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885 morts, dont 275 enfants, et plus de 3.620 blessés: Des bombes au phosphore sur Gh

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  • 885 morts, dont 275 enfants, et plus de 3.620 blessés: Des bombes au phosphore sur Gh

    Des bombes au phosphore sur Ghaza

    Avec l'usage des bombes au phosphore blanc, considérées comme une arme à destruction massive, l'armée israélienne a atteint durant ses derniers raids le paroxysme de sa barbarie. La révélation a été faite hier par le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem, qui a accusé Israël d'avoir commis des crimes de guerre lors de son offensive militaire dans la bande de Ghaza. Selon l'AFP, le chef de la diplomatie syrienne qui animait une conférence de presse commune avec son homologue brésilien, Celso Amorim, a déclaré: «Israël a commis des crimes de guerre en tuant des femmes et des enfants, des secouristes, des journalistes et en utilisant des bombes au phosphore blanc».

    L'utilisation par Israël de bombes au phosphore blanc, depuis le début de son offensive à Ghaza le 27 décembre, a été rapportée jeudi par le quotidien britannique The Times. Le journal dit avoir identifié des obus au phosphore blanc sur des photos de presse montrant des stocks de munitions de l'armée israélienne, prises la semaine passée à la frontière avec Ghaza.

    Sur ces obus, apparaît la mention M825A1, désignant des bombes au phosphore blanc de fabrication américaine, selon le journal. L'armée israélienne utilise ces bombes pour créer des écrans de fumée sur le terrain, explique le Times. Le quotidien dit également détenir des preuves que des civils palestiniens ont été blessés par ces munitions, qui provoquent de graves brûlures. Le Times cite plusieurs membres des services de santé de la ville de Ghaza, qui disent avoir vu ou traité des patients dont ils soupçonnent qu'ils ont été victimes de ces bombes.

    Selon l'AFP, le ministre syrien a également critiqué le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a adopté jeudi la résolution 1860 appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, en estimant que «le Conseil de sécurité aurait dû adopter une résolution contraignante sur un cessez-le-feu en vertu du chapitre VII, qui ferait état également des crimes de guerre commis par Israël». M. Mouallem s'est étonné que «cette instance internationale ne forme pas de commission d'enquête indépendante au sujet de ces crimes». Et de rappeler que «le chapitre VII de la charte de l'ONU donne au Conseil de sécurité un large éventail de moyens, y compris militaires, en cas de menace contre la paix». Au plan diplomatique et des tentatives de faire respecter le cessez-le-feu, M. Mouallem est revenu sur les initiatives tant de son pays que celle des Français, Turcs et Qatarie initiées pour parvenir à un cessez-le-feu, au retrait des forces israéliennes de ce territoire, à une levée du blocus et à l'ouverture des points de passage».

    Sur le terrain, le bilan communiqué par les services d'urgence de Ghaza fait état de 885 Palestiniens tués, dont 275 enfants, et plus de 3.620 blessés depuis le 27 décembre. Une autre source médicale donne le chiffre de 886 morts et 3.698 blessés, au seizième jour des agressions sionistes contre ce territoire palestinien. Selon cette source, un raid mené, hier, par l'aviation militaire israélienne contre une maison à Beit Lahya, dans le nord du territoire, a tué deux femmes et quatre enfants. Par ailleurs, dans les quartiers de Tal al-Hawa et Cheikh Ajiline, à la périphérie sud de Ghaza-ville, dix corps ont été découverts dans des décombres à l'issue de violents combats qui ont eu lieu le même jour à l'aube. Selon une source hospitalière, la journée d'hier a été particulièrement meurtrière avec au total 24 Palestiniens tués, dont des femmes et des enfants, alors qu'une autre source avance le chiffre de 28. Deux policiers égyptiens ont été également blessés dimanche, non loin de la frontière, par des éclats de missiles lors de frappes aériennes israéliennes dans la bande de Ghaza, a annoncé un responsable des services de sécurité égyptiens. «Ils ont été blessés par des éclats de missiles lorsque l'armée de l'air israélienne a bombardé la zone frontalière», a-t-il déclaré, sans préciser la gravité des blessures. Cette intensification de l'offensive israélienne a été affirmée clairement à Tel-Aviv, où des sources militaires indiquent que l'aviation israélienne largue des milliers de tracts en arabe sur Ghaza-ville avertissant la population d'une prochaine intensification des opérations. A Ghaza, la ville martyre, les raids israéliens font rage et comme d'habitude, on prétexte à Tel-Aviv que c'est une riposte aux dizaines de roquettes lancées par les combattants du Hamas sur les territoires occupés. Une délégation du Hamas s'est rendue au Caire pour faire part aux autorités égyptiennes de ses remarques sur l'initiative de sortie de crise du président Hosni Moubarak. Son chef en exil à Damas, Khaled Mechaal, rejette toute négociation d'une trêve, tant que les forces israéliennes ne se retireraient pas du territoire palestinien. Dans la capitale de l'Etat sioniste, le Premier ministre Ehud Olmert a déclaré que l'offensive se rapproche de ses objectifs, mais se poursuivra. De son côté, son vice-ministre à la Défense, Matan Vilnaï, estime que la fin de l'offensive était proche. «La décision du Conseil de sécurité appelant à un cessez-le-feu ne nous donne plus tellement de marge de manoeuvre. Par conséquent, je suppose que nous sommes proches de l'arrêt des actions terrestres et de l'ensemble des opérations d'une manière générale», a-t-il déclaré.

