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Le gouvernement saoudien a dénoncé lundi l'"extermination raciale" des Palestiniens par Israël à Gaza et a dit miser sur Barack Obama pour traiter la question proche-orientale plus sérieusement et objectivement que ses prédécesseurs.
"Le cabinet estime que l'extermination engagée par Israël à l'encontre du peuple palestinien de Gaza dépouille les dirigeants israéliens de toute humanité et ravale leur politique au rang de l'extermination raciale", rapporte l'agence de presse saoudienne SPA.
Mais, dans un communiqué, le gouvernement de Ryad "exprime son optimisme après les déclarations du président élu Barack Obama qui s'est dit affecté par la tragédie humanitaire à Gaza et prêt à agir immédiatement et méthodiquement pour trouver une solution équitable à la question palestinienne".
De source médicale à Gaza, on fait état de plus de 900 Palestiniens tués, dont au moins 380 civils, et plus de 3.600 autres blessés depuis le début de l'intervention israélienne, le 27 décembre.
Obama a déclaré dimanche que le bilan des perte civiles à Gaza lui "fendaient le coeur" et jugé "important que les Etats-Unis s'engagent et s'impliquent immédiatement" dans la recherche d'une solution politique en tant que "tierce partie qui jouit de la confiance de tous".
Les Etats arabes modérés, dont l'Arabie, se plaignent de longue date de la partialité de Washington envers Israël, mais Ryad dit "attendre impatiemment "une nouvelle administration américaine qui soit plus sérieuse, plus objective et plus indépendante dans son approche de la question palestinienne".
L'Arabie sadouite s'est abstenue d'imputer directement au Hamas la responsabilité dans la crise actuelle mais le mouvement islamiste, dont Israël a dit vouloir faire cesser les tirs de roquettes, a été accusé dans les médias nationaux de s'aligner sur l'Iran.
Les autorités saoudiennes ont réuni près de 27 millions de dollars pour venir en aide aux Gazaouis. Cette mobilisation, qualifiée de "protestation par la charité", est la seule forme de manifestation contre l'offensive israélienne autorisée dans le royaume.
"Le tapage n'est pas utile mais dérisoire alors que l'argent aide", a déclaré le grand mufti d'Arabie Abdelaziz al Cheikh.
source : Reuters
"Le cabinet estime que l'extermination engagée par Israël à l'encontre du peuple palestinien de Gaza dépouille les dirigeants israéliens de toute humanité et ravale leur politique au rang de l'extermination raciale", rapporte l'agence de presse saoudienne SPA.
Mais, dans un communiqué, le gouvernement de Ryad "exprime son optimisme après les déclarations du président élu Barack Obama qui s'est dit affecté par la tragédie humanitaire à Gaza et prêt à agir immédiatement et méthodiquement pour trouver une solution équitable à la question palestinienne".
De source médicale à Gaza, on fait état de plus de 900 Palestiniens tués, dont au moins 380 civils, et plus de 3.600 autres blessés depuis le début de l'intervention israélienne, le 27 décembre.
Obama a déclaré dimanche que le bilan des perte civiles à Gaza lui "fendaient le coeur" et jugé "important que les Etats-Unis s'engagent et s'impliquent immédiatement" dans la recherche d'une solution politique en tant que "tierce partie qui jouit de la confiance de tous".
Les Etats arabes modérés, dont l'Arabie, se plaignent de longue date de la partialité de Washington envers Israël, mais Ryad dit "attendre impatiemment "une nouvelle administration américaine qui soit plus sérieuse, plus objective et plus indépendante dans son approche de la question palestinienne".
L'Arabie sadouite s'est abstenue d'imputer directement au Hamas la responsabilité dans la crise actuelle mais le mouvement islamiste, dont Israël a dit vouloir faire cesser les tirs de roquettes, a été accusé dans les médias nationaux de s'aligner sur l'Iran.
Les autorités saoudiennes ont réuni près de 27 millions de dollars pour venir en aide aux Gazaouis. Cette mobilisation, qualifiée de "protestation par la charité", est la seule forme de manifestation contre l'offensive israélienne autorisée dans le royaume.
"Le tapage n'est pas utile mais dérisoire alors que l'argent aide", a déclaré le grand mufti d'Arabie Abdelaziz al Cheikh.
source : Reuters