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Le FLN continue d’exercer son forcing pour convaincre l’ancien leader d’El-Islah Abdallah Djaballah de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle qui aura lieu en avril 2009. Après sa rencontre avec Abdelaziz Belkhadem, c’est au tour du vice-président du Conseil de la nation et membre influent au FLN, Abderrezak Bouhara, de rencontrer une seconde fois Djaballah. Cette rencontre a eu lieu il y a quelques jours dans un grand hôtel d’Alger en présence de deux autres fidèles lieutenants de Djaballah.
Pour le convaincre, le FLN lui a garanti le soutien de sa base et promis de l’aider dans la collecte des 75 000 signatures réparties sur 25 wilayas. Pour l’instant, le concerné n’aurait rien envisagé ni décidé d’aucune stratégie. Une chose est sûre : il ne portera pas l’étendard des deux partis islamistes Ennahda et El-Islah, même si ces formations se disent prêtes à le soutenir dans le cas où il déciderait de se présenter à cette élection.
Selon un membre proche de Djaballah, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2004 se verrait bien dans la peau d’un indépendant pour barrer la route à ses deux rivaux, Ennahda et El-Islah, dans l’espoir de leur couper l’herbe sous les pieds en cas de bon résultat électoral.
En effet, un retour aux commandes de l’un des deux partis est à exclure, selon ce proche qui a ajouté que Djaballah serait «très déçu» de la situation actuelle de ces partis qui ont peiné à réunir 5 % lors des dernières législatives.
Aussi, envisage-t-il sérieusement de lancer pour la troisième fois un mouvement politique qui absorberait la majorité des militants de ces deux partis. Les observateurs de la scène politique s’étonnent du fait que Djaballah ne se soit pas empressé de se porter candidat. Il n’a d’ailleurs pas encore retiré les fameux formulaires du ministère de l’Intérieur, alors qu’il multiplie les contacts directs avec les militants qui lui sont restés fidèles, en prévision de la création d’un nouveau parti. Ce qui expliquerait d’ailleurs sa rencontre avec le secrétaire général du FLN et le mutisme total qui a entouré cette dernière.
Une campagne électorale et un bon score à la présidentielle de 2009 seraient pour lui un moyen de rebondir sur la scène politique et, par conséquent, d’affaiblir le parti El-Islah emmené par Djahid Younsi, élu lors du dernier congrès électif qui s’est tenu en juin 2005.
Le mouvement de dissidence tire sa légitimité de la décision de justice qui a donné gain de cause aux opposants à la ligne du président. Personne ne croit cependant qu’il aura la moindre chance d’être élu. Pourra-t-il au moins, à l’avenir, peser sur la vie politique ? Il lui faudra pour cela recueillir plus de 5 % des suffrages, ce qui lui permettra de négocier dans de bonnes conditions avec la future équipe présidentielle.
- Le Jeune Independant
Pour le convaincre, le FLN lui a garanti le soutien de sa base et promis de l’aider dans la collecte des 75 000 signatures réparties sur 25 wilayas. Pour l’instant, le concerné n’aurait rien envisagé ni décidé d’aucune stratégie. Une chose est sûre : il ne portera pas l’étendard des deux partis islamistes Ennahda et El-Islah, même si ces formations se disent prêtes à le soutenir dans le cas où il déciderait de se présenter à cette élection.
Selon un membre proche de Djaballah, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2004 se verrait bien dans la peau d’un indépendant pour barrer la route à ses deux rivaux, Ennahda et El-Islah, dans l’espoir de leur couper l’herbe sous les pieds en cas de bon résultat électoral.
En effet, un retour aux commandes de l’un des deux partis est à exclure, selon ce proche qui a ajouté que Djaballah serait «très déçu» de la situation actuelle de ces partis qui ont peiné à réunir 5 % lors des dernières législatives.
Aussi, envisage-t-il sérieusement de lancer pour la troisième fois un mouvement politique qui absorberait la majorité des militants de ces deux partis. Les observateurs de la scène politique s’étonnent du fait que Djaballah ne se soit pas empressé de se porter candidat. Il n’a d’ailleurs pas encore retiré les fameux formulaires du ministère de l’Intérieur, alors qu’il multiplie les contacts directs avec les militants qui lui sont restés fidèles, en prévision de la création d’un nouveau parti. Ce qui expliquerait d’ailleurs sa rencontre avec le secrétaire général du FLN et le mutisme total qui a entouré cette dernière.
Une campagne électorale et un bon score à la présidentielle de 2009 seraient pour lui un moyen de rebondir sur la scène politique et, par conséquent, d’affaiblir le parti El-Islah emmené par Djahid Younsi, élu lors du dernier congrès électif qui s’est tenu en juin 2005.
Le mouvement de dissidence tire sa légitimité de la décision de justice qui a donné gain de cause aux opposants à la ligne du président. Personne ne croit cependant qu’il aura la moindre chance d’être élu. Pourra-t-il au moins, à l’avenir, peser sur la vie politique ? Il lui faudra pour cela recueillir plus de 5 % des suffrages, ce qui lui permettra de négocier dans de bonnes conditions avec la future équipe présidentielle.
- Le Jeune Independant