    Enfin et au plan humanitaire, la situation empire avec, comme il est affirmé à l'ONU, 25.000 personnes qui se sont réfugiées dans des centres d'accueil de fortune, installés dans des écoles ou des bâtiments de l'Agence pour l'aide aux réfugiés (Unrwa).

    Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Témoignages de Ghaza

    Les Algériens, touchés au plus profond de leurs âmes, ne sont jamais à court d'idées pour exprimer au peuple de Ghaza la solidarité et la compassion les plus totales face à ce qu'ils endurent comme génocide et massacres. Des numéros de téléphone de citoyens palestiniens vivant sur ce territoire sont échangés de bouche à oreille, ces jours-ci, à Oran et ailleurs.

    C'est ce que nous avons pu faire avec deux familles palestiniennes en format, tout d'abord, le 009708254 et puis en rajoutant deux chiffres au hasard. Une voix, à la fois triste et surprise par ce coup de téléphone, nous répondit à la première tentative. Après les salutations d'usage, ce père de famille ghazaoui de 50 ans dira, d'emblée, ne pas douter du sentiment de fraternité du peuple algérien et de tous les autres peuples arabes et musulmans.

    Invités à témoigner beaucoup plus de son quotidien et de celui de sa famille composée de cinq enfants, il fera savoir que la situation est intenable à cause, en premier lieu de ces incessants bombardements et en deuxième lieu des incertitudes liées à cette situation faite d'escalades toujours plus accentuées. Situation exacerbée par le manque d'eau potable, de nourriture et d'électricité, fera-t-il remarquer.

    «Ce qui est le plus mal à endurer c'est la peur qui se lit sur le visage de mes enfants qui font des cauchemars toutes les nuits et qui n'arrivent plus à vivre normalement; les plus jeunes n'osent plus se détacher de leur mère à cause de la zenana», indique-t-il. La trêve des 3 heures, précisera-t-il est une supercherie (khoudâa) que l'ennemi essaye de faire passer comme le plus beau des gestes humanitaires. Discours de résignation ou de fatalité, ce Ghazaoui qui n'a a pas voulu divulguer ni son identité, ni son lieu de résidence exact, conclut la discussion par un grand merci.

    Un autre numéro, cette fois-ci une femme qui dira avoir eu connaissance de par des voisins de ces appels venant d'Algérie et d'un peu partout de par le monde. Cette mère de famille qui habite Ghaza-ville dira avoir connu des voisins qui ont péri à la suite de ces bombardements parmi lesquels beaucoup d'enfants. Elle dira qu'elle vient de déménager provisoirement chez des proches car une maison mitoyenne à la sienne venait d'être bombardée.

    Elle parlera longuement des conditions de vie qui sont devenues insoutenables et du climat de psychose lié aux effets de cette odeur nauséabonde que dégagent ces bombes à la couleur un peu étrange (rose). Encore une fois, elle remerciera longuement son interlocuteur et tous ceux qui partagent leurs douleurs.

    Ces appels téléphoniques, à défaut d'autres choses, donnent pour le peuple de Ghaza, l'idée qu'ils ne sont pas tout seuls face à l'innommable barbarie d'une entité se prévalant de toutes les vertus.

    Le Quotidien d'Oran

    Commentaire


    • #3
      BEN fabriquons nous aussi des bombes plus puissantes , on pourra leur jeter dessus ......
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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