Algérie : la situation à Gaza provoque une escalade verbale à l’Assemblée nationale
Par sonia lyes ,
La question palestinienne a réussi à provoquer quelques tensions entre les députés de l'Assemblée nationale. Lors de la séance du lundi 12 janvier, consacrée à l'examen du projet de loi modifiant et complétant le code pénal, deux partis politiques, le PT de Louisa Hanoune et le MSP tendance de l'ancien ministre Menasra, ont proposé de changer l'ordre du jour pour consacrer les débats à la situation en Palestine.
Et contrairement à ce qu'on aurait pu croire, la proposition n'a pas fait l'unanimité dans l'Hémicycle. Premier à avoir dit non : le président de l'Assemblée, Abdelaziz Ziari, dont le parti, le FLN, ne cesse pourtant depuis le début du conflit de multiplier les déclarations quasi-guerrières à l'égard d'Israël et de l'Occident. Explication : « On ne va pas donner l'occasion à une minorité de s'attaquer au Hamas» palestinien, a expliqué M. Ziari, allusion sans doute au RCD de Saïd Sadi.
Suite à ce refus, les deux partis, le PT et le MSP, se sont retirés de la plénière. Le MSP est sorti à l'extérieur exprimer son soutien aux abords de l'édifice et le PT s'est contenté de vociférer dans les travées. A la fin de la séance, une motion dénonçant l'invasion « sioniste » a été adoptée par les députés présents. Un texte dénoncé toutefois par le RCD qui, selon un député, n'a pas été consulté.
Par sonia lyes ,
La question palestinienne a réussi à provoquer quelques tensions entre les députés de l'Assemblée nationale. Lors de la séance du lundi 12 janvier, consacrée à l'examen du projet de loi modifiant et complétant le code pénal, deux partis politiques, le PT de Louisa Hanoune et le MSP tendance de l'ancien ministre Menasra, ont proposé de changer l'ordre du jour pour consacrer les débats à la situation en Palestine.
Et contrairement à ce qu'on aurait pu croire, la proposition n'a pas fait l'unanimité dans l'Hémicycle. Premier à avoir dit non : le président de l'Assemblée, Abdelaziz Ziari, dont le parti, le FLN, ne cesse pourtant depuis le début du conflit de multiplier les déclarations quasi-guerrières à l'égard d'Israël et de l'Occident. Explication : « On ne va pas donner l'occasion à une minorité de s'attaquer au Hamas» palestinien, a expliqué M. Ziari, allusion sans doute au RCD de Saïd Sadi.
Suite à ce refus, les deux partis, le PT et le MSP, se sont retirés de la plénière. Le MSP est sorti à l'extérieur exprimer son soutien aux abords de l'édifice et le PT s'est contenté de vociférer dans les travées. A la fin de la séance, une motion dénonçant l'invasion « sioniste » a été adoptée par les députés présents. Un texte dénoncé toutefois par le RCD qui, selon un député, n'a pas été consulté.
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