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A. Ouyahia : Le cap de l'économie libérale est irréversible

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  • A. Ouyahia : Le cap de l'économie libérale est irréversible

    Le cap de l'économie libérale est irréversible c'est en substance ce qu'a affirmé Ahmed Ouyahia à une journaliste du Point à Alger. Il estime que la perte d'emploi de l'accord d'association avec l'UE sera de l'ordre de 500 000 emplois mais que cet accord est bénéfique pour le pays. Il annonce aussi que l'Etat va investir 55 milliards de dollars, plus 5 milliards pour le Sud et les hauts plateaux, d'ici à 2009.
    Il parle de politique intérieur et revient briévement sur les conséquences du réferendum.

    ===
    Le Point : Certains Algériens ne sont pas allés voter, refusant l'amnistie des meurtriers.
    Ahmed Ouyahia : Le président n'a jamais parlé d'amnistie générale. Ceux qui sont reconnus coupables de massacres collectifs sont exclus du pardon. La charte prévoit qu'une loi va instaurer un mécanisme pour les redditions : les services de sécurité remettront ceux qui se rendront à une juridiction. Mais les islamistes partis à l'étranger en 1992, et qui n'ont donc pas commis de crime de sang, doivent être amnistiés. Parmi les dizaines de milliers qui ont été jugés et condamnés, certains seront graciés ; d'autres verront leur peine commuée. Il y avait 21 000 personnes dans le maquis en 1994-1995, il en reste un millier.


    L'Algérie n'a jamais été aussi riche.
    Est-ce un avantage ou un handicap pour faire des réformes ?

    Le cap de l'économie libérale est irréversible. Nous avons signé un accord avec l'Union européenne et allons entrer dans l'OMC. L'ouverture économique avec l'Europe dans sa partie non agricole est bénéfique pour l'Algérie, malgré un passage douloureux qui risque de nous faire perdre 500 000 emplois. Le plus difficile sera quand nous arriverons à l'abolition des droits de douane dans l'agriculture.


    On vous reproche de ne pas profiter de la manne pétrolière pour développer rapidement le pays.

    Notre premier souci est de ne pas nous endetter, mais nous ne gérons pas chichement. L'Etat va investir 55 milliards de dollars, plus 5 milliards pour le Sud et les hauts plateaux, d'ici à 2009. Ce n'est pas une politique d'Harpagon. Mais nous gardons l'oeil sur le tableau de bord, car la situation est factice. En 2004, nous avons vendu, hors hydrocarbures, pour 780 millions de dollars et avons importé pour 18 milliards. Si le cours du pétrole s'effondre et que dans trente ans nous n'en avons plus, ce sera l'Ethiopie ! D'où notre volontarisme pour soutenir l'agriculture et l'industrie. Mais exporter 10 milliards de dollars hors hydrocarbures va nous demander dix ans.


    Le traité d'amitié et de coopération franco-algérien est-il pour bientôt ?

    Nous désirons cet accord et la turpitude de la loi votée le 23 février [consacrant l'aspect bénéfique du colonialisme] ne s'inscrit pas dans le sens de ce que voulaient les deux pouvoirs exécutifs. Nos rapports avec la France sont des meilleurs. La France souhaite un traité dans le même esprit que le traité signé avec l'Allemagne. L'Algérie pense que, pour passer à une étape supérieure, il faut tourner la page du passé. Il existe entre nous suffisamment d'intelligence politique et de savoir-faire diplomatique pour trouver une solution. Le colonialisme est un fléau mondial qui a laissé des lézardes profondes. Et Chirac a dit des choses à Madagascar sur les événements de 1947. Nous n'avons pas le désir de gêner les autorités françaises, mais il faut admettre le passé, et il y aura du côté algérien une réponse digne.

    Source Le point

  • #2
    "Le cap de l'économie libérale est irréversible. Nous avons signé un accord avec l'Union européenne et allons entrer dans l'OMC. L'ouverture économique avec l'Europe dans sa partie non agricole est bénéfique pour l'Algérie, malgré un passage douloureux qui risque de nous faire perdre 500 000 emplois. Le plus difficile sera quand nous arriverons à l'abolition des droits de douane dans l'agriculture."

    ce qui va entraîner des privatisations, avec les conséquences sociales catastrophiques que l'on imagine (ça a d'ailleurs en partie commencé)
    Dernière modification par william, 07 octobre 2005, 23h18.

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    • #3
      Le jour où l'europe se verra imposer par l'OMC l'obligation de cesser ses subventions à ses agriculteurs, l'Algérie sera au première loge pour devenir le grenier de l'europe.
      À ce titre, les altermondialistes d'europe, José Bové en tête, me font bien rire avec leur discours soi-disant humaniste, qui ne fait que protéger les bien-nantis.

