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Israël utilise Gaza comme laboratoire pour de nouvelles armes chimiques

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  • Israël utilise Gaza comme laboratoire pour de nouvelles armes chimiques

    Qui aurait pu penser qu’un jour au 21ème siècle, l’humanité aurait enfoui dans son inconscient l’holocauste des nazis perpétrés contre le peuple juif ?

    L’armée israélienne a déclaré qu’elle ne communiquerait aucune information sur les armes qu’elle utilise...

    Au regard de ce qui se passe à Gaza, il est fort à craindre que loin de retenir les leçons du 20ème siècle, l’humanité, ou du moins ce qu’il en reste souffre d’amnésie.

    Car il est inimaginable, avec toute la science, le savoir, les droits, l’évolution que le monde dispose, qu’on puisse permettre à « Israël » et derrière elle les Etats-Unis de poursuivre le massacre de tout un peuple, pis encore, d’en faire un sujet d’expérimentation macabre pour de nouvelles armes chimiques allant du phosphore blanc en passant aux armes à énergie directe, ou aux agents chimiques et biologiques.

    Ainsi, des nuages blancs, ressemblant à ceux dégagés par les bombes au phosphore blanc apparaissent sur les images retransmises par l’agence Ramattan.

    Et le résultat : des corps dont les tissus sont nécrosés sans blessures apparentes ; des corps comme « momifiés » ; des blessés dont les jambes à moitié emportées continuent à se nécroser malgré l’amputation, et qui meurent ; des cas ont été décrits de blessures internes comme celles provoquées par une explosion, mais sans traces d’éclats ; ou bien de cadavres noircis alors qu’ils ne sont pas brûlés, ou d’autres qui avaient été apparemment blessés mais ne semblent pas avoir saigné...

    Le chef des services d’urgences palestiniens à Gaza, le médecin Mouawiya Hassanein, a affirmé que les corps qui sont parvenus à l’hôpital al-Mashfa dans la nuit de Samedi et ce Dimanche, étaient atteints de brûlures au troisième degré non-apparentes. Et le bilan ne cesse de s’alourdir : soit plus de 890 morts, dont 275 enfants et plus de 3620 blessés, dont la moitié a moins de 16 ans.

    Selon un rapport d’experts militaires et médicaux cité par la télévision italienne Rai, les constations cliniques effectuées par des médecins de Gaza, indiquent clairement l’existence, parmi les blessés, de brûlures dues au phosphore : ils sont atteint d’éclats d’obus microscopiques, apparemment chargés de nouvelles substances chimiques qui ont le pouvoir de détruire le système immunitaire humain, causant la mort de tous les blessés de ce genre. D’où le risque de voir le bilan des morts s’alourdir même après un éventuel cessez-le-feu.

    Selon le médecin Mouawiya, le phosphore blanc peut provoquer des brûlures de la peau et endommager le foie, le coeur ou les reins. Pis encore, dans une agglomération comme Gaza, l’effet est désastreux, car le phosphore blanc se propage dans l’air et cause des brûlures au troisième degré chez de nombreux civils.

    Dans un communiqué, l’organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé l’armée d’occupation israélienne d’utiliser des munitions au phosphore blanc dans la bande de Gaza et a souligné le risque que cela représentait pour les civils proches des lieux de combat.

    11 janvier 2009 - Al Manar -
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