De Gaulle disait les juifs sont un peuple d'élite sur de lui et dominateur c'est bien la vérité?
Le Général De Gaulle reçoit à l’Elysée le Grand rabbin de France en 1968/ J'ai tenu à mettre les choses au point. Je n'ai pas mâché mes mots. Je lui ai déclaré: "Notre sympathie pour les Juifs est indiscutable, mais faudrait-il encore que certains ne se sentent pas plus israéliens que français. Leur prise de position en faveur de l'Etat d'Israël est inadmissible." Il m'a alors répondu que cela ne signifiait pas de leur part une double allégeance, qu'ils ne se sentaient pas moins absolument français, mais j'avoue que j'ai peine à le croire. » De Gaulle considérait les Juifs uniquement sous l’angle de la religion. Il ne connaissait pas le fait national juif. « On peut être solidaires entre coreligionnaires sans pour autant abandonner sa nationalité au profit d'une autre. »
Le Général de Gaulle avait mit en garde Israël de ne pas attaquer les Arabes en premier : « Messieurs, dit-il, je vais vous demander de mettre fin à notre séance. Je dois en effet vous quitter, afin de recevoir le ministre des Affaires étrangères d'Israël, M. Eban, qui est de passage à Paris. Mais je veux que vous sachiez ce que je vais lui dire. De toute évidence, vais-je déclarer au ministre d'Israël, vous vous orientez vers la reprise des hostilités. Si vous le faites, vous gagnerez à coup sûr, et sans délai. Mais cela aura trois graves conséquences. D'abord, l'implantation soviétique au Moyen-Orient, et par contrecoup, en Afrique - ce qui n'est pas sans importance pour la France - se développera. L'équilibre mondial s'en trouvera menacé. Deuxième conséquence : dans le monde arabe, les régimes modérés seront découragés et tomberont pour céder la place aux extrémistes. Il s'ensuivra une menace sur le ravitaillement en pétrole de l'Occident, et surtout de l'Europe. Enfin, le problème palestinien, qui n'est encore qu'un problème de réfugiés, deviendra une grande cause nationale. En conclusion, je dirai ceci à M. Eban : Nous ne voulons à Israël que du bien. Les avertissements que nous vous prodiguons doivent être considérés comme des marques d'intérêt et d'amitié. Ne prenez pas le mors aux dents. » Derrière ces propos, la volonté bien claire de De Gaulle de démarquer la France des Etats-Unis, proches d’Israël et d’user de cette position pour éventuellement permettre une percée de la France dans les pays arabe.
Le Général De Gaulle reçoit à l’Elysée le Grand rabbin de France en 1968/ J'ai tenu à mettre les choses au point. Je n'ai pas mâché mes mots. Je lui ai déclaré: "Notre sympathie pour les Juifs est indiscutable, mais faudrait-il encore que certains ne se sentent pas plus israéliens que français. Leur prise de position en faveur de l'Etat d'Israël est inadmissible." Il m'a alors répondu que cela ne signifiait pas de leur part une double allégeance, qu'ils ne se sentaient pas moins absolument français, mais j'avoue que j'ai peine à le croire. » De Gaulle considérait les Juifs uniquement sous l’angle de la religion. Il ne connaissait pas le fait national juif. « On peut être solidaires entre coreligionnaires sans pour autant abandonner sa nationalité au profit d'une autre. »
Le Général de Gaulle avait mit en garde Israël de ne pas attaquer les Arabes en premier : « Messieurs, dit-il, je vais vous demander de mettre fin à notre séance. Je dois en effet vous quitter, afin de recevoir le ministre des Affaires étrangères d'Israël, M. Eban, qui est de passage à Paris. Mais je veux que vous sachiez ce que je vais lui dire. De toute évidence, vais-je déclarer au ministre d'Israël, vous vous orientez vers la reprise des hostilités. Si vous le faites, vous gagnerez à coup sûr, et sans délai. Mais cela aura trois graves conséquences. D'abord, l'implantation soviétique au Moyen-Orient, et par contrecoup, en Afrique - ce qui n'est pas sans importance pour la France - se développera. L'équilibre mondial s'en trouvera menacé. Deuxième conséquence : dans le monde arabe, les régimes modérés seront découragés et tomberont pour céder la place aux extrémistes. Il s'ensuivra une menace sur le ravitaillement en pétrole de l'Occident, et surtout de l'Europe. Enfin, le problème palestinien, qui n'est encore qu'un problème de réfugiés, deviendra une grande cause nationale. En conclusion, je dirai ceci à M. Eban : Nous ne voulons à Israël que du bien. Les avertissements que nous vous prodiguons doivent être considérés comme des marques d'intérêt et d'amitié. Ne prenez pas le mors aux dents. » Derrière ces propos, la volonté bien claire de De Gaulle de démarquer la France des Etats-Unis, proches d’Israël et d’user de cette position pour éventuellement permettre une percée de la France dans les pays arabe.
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