se doit d'être copieux, ce qui aux yeux des Imazighens augurera une année abondante. La viande de l'animal sacrifié y sera servie conformément au rite. Certains ne peuvant se permettre un tel sacrifice, servent de la viande sèche, comme acedluh, gardée pour de pareilles occasions : un Yennayer sans la viande fût-elle sèche n'en était pas un ! Lors du dinner, une cérémonie est prononcée afin de préserver les absents et de faire que l'année soit bonne. Les absents ne seront pas les oubliés du repas : des cuillers disposées par la mère symbolisent leur présence et une proportion symbolique leur sera laissée dans le palat collectif, sensé rassembler toutes les forces de la famille. Après le repas il convient de vérifier si tout le monde a mangé à sa fin. C'est la maîtresse des lieux internes (la grand-mère ou la mère) qui pose la question aux enfants pour savoir s'ils ont mangé à leur fain : la réponse est necca nerwa (oui nous avons mangé et sommes rassasiés). La maitresse des lieux n'oublie pas non plus les proches ou les voisins, lesquelles lui rendent également des aliments différents : il n'est pas de cotume de laisser balader des utensils vides le jour de laawachar (jour béni).

                            La fête garde de sa saveur pendant les quelques jours qui suivent l'événement. Les nouveaux ustensils rangés après la dernière célébration vont redescendre de tareffit (étagère), on prépare lesfenj (des beignets), tighrifin (crêpes), et tout autre plats et gateaux rappelant une saveur rare fût-elle importée. Seront également au rendez-vous les fruits secs amassés ou achetés le reste de l'année, figues sèches, amandes, noisettes, dattes, etc.

                            De nos jours

                            Dans certaines régions d'Algérie, Oran, Beni Zennassen, etc., la célébration de Yennayer n'a rien perdu de sa fraicheur ni de son authenticité. Chez ces dernier, certains s'abstienennet de manger des aliments épicés ou amers par peur de présager une année du même gout. Le repas de Yennayer est conditionné par les récoltes selon les régions mais aussi par les moyens des uns et des autres. Les aliments servis vont symboliser la richesse, la fertilité ou l'abondance. Il est ainsi des irecman (bouillie de blé et de fèves) ou le coeur du palmier chez les beni-Hawa : pas question de rater le repas de bénédiction qu'est celui de Yennayer.

                            Le bon présage de Yennayer fait aussi que l'on lui associe d'autres événements familiaux comme la première coupe de cheveux du dernier né ou le mariage. Récemment encore, on disposait à l'extérieur ou sur le toit des utensils pleins de sel dont le nombre symbolise les mois de l'année, les filles s'amusent à marier leur poupées, on envoie les enfants aux champs afin de cueillir eux-même fruits et légumes.

                            Yennayer dans la Diaspora

                            En terre d'exil, loin des nôtres et des lieux de notre enfance, Yennayer est d'abord l'occasion de nous rencontrer et fêter la nouvelle année dans un bain culturel amazigh. C'est également l'occasion pour nous de nous rappeler notre devoir de lutter pour la survie de notre culture et de notre identité, et d'affirmer ainsi notre présence aux côtés de nos frères et sœurs qui luttent sur place dans un environement qui lui est politiquement hostile. (par Karim Achab)


                            Source: tamazight*****

                            Le nouvel an berbère fête l’arrivée sur le trône d’Egypte d’un Berbère, Sheshnaq I, devenu pharaon et fondateur de la XXIIe dynastie, en l’an 950 avant Jésus-Christ.

                            Assegas Amegaz
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                            • #15
                              FÊTE DE YENNAYER
                              Une date, une histoire

                              Par : ABDENNOUR ABSESSELM

                              À travers l’histoire, pour dater et établir des systèmes dans la division du temps, les peuples se sont référés soit à l’univers extraterrestre (le cosmique), soit aux phénomènes mythologiques (pour ce qui est de la Chine, par exemple), à un événement historique ou encore aux faits religieux. La datation en mois lunaires remonte à très loin. Une première transformation a lieu en l’an 708 de Rome où Jules César harmonise le calendrier lunaire par rapport au cours du soleil. C’est l’apparition du calendrier Julien et la naissance de l’année comptant 365 jours plus 1/4. La deuxième transformation a eu lieu en 1592. En effet, le pape Grégoire XIII constate un retard cumulé de 10 jours. Il réajuste le déséquilibre et décide qu’à partir du jeudi 4 octobre 1582 on passe directement au vendredi 15 octobre de la même année. Le calendrier grégorien voit alors le jour. Voilà pourquoi nous enregistrons 13 jours de plus aujourd’hui par rapport au calendrier Julien. D’après les scientifiques, il subsiste encore une légère erreur de un jour sur 3000 ans. Aujourd’hui “l’horloge” annuelle est universellement la même, mais de par le monde, la célébration de certains rites sous différentes formes a encore cours. Ces traditions revêtent plutôt une marque culturelle utile et nécessaire qui peut expliquer les événements socio-historiques inhérents aux peuples. C’est précisément le cas chez les Berbères qui continuent de célébrer le nouvel an, Yennayer, chaque 12 janvier de l’année grégorienne. Ils ont concilié un événement historique couplé avec la division du temps selon des considérations climatologiques. L’événement historique remonterait à 680 avant J.-C. avec comme première thèse, la présence en Egypte d’un roi berbère du nom de Shesshonk (Chachnaq Ier) qui serait parti, à la tête d’une puissante armée, depuis l’actuelle Tlemcen vers la vallée du Nil dans le Delta en Egypte pour sauver l’empire pharaonien alors menacé par un roi venu d’Ethiopie. On pense que c’est à partir de cette date que les Berbères ont commencé à dater le temps. L’autre thèse nous est rapportée par Malika Hachid dans Les premiers Berbères, entre Méditerranée, Tassili et Nil, selon laquelle l’an zéro amazigh se réfère à 950 av. J.-C., date à laquelle le Berbère Sherhonk (Chachnaq Ier) fut intronisé dans les terres du Delta du Nil en Egypte où il fonda la XXIIe dynastie avec comme capitale Boubastis. Les deux thèses diffèrent très légèrement. Elles font référence à la même date (950 av. J.-C.) et au même personnage historique autour duquel l’événement se rapporte. Partant de ces éléments, l’année berbère atteint aujourd’hui l’an 2956, c’est-à-dire 950 av. J.-C. + 2006 de l’an grégorien. L’autre aspect dans l’organisation du temps chez les Berbères est le calendrier agraire qui est caractérisé par une extrême précision dans la subdivision du temps en saisons. La précision est encore plus prononcée dans l’agencement du jour en 12 segments* établis par les différentes activités de l’homme. Les saisons et les segments du jour portent chacun un nom selon les effets, les influences et les variations du temps qui rythment la vie sédentaire et rurale où l’activité agricole domine l’espace et le temps.
                              Pour la célébration proprement dite de Yennayer, on retiendra que le rituel se rapporte à la préparation d’un dîner, riche et copieux, à base de poulet. Ce qui captive l’attention c’est que la tradition est célébrée de la même façon à travers l’ensemble du vaste territoire de l’Afrique du Nord. Cela est une marque d’une incontestable unité culturelle originelle de la région.



                              * Le jour est segmenté en taflalit ; berrou n lmal ; tifawt ; azal ighiden ; azal imeksawen ; azal qayli ou azal azaylal ; talemmast n was ; azouzbou amectouh ; azouzbou ameqwran ; isemmadhen ; idh et talemmast n yidh.

                              Liberté
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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