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Béjaïa a renoué, hier lundi, avec les manifestations de rue à l’occasion de la célébration de Yennayer, le Nouvel An amazigh correspondant au 12 janvier de chaque année.
Plusieurs milliers d’étudiants ont participé à la marche à laquelle a appelé la coordination estudiantine de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa pour réclamer l’officialisation de tamazight et du Nouvel An berbère. Emblème national déployé avec une large banderole où l’on pouvait lire «Non au troisième mandat de Bouteflika», la manifestation estudiantine s’ébranla vers 10 heures du campus universitaire Targa-Ouzemour. La procession humaine, bruyante et colorée, a entonné, durant tout le parcours menant vers le siège de la wilaya, point de chute de la manifestation, des chants et des mots d’ordre fustigeant le pouvoir. «Pouvoir assassin !», «Bouteflika, Ouyahia, houkouma irhabia !», «Kabylie chouhada !» ou encore «On n’a pas besoin d’un autre mandat de Bouteflika !» ont été autant de slogans repris à tue-tête par les marcheurs. Lors d’une prise de parole improvisée devant le siège de la wilaya, plusieurs étudiants, représentant les différents comités des résidences de l’université Abderrahmane-Mira organisateurs de la manifestation, ont défilé à la tribune pour réitérer leurs principales revendications, à savoir l’institutionnalisation de tamazight et la reconnaissance officielle de Yennayer comme journée chômée et payée au même titre que toutes les autres fêtes. Il convient de noter que l’ensemble des établissements scolaires ont fermé hier leurs portes à travers toute la région de Béjaïa. De nombreuses festivités culturelles ont été également mises sur pied par le mouvement associatif local, pour célébrer le nouvel an berbère, dans plusieurs municipalités de la wilaya.
- Le soir
Plusieurs milliers d’étudiants ont participé à la marche à laquelle a appelé la coordination estudiantine de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa pour réclamer l’officialisation de tamazight et du Nouvel An berbère. Emblème national déployé avec une large banderole où l’on pouvait lire «Non au troisième mandat de Bouteflika», la manifestation estudiantine s’ébranla vers 10 heures du campus universitaire Targa-Ouzemour. La procession humaine, bruyante et colorée, a entonné, durant tout le parcours menant vers le siège de la wilaya, point de chute de la manifestation, des chants et des mots d’ordre fustigeant le pouvoir. «Pouvoir assassin !», «Bouteflika, Ouyahia, houkouma irhabia !», «Kabylie chouhada !» ou encore «On n’a pas besoin d’un autre mandat de Bouteflika !» ont été autant de slogans repris à tue-tête par les marcheurs. Lors d’une prise de parole improvisée devant le siège de la wilaya, plusieurs étudiants, représentant les différents comités des résidences de l’université Abderrahmane-Mira organisateurs de la manifestation, ont défilé à la tribune pour réitérer leurs principales revendications, à savoir l’institutionnalisation de tamazight et la reconnaissance officielle de Yennayer comme journée chômée et payée au même titre que toutes les autres fêtes. Il convient de noter que l’ensemble des établissements scolaires ont fermé hier leurs portes à travers toute la région de Béjaïa. De nombreuses festivités culturelles ont été également mises sur pied par le mouvement associatif local, pour célébrer le nouvel an berbère, dans plusieurs municipalités de la wilaya.
- Le soir