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Cancer du col de l'utérus : un vaccin efficace

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  • Cancer du col de l'utérus : un vaccin efficace

    Merck vient d'annoncer qu'il a developpe un nouveau vaccin qui permet de neutraliser deux virus (transmissibles par voie sexuelle) responsables de plusieurs cas du cancer de l'Uterus.
    Le vaccin a ete teste sur 12000 femmes et aucune n'a developpe ce cancer. Les chercheur du laboratoire pharmaceutiques sont assez optimistes quant a l'efficacite de leur produit. Ce vaccin serait a prendre chez une fille avant qu'elle ait une vie stexctuelle
    Les Mathematiques Sont La Poesie De La Science

  • #2
    Cancer du col de l'utérus : un vaccin efficace

    Bonjour,

    Effectivement, c’est une bonne nouvelle…Mieux vaut prévenir que guérir, et donc , avec le cancer du col de l’utérus, on est arrivé….
    Un essai vaccinal sur 12 000 femmes, présenté aujourd'hui aux États-Unis, montre une réduction de presque 100% des lésions précancéreuses.


    L'aventure de la lutte contre le cancer du col de l'utérus a commencé il y a plus de cinquante ans, lorsqu'un médecin grec, Papanicolaou, a montré que l'on pouvait dépister les lésions précancéreuses du col de l'utérus par un frottis (examen de quelques cellules obtenues par grattage) avant qu'elles ne se transforment en cancer, et les traiter. Une stratégie qui a fait chuter la mortalité par cancer du col dans les pays riches. Dans les années soixante-dix, des chercheurs allemands ont prouvé que ce cancer, que l'on croyait dû à un dérèglement cellulaire, était lié dans quasiment 100% des cas à un des virus oncogènes de la famille des papillomavirus. La boucle a commencé à être bouclée au début des années 2000, avec la démonstration de la faisabilité d'un vaccin contre ce papillomavirus, responsable de 500 000 cancers dans le monde.
    Les premiers résultats d'un vaste essai vaccinal contre ce cancer, portant sur 25 000 femmes dans 33 pays, sont présentés aujourd'hui aux États-Unis, au congrès annuel de la Société américaine des maladies infectieuses. Ces premières données portent sur les 12 000 premières femmes volontaires pour recevoir ce vaccin, à base de protéine virale, Gardasil, produit par Sanofi-Pasteur-MSD, et qui protégerait contre quatre types différents de papillomavirus (le 6 et le 11, responsables des verrues génitales, le 16 et le 18, impliqués dans plus de 70% des cancers du col de l'utérus). L'infection à papillomavirus oncogène est transmise lors de rapports sexuels. Quatre fois sur cinq, le virus disparaît spontanément. Quand il persiste, s'ensuivent des lésions du col d'une gravité évoluant avec le temps : de bas grade à haut grade (cancer in situ, non invasif) et cancer invasif en quinze ou vingt ans.


    Aucun cas de lésion observé

    Les premiers résultats de cet essai dit de phase 3 portent sur 12 000 femmes âgées de 16 à 26 ans, recevant, après tirage au sort, les unes, trois injections du vaccin, les autres, trois injections «placebo» (produit inactif), et suivies ensuite régulièrement en moyenne pendant dix-sept mois. Le résultat, entre les femmes infectées par le papillomavirus oncogène et celles souffrant de lésions du col dépistées par frottis, est radicalement différent. Ainsi, aucun cas de lésions précancéreuses n'a été observé chez les femmes vaccinées ; pour le groupe «placebo», 21 cas ont été comptabilisés. Après deux ans de suivi, en incluant aussi les femmes qui n'ont pas totalement respecté le protocole, un seul cas de lésions a été observé sur les 5 736 femmes effectivement vaccinées, contre 36 dans le groupe placebo (5 766). Aucun effet secondaire notable n'a été constaté.



    Le cancer invasif du col de l'utérus frappe 3 500 femmes chaque année en France et en tue environ 1 000. Mais, sur les six millions de frottis réalisés chaque année, près de 70 000 révèlent des lésions de haut grade, ou un cancer non invasif nécessitant un traitement par laser ou chirurgie. La prévalence de l'infection à papillomavirus est donc très importante, justifiant qu'on réfléchisse à une vaccination de masse.



    Pour être efficace, un éventuel vaccin devrait être utilisé chez la petite fille, avant le début de la vie sexuelle. «Si les bons résultats se confirment, ce serait plus satisfaisant de prévenir une maladie infectieuse comme le cancer du col par la vaccination plutôt que la traiter par la chirurgie», souligne le docteur Isabelle Cartier (Laboratoire Cartier, Paris). «Les vaccins en cours d'étude ne protègent que contre les papillomavirus de type 16 et 18, responsables d'environ 70% des cancers, précise le docteur Joseph Monsonego (Institut Fournier, Paris). La vaccination, prévention primaire, ne dispensera donc pas du dépistage, prévention secondaire. En revanche, elle devrait diminuer le nombre de frottis anormaux, de biopsies et de cancers.»



    Il reste que 500 000 cancers du col de l'utérus surviennent chaque année dans le monde, essentiellement (80%) dans les pays en voie de développement, où le dépistage n'existe pas et où le vaccin risque d'être trop cher.


    Le laboratoire GlaxoSmithKline développe lui aussi un vaccin du même type que celui de Sanofi-Pasteur-MSD. Aucune autorisation de mise sur le marché n'a été demandée pour l'instant, en Europe comme aux États-Unis. http://www.lefigaro.fr/sciences/20051007.FIG0042.html?074819

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    • #3
      Bonjour,

      Merci Tau_alpha d'avoir initier ce fil, aussi, ça sera bon de rectifier le titre du topic, car le cancer du col est différent du cancer du corps de l'utérus;
      Merci Thirga pour l'article que je trouve intéressant et enréchissant.

      Cette découverte sera intéressante, du moment que le cancer du col de l'utérus est le deuxième cancer de la femme à l'échelle mondiale, mais aussi le cancer le plus fréquent ds les pays en voie de développement.

      Bien que le principale facteur de risque de cancer du col est l'infection à HPV, retrouvé dans plus de 95% des cas, (d'ou l'intérêt du vaccin), il est bon de connaitre les autres facteurs de risque de cette affection:

      ->Kc du col et vie sexuelle:
      *pas de cancer du col chez les femmes vierges.
      *Risque multiplié par 2 si activité sexuelle avant 17 ans.
      *Partenaire sexuels multiples (augmentation du risque proportionnel au nombre de partenaires),
      *Multiparité (> 5 grossesses).

      -> Autres facteurs de risque:
      *Bas niveau socio-économique.
      *Infection à Herpès virus type 2 (HSV2) (rôle de co-facteur à l'invection à papillomavirus).
      *Tabac.
      *Immunodépression: SIDA, cortcicothérapie au long cours.. etc.
      *Pillule oestro-progestative
      *Facteur nutritionnels: carence en vitamine A.

      Quels sont les circonstantes de découverte?
      *Métrorragies faites de sange rouge, indolore, capricieuses, souvent provoquées (post coïtales).
      *Pertes muco-purulents (par infection associée)
      *Dans les formes avancées: doul. perlviennes, cystites..etc.

      Quel est l'age au moment du diagnostic? exceptionnel avant 25 ans; puis augmentation progressive de l'incidence jusqu'à 70 ans.

      merci pour votre lecture.

      ----------------
      En savoir plus: Gynécologie et Obstétrique, B.Courbière-Balansard, X. Carcopino /Ed. Vernazobres et Grego, 2004.
      Le tabac est la première cause de décès évitable dans le monde. Organisation Mondiale de la Santé

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