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      • #4
        ce qui va entraîner des privatisations, avec les conséquences sociales catastrophiques que l'on imagine (ça a d'ailleurs en partie commencé)
        Exactement william! mais ce qu'il faut savoir, c'est nous étions des pestiférés quand nous avions fait des choix économiques "moins" douleureux pour l'humain ... maintenant, le FMI, BM, OMC et autres terrorites sanguinaires sont passés par là et y a eu partiquement pas de période de transition. Nous étions seuls au monde! empétrés dans une M**** pas possible ! C'est à mon avis la principale cause.

        Espérant que les 500 000 emplois vont être récupérés par le privée... qui, il faut le dire, est beaucoup plus dynamique!

        Cordialement.

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        • #5
          A mon avis la politique de l'etat et son fameux plan quinquenal, aggravera davantage la dilapidation des deniers publiques.
          Imaginez une administration qui gère des milliards, à sa tête un administrateur qui a 5 gosses, une mensualité ne dépassant pas 35.000, 00 DA, que fera t'il ?
          500.000 emplois perdus, c'est vraiment beaucoup.
          L'etat projette d'absorber le chomage avec sa politique ?
          Beaucoup de questions demeurent sans réponses tant que les technocrates à la tête du gouvernement usent des beaux discours sans mesures cohercifs par la suite....c'est vraiment dommage pour notre pays
          Il y a un potentiel enorme, hélas il est mal-exploité.

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          • #6
            revenir a la case de depart

            Ouyahia : “Nous risquons de perdre 500 000 emplois"
            il veu nous ramener a la case de depart je me souviens qu'en 1997 c'etait la meme chose. mon pauvre pays, c'est pas l'argent qui nous manque .......
            Dernière modification par melanco, 08 octobre 2005, 12h05.

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            • #7
              A croire qu'il fait expres... 500000 emplois perdus, se rend il compte des 500000 familles qui seront sans revenus!!
              Comme ds bcp de domaines, ceux decident et qui font des erreurs ne sont jamais ceux qui payent... Triste
              Les Mathematiques Sont La Poesie De La Science

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              • #8
                mais je crois qu'il faut commencer quelque part, l'ouverture sur l'europe va etre tres dificille mais c'est un must.
                il faut mieux le faire maintenant (avec beacoup d'argents et d'investisement public) alors c'est une force de negociation qu'avec un petrole a 8$.
                500 000 jobs c'est beacoup c'est un peus pres 2.5 million de person alors 9% de plus qui vont etre touche c'est grand mais l'etat algerien a des investissement qui vont cree beacoup de nouvaux emploie.

                une ptite question sa fait un ans que j'entend 55 milliard + 5 milliard pour le sud alors un total de 60 milliard $ dans les 5 ans. mais je vois pas de gros projet en vue, il y a toujours des etudes de marche pour les autoroutes et pour cree 1 million d'appartement dans 3 ans soie 250 000 par ans 2006 2009 c'est un peus fort.
                je dis bonne courage esperons.

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                • #9
                  Le plus malheureux dans l'histoire, c'est qu'ils ne font rien pour essayer de mettre en marche l'économie ! J'étais optimiste avec le PNDA (agriculture) où la superfice agricole et les récoltes ont beaucoup augmenté. Mais la suite se fait toujours attendre : pas d'entreprises de transformation ! Par conséquent, les tomates algériennes au lieu de se retrouver dans des boites de tomate concentré ou tomates en dés se retrouvent...à la poubelle !
                  Il faut véritablement anéantir 80% des importateurs pour que la produstion de fasse sur place. Le gouvernement et Boutef en tête, au lieu de parader à droite et à gauche pour des discours stériles, mettez-vous au travail !!!
                  La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                  • #10
                    Un petit rectificatif

                    Alger- Les services du chef du gouvernement ont fait état, samedi, contrairement aux écrits rapportés par l'hebdomadaire français "Le Point", d'un "risque de perte de 50.000 emplois" en raison de "l'ouverture économique de l'Algérie sur l'Europe" et non de "500.000 emplois" tel que rapporté par ce journal. "Il est utile de préciser que l'ensemble des emplois industriels dans les structures de production de marchandises (hors hydrocarbures et bâtiment) ne dépassent pas actuellement 500.000 postes de travail en Algérie", ajoute la même source.
                    [Aps 8/10/05]

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                    • #11
                      Envoyé par Ouyahia
                      Le cap de l'économie libérale est irréversible.
                      Dans plusieurs pays d'Europe, dont la France, le terme "économie libérale" choque et même les politiques de droite évitent de l'utiliser. Chez nous, où la misère est presque partout, le chef du gouvernement jure que le libéralisme est la seule voie possible en Algérie...

