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L’accès aux soins, un cauchemar au quotidien en Algérie

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  • L’accès aux soins, un cauchemar au quotidien en Algérie

    Les réformes dans le secteur de la santé en Algérie traînent à donner les résultats tant promis par les responsables qui se sont succédé à la tête du ministère de tutelle. Certes, beaucoup de choses ont été faites mais beaucoup reste encore à faire. Beaucoup d’argent a été aussi dépensé pour la réalisation de nouvelles infrastructures et leur équipement en matériel nouveau et moderne.

    La situation reste malheureusement critique aussi bien dans les petites que dans les grandes villes. Elle l’est encore davantage dans les régions enclavées du pays, dans le Sud plus que dans les Hauts Plateaux, malgré toutes les mesures incitatives prises à l’égard des médecins spécialistes notamment. Ces derniers, qui partent dans ces régions presque forcés reviennent au Nord au bout d’une ou de deux années de service civil. «Chacun a ses raisons de partir. Ils ont leur vie privée», se contente de dire un directeur d’hôpital d’une wilaya du Sud.

    L’accès aux soins reste difficile pour de nombreux citoyens à travers le pays. Souvent, ce sont les affinités et le copinage qui règnent en maîtres pour avoir droit à une véritable consultation médicale, une radiographie, une échographie, une intervention chirurgicale… et même pour les accouchements, là où toute une équipe (médecin, sage-femme, infirmiers…) doit faire preuve d’habilité, de courage… mais aussi de compréhension et d’empathie envers des femmes qui risquent leur vie pour en engendrer une autre. «J’avais de grandes douleurs, je me débattais violemment mais personne n’est venu à mon secours», raconte Amina, une jeune maman qui a eu la mauvaise surprise de se retrouver dans un bloc opératoire pour une césarienne qui se termine mal pour son enfant, dans un service de maternité en plein Alger. «L’essentiel est qu’elle soit en vie. Elle est jeune, solide et a toute la vie devant elle pour faire d’autres enfants», dit sa mère comme pour cacher la détresse de sa fille. Beaucoup de familles vivent un cauchemar au moment où elles se rendent dans une structure hospitalière. Qu’il s’agisse d’une petite blessure ou d’un accident grave, on relève des problèmes d’organisation, un manque de communication, l’absence de médecins, de médicaments et, pire que cela, le mépris envers l’homme ou la femme qui se présente pour des soins. «Pourquoi viens-tu à moi ?» Une phrase des plus choquantes que lance un médecin à un malade qui arrive en catastrophe dans son service.

    L’accès aux soins est un problème qui revient dans pratiquement toutes les structures de santé à travers le pays. Le manque de matériel et de médecins et les carences en matière de gestion et de communication n’en sont pas les seules causes. «C’est tout le système de santé qu’il faut revoir», estiment des proches du domaine, dont de nombreux médecins qui n’ont eu de cesse d’appeler à une meilleure prise en charge du corps médical, cette source humaine à la base de tout développement. Et tant que cette source humaine est marginalisée, sous-estimée, pour ne pas dire carrément méprisée, il sera difficile d’aspirer à un grand changement en la matière.

    Les grèves à répétition observées par différents syndicats du secteur -et qui s’annoncent encore plus dures pour les jours à venir- renseignent de façon on ne peut plus claire sur le malaise général qui sévit dans ce secteur.

    Par la Tribune

  • #2
    le systeme de santé en Algérie est malade

    des médecins spécialistes notamment. Ces derniers, qui partent dans ces régions presque forcés reviennent au Nord au bout d’une ou de deux années de service civil. «Chacun a ses raisons de partir. Ils ont leur vie privée», se contente de dire un directeur d’hôpital d’une wilaya du Sud
    ces médecins specialistes ne font pas beaucoup de chose au sud
    ils commencent leurs services civile avec un compte a rebours et en attendant la date de fin ils ne se cassent pas la tete pour demander le materiel necessaire ; et faire leurs travail regulierement ; l'évacuation vers un hopital équipé ou une clinique privé de leurs specialité est la meme avec et sans ces medecin specialiste

