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AMAR GHOUL AUX RESPONSABLES DES CHANTIERS : «Arrêtez vos mises en scène !»
AMAR GHOUL AUX RESPONSABLES DES CHANTIERS :
«Arrêtez vos mises en scène !»
C’est à un ministre des Travaux publics en colère auquel ont dû faire face les responsables des entreprises en charge de la réalisation de certains projets routiers au niveau de la capitale. Amar Ghoul n’a pas caché son irritation devant «les retards et les défaillances» enregistrés sur un certain nombre de chantiers à Alger ayant été au programme de sa visite d’hier. Une sortie qu’il clôturera d’ailleurs par un chapelet d’avertissements et de mises en garde.
Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - «Finie la recréation !» a martelé le ministre en direction du directeur des travaux publics d’Alger et des responsables de l’Entreprise publique des travaux publics (EPTP). «C’est le dernier avertissement que je vous fais. Je veux un nouveau planning des projets pour rattraper le retard, dans les plus brefs délais», at- il poursuivi fermement. «Ceux qui veulent travailler sont les bienvenus. Les autres, s’ils sont incapables de mener convenablement leurs projets, ils n’ont qu’à céder leur place», dira encore le ministre des Travaux publics avant de souligner qu’«un chef de chantier doit faire des sorties inopinées et ne pas attendre la visite du ministre». Même si cet avertissement «concerne toutes les entreprises du secteur, publiques et privées», il a été adressé tout particulièrement à l’EPTP, une entreprise publique en charge, entre autres projets, de la réalisation de l’aménagement des échangeurs entre la rocade sud et la route nationale numéro 8 à l’entrée des Eucalyptus, ainsi que la deuxième tranche du dédoublement de la route nationale 24 entre Heuraoua et Oued- Reghaïa. Alors que les délais d’achèvement pour le premier projet sont fixés à 5 mois, Amar Ghoul ramènera l’échéance à 3 mois. «C’est un projet de seulement 1,2 km et par rapport au délai fixé vous comptez donc avancer à une moyenne de 200 m par mois. C’est très lent pour une entreprise de cette catégorie», relèvera Amar Ghoul. «Je vous donne un mois pour achever le projet. Sinon l’EPTP sera déclassée à la troisième, voire la deuxième catégorie et n’aura plus aucun projet dans le futur», menacera- t-il en rappelant à ce propos que «cette entreprise publique a été favorisée pour obtenir des marchés de plusieurs milliards de gré à gré et ce n’est pas pour autant que ses responsables doivent dormir sur leurs lauriers». Plus loin, c’est la même attitude de mécontentement qu’affichera le ministre des Travaux publics au niveau du projet de dédoublement de la RN 24 dans sa partie confiée à l’EPTP sur 5,5 km. Sur place, il constatera le non-respect de certaines normes dans la réalisation du tronçon routier, notamment l’absence des aménagements des fossés de part et d’autre de la chaussée. Un état de fait qui l’amènera à critiquer les «mises en scène» de certains responsables de chantiers qui, selon lui, «mettent les bouchés doubles à la veille de chaque visite ministériel en ressortant les engins et en remuant la terre» pour donner l’image d’un chantier qui avance. Une mise en scène que le ministre affirme avoir remarquée sur le chantier de dédoublement de la RN11 en y passant par hasard la veille de sa visite d’hier. Un point de la visite qu’il décidera tout simplement d’annuler. «Je ne veux ni bricolage ni mise en scène !» a rappelé Amar Ghoul.
L. M.
«Arrêtez vos mises en scène !»
C’est à un ministre des Travaux publics en colère auquel ont dû faire face les responsables des entreprises en charge de la réalisation de certains projets routiers au niveau de la capitale. Amar Ghoul n’a pas caché son irritation devant «les retards et les défaillances» enregistrés sur un certain nombre de chantiers à Alger ayant été au programme de sa visite d’hier. Une sortie qu’il clôturera d’ailleurs par un chapelet d’avertissements et de mises en garde.
Lotfi Mérad - Alger (Le Soir) - «Finie la recréation !» a martelé le ministre en direction du directeur des travaux publics d’Alger et des responsables de l’Entreprise publique des travaux publics (EPTP). «C’est le dernier avertissement que je vous fais. Je veux un nouveau planning des projets pour rattraper le retard, dans les plus brefs délais», at- il poursuivi fermement. «Ceux qui veulent travailler sont les bienvenus. Les autres, s’ils sont incapables de mener convenablement leurs projets, ils n’ont qu’à céder leur place», dira encore le ministre des Travaux publics avant de souligner qu’«un chef de chantier doit faire des sorties inopinées et ne pas attendre la visite du ministre». Même si cet avertissement «concerne toutes les entreprises du secteur, publiques et privées», il a été adressé tout particulièrement à l’EPTP, une entreprise publique en charge, entre autres projets, de la réalisation de l’aménagement des échangeurs entre la rocade sud et la route nationale numéro 8 à l’entrée des Eucalyptus, ainsi que la deuxième tranche du dédoublement de la route nationale 24 entre Heuraoua et Oued- Reghaïa. Alors que les délais d’achèvement pour le premier projet sont fixés à 5 mois, Amar Ghoul ramènera l’échéance à 3 mois. «C’est un projet de seulement 1,2 km et par rapport au délai fixé vous comptez donc avancer à une moyenne de 200 m par mois. C’est très lent pour une entreprise de cette catégorie», relèvera Amar Ghoul. «Je vous donne un mois pour achever le projet. Sinon l’EPTP sera déclassée à la troisième, voire la deuxième catégorie et n’aura plus aucun projet dans le futur», menacera- t-il en rappelant à ce propos que «cette entreprise publique a été favorisée pour obtenir des marchés de plusieurs milliards de gré à gré et ce n’est pas pour autant que ses responsables doivent dormir sur leurs lauriers». Plus loin, c’est la même attitude de mécontentement qu’affichera le ministre des Travaux publics au niveau du projet de dédoublement de la RN 24 dans sa partie confiée à l’EPTP sur 5,5 km. Sur place, il constatera le non-respect de certaines normes dans la réalisation du tronçon routier, notamment l’absence des aménagements des fossés de part et d’autre de la chaussée. Un état de fait qui l’amènera à critiquer les «mises en scène» de certains responsables de chantiers qui, selon lui, «mettent les bouchés doubles à la veille de chaque visite ministériel en ressortant les engins et en remuant la terre» pour donner l’image d’un chantier qui avance. Une mise en scène que le ministre affirme avoir remarquée sur le chantier de dédoublement de la RN11 en y passant par hasard la veille de sa visite d’hier. Un point de la visite qu’il décidera tout simplement d’annuler. «Je ne veux ni bricolage ni mise en scène !» a rappelé Amar Ghoul.
L. M.
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