                      C'est vrai qu'avec un trésor de guerre de 50 milliards, le chef du gouvernement peut se permettre de chanter le diable et de narguer l'Ethiopie.

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                      • #12
                        Et si c'était vraiment une belle somme que 50 milliards de dollars... Avec le retard qu'a eu l'Algérie depuis le milieu des années 70 (Chadli, corruption, décennie noire, incompétence...), cette somme est "ridicule". Il y a tellement à faire...rien qu'en infrastructure, il faut au moins le triple (routes, autoroutes, hopitaux, écoles...), pour les autres secteurs, c'est la même chose sans compter le poids de la dette (enfin surtout les intérêts)!
                        Il faut que tous les algériens se retroussent les manches et pensent à produire car nous sommes en plein dans "l'économie libérale" qu'on le veuille ou non ! Il faut prendre le train en route sinon on va les rater et bonjour la misère...
                        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                        • #13
                          Je suis choque de le voir dire froidement qu'on va perdre 500000 emplois... Ont-ils demande des dedommagements a l'Europe lors des negociations?
                          Je ne vois sans doute pas assez loin, mais jusqu'a present, seule l'Europe me parrait gagnante dans l'affaire... Qu'avons nous gagne??!


                          D'un autre cote, je prefere qu'il soit realiste, voire limite pessimiste (en nous predisant un avenir a l'ethiopienne), car dependre a ce point du petrole et gaz est casse-gueule... Mais j'espere qu'il travaille pour y remedier...
                          C mieux que des plans quinquenaux de l'ere Chadli ou on ne preparait pas les periodes dures pendant les periodes fastes. Je me souviens du slogan "al 3amal wassarama lidhaman el moutaqbal" de la periode dure et de celui de la periode faste qui incluait le mot "arrakha'" (g oublie la suite )
                          Les Mathematiques Sont La Poesie De La Science

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                          • #14
                            Envoyé par Safyo
                            d'un "risque de perte de 50.000 emplois" en raison de "l'ouverture économique de l'Algérie sur l'Europe" et non de "500.000 emplois"
                            Je te remercie de cette rectification de l'APS , car ce chiffre de 500.000 pertes d'emplois envisagé avec tant de legèreté et de fatalisme me faisait froid dans le dos. 50.000 c'est bien sur toujours de trop mais il y a des zero qui changent tout.

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                            • #15
                              L’adhésion de l’Algérie à (OMC) : les négociations reprendront les 21 et 22 octobre.

                              En évoquant les « Pertes d’emplois, une perte de 50 000 emplois qui sera faite sur 12 ans », Le ministre du Commerce vient donc de confirmer les dires du chef du gouvernement, Il s’est déclaré « optimiste », il estime que l’Algérie n’est pas pressée d’intégrer cet espace commercial, Il trouve qu’il s’agit d’une étape cruciale qu’il faudra aborder sereinement. C’est raisonnable dans un sens ne pas se précipiter. Mais, tout comme vous, je suis étonnée par cette froideur.

                              Le 9e round, les 21 et 22 octobre


                              Les négociations de l’Algérie pour son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) reprendront les 21 et 22 octobre, a annoncé, hier, El Hachemi Djaâboub, ministre du Commerce, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio algérienne.


                              Ce sera ainsi le 9e round qui sera consacré à l’étude et à la négociation du rapport final de l’adhésion de l’Algérie à cette organisation commerciale. Invité de l’émission hebdomadaire de la Chaîne III, « Questions de l’heure », le ministre du Commerce s’est déclaré « optimiste » quant à l’évolution des négociations aussi bien au plan bilatéral que multilatéral. Il a estimé que l’Algérie n’est pas pressée d’intégrer cet espace commercial. Selon lui, il y a des tactiques de négociations et des procédés à respecter pour pouvoir préserver l’intérêt du pays. Il trouve qu’il s’agit d’une étape cruciale qu’il faudra aborder sereinement sans date butoir ni délai. Revenant sur les conséquences ou le résultat de l’entrée en vigueur de l’accord d’association avec l’Union européenne (UE), M. Djaâboub a estimé que jusque-là le marché national n’a pas été perturbé et que les produits européens n’ont pas inondé le marché algérien.

