"Cela fait longtemps que Shifa a cessé d'être un simple hôpital, tout comme l'UNRWA [Office de secours de l'ONU pour les réfugiés palestiniens] et les services santé ont cessé d'être de simple assistances humanitaires distribuant de la nourriture et des soins", a ajouté l'ancien chef du Shin Bet (les renseignements intérieurs).
Avi Dichter a expliqué que l'hôpital Shifa, situé dans le quartier le plus riche à l'ouest de Gaza-ville, était un lieu de rencontre bien connu des commandants du Hamas qui circulent librement dans l'hôpital, portant parfois des blouses de docteurs.
Dichter a expliqué qu'Israël ne frappait pas l'hôpital pour "des raisons évidentes" : "Shifa se situe au milieu d'une aire très peuplée de Gaza. Il faudrait traverser une population d'un demi-million de Gazouis pour arriver à l'hôpital et arrêter les gens du Hamas. C'est infaisable.
Frapper l'hôpital est hors de question. Il ne nous reste qu'à nous mordre les lèvres."
L'objectif d'Israël reste de mettre fin à la contrebande d'armes vers Gaza. "Cela signifie forcer l'Egypte à faire ce qui aurait dû être accompli ces huit dernières années."
Dichter reste optimiste sur l'aboutissement de cette mission : "Les Egyptiens ne pourront pas fuir leur responsabilité. Je pense que les pressions américaines et européennes les forceront à accomplir leur tâche."a t-il ajoute.
Avi Dichter a expliqué que l'hôpital Shifa, situé dans le quartier le plus riche à l'ouest de Gaza-ville, était un lieu de rencontre bien connu des commandants du Hamas qui circulent librement dans l'hôpital, portant parfois des blouses de docteurs.
Dichter a expliqué qu'Israël ne frappait pas l'hôpital pour "des raisons évidentes" : "Shifa se situe au milieu d'une aire très peuplée de Gaza. Il faudrait traverser une population d'un demi-million de Gazouis pour arriver à l'hôpital et arrêter les gens du Hamas. C'est infaisable.
Frapper l'hôpital est hors de question. Il ne nous reste qu'à nous mordre les lèvres."
L'objectif d'Israël reste de mettre fin à la contrebande d'armes vers Gaza. "Cela signifie forcer l'Egypte à faire ce qui aurait dû être accompli ces huit dernières années."
Dichter reste optimiste sur l'aboutissement de cette mission : "Les Egyptiens ne pourront pas fuir leur responsabilité. Je pense que les pressions américaines et européennes les forceront à accomplir leur tâche."a t-il ajoute.