    La situation reste malheureusement critique aussi bien dans les petites que dans les grandes villes. Elle l’est encore davantage dans les régions enclavées du pays, dans le Sud plus que dans les Hauts Plateaux
    parceque l'argent du pitrole ne suffit pas le nord ;la grande partie des depenses dans tout les domaines et non seulement la santé se dirige vers le nord ;et le sud ni qu'un fornisseur
    enfin c'est la mal-gestion par excellence

    L’accès aux soins reste difficile pour de nombreux citoyens à travers le pays. Souvent, ce sont les affinités et le copinage qui règnent en maîtres pour avoir droit à une véritable consultation médicale, une radiographie, une échographie, une intervention chirurgicale… et même pour les accouchements, là où toute une équipe (médecin, sage-femme, infirmiers…) doit faire preuve d’habilité, de courage
    c'est pas la faute des medecins ou des infirmier c'est le manque de personnel Et de materiel

    et des centaines des médecins en chomage dans le pays
    pire que cela, le mépris envers l’homme ou la femme qui se présente pour des soins. «Pourquoi viens-tu à moi ?» Une phrase des plus choquantes que lance un médecin à un malade qui arrive en catastrophe dans son service
    cette question est l'étape premiere pour fournir un dossier medical c'est ce qu'on appel le motif d'hospitalisation ou de consultation
    ça ne doit pas etre une phrase choquante c'est toute a fait normal le medecin n'est pas un inspirateur il doit savoir le passée medical de ce malade et les circonstance d'apparition de la symptomatologie actuelle ok?
    Dernière modification par nadia1977, 13 janvier 2009, 00h29.
    "Le bonheur, c'est savoir ce que l'on veut et le vouloir passionnément."

    Commentaire


    • #3
      En effet comme viens de le dire Dr Nadia le systeme de santé est malade en Algerie et l'accé aux soins devient un cauchemar au quotidien :22: même pour le personnel de la santé et j'imagine la souffrance des malades dans les petites villes il y a qq mois je suis tombée sur un document trés intéressant qui relate ce sujet c'est un travail d'un groupre de medecins de ANABA intitulé SYSTEME SANTE EN ALGERIE. ENTRE. REALITES ET PERSPECTIVES. Dr. DAMECHE M.N.. Dr. FRIHA A. Mr. FAOUANI F.. je vous résume l'article :

      Selon cette équipe:

      Situation aggravée par:
      • Recul de l’hygiène publique, dégradation des conditions d’habitats, élargissement des poches de pauvreté, précarité croissante de l’état nutritionnel de certaines couches de la population.
      • Persistance et même recrudescence de certaines maladies ( MTH, Zoonoses).
      • Augmentation des maladies chroniques ( Kc, diabète, path cardio-vasc).
      ETAT GLOBAL DES EFFECTIFS MEDICAUX
      1 Médecin / 900 hab.
      1Ch. Dentiste / 3 700 hab.
      1 Pharmacien / 6 200 hab.

      Constat






      - Cloisonnement des composantes structurelles de la santé.

      - Paupérisation des structures de soins primaires
      • Surcharge au niveau des structures lourdes destinées
      normalement aux soins spécialisés, recherche et formation
      • Déshumanisation des structures et de la prise en charge
      des malades
      • Coût de fct et qualité de soins en perpétuelle détérioration

      - Disparité régionale sur le plan de ressources humaines

      et matérielles






      • Inadaptation des statuts des établissements de santé avec touts les lourdeurs dans fonctionnement et la gestion.

      • Absence de politique de maintenance (+ 30 % des éqpts en panne)
        - Départ massif des praticiens vers le secteur privé auquel s
        ’ajoute une véritable saignée du C.H.U provoquée par la mise en application du temps complémentaire aux conséquences encore non connues.

        - Absence de contrôle et d’évaluation.

        Pour en savoir plus voici le lien :

      http://209.85.229.132/search?q=cache...lnk&cd=9&gl=dz




      juste une précision concernat le sevice civile à ma connaissance c'est 4 ans
      La nature a fait l'homme heureux et bon, mais [...] la société le déprave et le rend misérable.
      Rousseau (Jean-Jacques)

      Commentaire


      • #4
        juste une précision concernat le sevice civile à ma connaissance c'est 4 ans
        merci pour le site dibete
        la durée du service civile est
        1 an dans l'extreme sud
        2 ans dans les autres regions de sud
        "Le bonheur, c'est savoir ce que l'on veut et le vouloir passionnément."

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