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Certains récipients utilisés dans les laboratoires ou pour conserver des médicaments peuvent relâcher des molécules qui perturbent les essais. C'est, selon un article publié dans le numéro du janvier du mensuel La Recherche , une réalité à prendre en compte dans les expériences et en médecine. Ce problème est mis en parallèle avec les récentes polémiques concernant la présence de bisphénol A dans les biberons et donc, l'absence de "neutralité" des récipients en plastique.
"Des chercheurs de l'université d'Edmonton au Canada et d'Atlanta aux États-Unis viennent de le découvrir à leurs dépens : leurs expériences sur des protéines donnaient des résultats surprenants, peut-on lire dans la revue. Ils ont suspecté les tubes à essai en plastique dans lesquels ils réalisaient leurs études." Et ils ont fini par démontrer que ces récipients étaient susceptibles de relarguer un désinfectant et un lubrifiant, auparavant utilisés, et que cela bloquait l'action des protéines sur lesquelles ils travaillaient.
C'est d'ailleurs pour cette raison que certains spécialistes préfèrent employer du verre pour leurs expériences et pour le conditionnement de leurs médicaments liquides. Mais, précise l'un d'eux, "le verre libère des ions qui modifient parfois l'acidité des solutions". Il n'empêche que ces produits sont moins nombreux et mieux connus que ceux provenant du plastique. Et même si le récipient reste inerte, son état de surface jouerait quand même un rôle, car les protéines contenues dans certains médicaments interagissent avec cette surface, ce qui modifie légèrement leur forme. Et parfois leurs propriétés. Bref, il n'existe pas de récipient universel qui conviendrait à toutes les molécules.
Par le point
"Des chercheurs de l'université d'Edmonton au Canada et d'Atlanta aux États-Unis viennent de le découvrir à leurs dépens : leurs expériences sur des protéines donnaient des résultats surprenants, peut-on lire dans la revue. Ils ont suspecté les tubes à essai en plastique dans lesquels ils réalisaient leurs études." Et ils ont fini par démontrer que ces récipients étaient susceptibles de relarguer un désinfectant et un lubrifiant, auparavant utilisés, et que cela bloquait l'action des protéines sur lesquelles ils travaillaient.
C'est d'ailleurs pour cette raison que certains spécialistes préfèrent employer du verre pour leurs expériences et pour le conditionnement de leurs médicaments liquides. Mais, précise l'un d'eux, "le verre libère des ions qui modifient parfois l'acidité des solutions". Il n'empêche que ces produits sont moins nombreux et mieux connus que ceux provenant du plastique. Et même si le récipient reste inerte, son état de surface jouerait quand même un rôle, car les protéines contenues dans certains médicaments interagissent avec cette surface, ce qui modifie légèrement leur forme. Et parfois leurs propriétés. Bref, il n'existe pas de récipient universel qui conviendrait à toutes les molécules.
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