                              Pertes et création d’emplois

                              « Sur les 55 produits contingentés, seuls 7 ont été consommés et les importations émanant de l’espace UE n’ont pas augmenté », a-t-il rassuré. Abordant le risque de perte d’emplois, tel que déclaré par le chef du gouvernement le 6 octobre dernier à l’hebdomadaire Le Point, à savoir un risque de perte de 50 000 emplois, le ministre du Commerce a appuyé cette hypothèse, tout en restant optimiste. « Effectivement, l’Algérie perdra quelque 50 000 emplois sur 12 ans », a-t-il reconnu en insistant sur le chiffre. L’industrie sera le premier secteur à subir ces pertes, particulièrement le secteur du textile, a précisé l’invité de la Chaîne III. Selon lui, ces pertes sont infimes par rapport au nombre d’emplois qui seront générés par l’application de cet accord, sans pour autant donner de chiffres. Le ministre a parlé uniquement de milliers d’emplois qui vont être créés à travers de nouveaux investissements, mais aussi à travers la délocalisation de certaines industries européennes. Un rendez-vous-bilan d’application de cet accord d’association est prévu dans six ans entre les deux parties. Revenant sur les nouvelles dispositions de son département ministériel prises à l’occasion du mois sacré, notamment la directive relative à l’interdiction des vendeurs saisonniers, M. Djaâboub a reconnu que le dispositif mis en place n’a pas fonctionné comme attendu. La preuve, des vendeurs de zalabia pullulent partout depuis le début de Ramadhan. Pourquoi ? Certains de ces vendeurs ont obtenu des autorisations auprès de leur APC. Mais d’autres non. Selon le ministre, les services du contrôle de la qualité sont sur le terrain, et à chaque infraction il prennent les dispositions nécessaires et les sanctions requises. Mais il a reconnu que cela demeure insuffisant. La directive n’a pas été suivie. Pour le ministre, cela est dû au comportement des citoyens qui tarde à changer, mais aussi à un léger déficit en agents de contrôle qui sont au nombre de 2300 hommes en attendant le recrutement de 1500 autres. Il y a aussi des APC qui ne respectent pas la directive en délivrant des autorisations à des vendeurs saisonniers. M. Djaâboub a précisé, à cet effet, que « le président de l’APC qui enfreint à cette loi doit rendre des comptes à sa tutelle ». Il a affirmé que la répression de la fraude va se poursuivre sans relâche. Il a évoqué ainsi de nouvelles dispositions introduites dans la loi de finances pour 2006.

                              Déficit

                              Evoquant le commerce informel, le ministre a indiqué que plus de 50% des échanges commerciaux échappent à l’Etat, car ils se font dans l’informel. « 70% des produits agricoles sont vendus hors du circuit formel », a-t-il précisé. M. Djaâboub trouve que la première raison qui favorise l’expansion du secteur informel est le manque d’édifices commerciaux dignes de ce nom. Pour lui, l’Etat est, aujourd’hui, absent sur la sphère commerciale. Car, ajoutera-t-il, « il est de la mission du gouvernement d’organiser des espaces du commerce ». Il a évoqué ainsi la nécessité d’une étude globale et détaillée en vue de réaliser des marchés de proximité... « Nous allons réaliser une centaine de marchés couverts afin de résorber un tant soit peu ce phénomène qui constitue un danger pour le consommateur et une perte considérable pour le Trésor public, car il échappe à tout contrôle », a-t-il souligné, estimant qu’il faudra consentir plus d’efforts et dégager plus de moyens pour pouvoir éradiquer ce phénomène. Il regrette que « sur les 55 milliards de dollars dégagés pour appuyer la relance économique, le secteur du commerce n’a bénéficié que de 10 milliards de dinars ». Cet argent, selon le ministre, sera consacré à la construction d’une centaine de marchés couverts par an dans des places bien situées. Un programme qui s’étalera sur cinq ans et qui permettra, toujours selon lui, la création de 10 000 emplois. « A travers ce programme, nous allons proposer quelque chose de mieux pour ceux qui activent dans le secteur informel, qui ne refuseront sûrement pas de s’installer dans ces nouveaux espaces », a-t-il soutenu. Abordant le chapitre relatif à l’import-export, M. Djaâboub a annoncé l’augmentation des importations. Cette année, elles seront, selon lui, de l’ordre de 20 à 21 milliards de dollars, alors qu’elles étaient de l’ordre de 18 milliards de dollars l’année précédente. Le ministre du Commerce a expliqué cette augmentation par la demande croissante du pays en équipements, car il y a beaucoup de projets en construction et des investissements. Mais il a reconnu qu’il y a des produits superflus qu’on peut ne pas importer. D’après lui, « il y a 32 000 importateurs et 400 exportateurs dont 150 seulement sont dignes de ce nom ». Il a parlé également de mesures interdisant à une personne physique de faire de l’importation. Concernant la tendance mercuriale durant ces sept premiers jours du Ramadhan, M. Djaâboub a estimé que les prix de différents produits sont restés stables.
                              http://www.elwatan.com/2005-10-11/2005-10-11-27999

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