Outil fondamental en cardiologie, l'électrocardiogramme (ECG) est en quelque sorte considéré comme le miroir parfait de notre activité électrique cardiovasculaire.
Or, cette technologie ne serait pas totalement fiable pour prédire la survenue de troubles cardiaques chez les patients susceptibles de souffrir d'une angine de poitrine, si on en croit les récents travaux d'un groupe de chercheurs britanniques.
L'étude s'est penchée sur 8 176 participants se plaignant de maux au niveau du thorax et, de surcroît, qui subissaient leur premier examen médical en cause d'une potentielle cardiopathie. Chacun d'entre eux a dû se soumettre à un électrocardiogramme au repos, tandis que 4 873 de ces individus en ont effectué un à l'activité également.
Au terme des 2 années et demie de recherche, les scientifiques en sont venus à la conclusion que les examens d'électrocardiogramme au repos n'étaient pas plus efficaces que les tests médicaux de routine pour prévoir l'apparition d'une maladie du coeur.
Les résultats ont démontré que les épreuves d'ECG à l'effort avaient permis de prédire les maladies cardiaques à un taux 5 % plus important que celui de l'électrocardiogramme au repos. Ainsi, une proportion de 47 % des cardiopathies sévères ou mortelles s’est déclarée chez des personnes dont les performances d'ECG à l'activité étaient tout à fait normales.
Pour le docteur Anil Nigam, cardiologue à l'Institut de Cardiologie de Montréal, peu importe que l'électrocardiogramme ne soit pas le meilleur instrument de prédiction, il n'en demeure pas moins que les autorités médicales ne cesseront pas de l'utiliser, notamment parce qu'il est pratique et absolument abordable.
Il note cependant que des appareils plus efficaces qui permettraient de mieux prévoir la susceptibilité d'un individu à être touché par une affection cardiaque sévère devraient effectivement être élaborés.
La recherche est publiée dans le British Medical Journal.
Source: Passeportsanté
Or, cette technologie ne serait pas totalement fiable pour prédire la survenue de troubles cardiaques chez les patients susceptibles de souffrir d'une angine de poitrine, si on en croit les récents travaux d'un groupe de chercheurs britanniques.
L'étude s'est penchée sur 8 176 participants se plaignant de maux au niveau du thorax et, de surcroît, qui subissaient leur premier examen médical en cause d'une potentielle cardiopathie. Chacun d'entre eux a dû se soumettre à un électrocardiogramme au repos, tandis que 4 873 de ces individus en ont effectué un à l'activité également.
Au terme des 2 années et demie de recherche, les scientifiques en sont venus à la conclusion que les examens d'électrocardiogramme au repos n'étaient pas plus efficaces que les tests médicaux de routine pour prévoir l'apparition d'une maladie du coeur.
Les résultats ont démontré que les épreuves d'ECG à l'effort avaient permis de prédire les maladies cardiaques à un taux 5 % plus important que celui de l'électrocardiogramme au repos. Ainsi, une proportion de 47 % des cardiopathies sévères ou mortelles s’est déclarée chez des personnes dont les performances d'ECG à l'activité étaient tout à fait normales.
Pour le docteur Anil Nigam, cardiologue à l'Institut de Cardiologie de Montréal, peu importe que l'électrocardiogramme ne soit pas le meilleur instrument de prédiction, il n'en demeure pas moins que les autorités médicales ne cesseront pas de l'utiliser, notamment parce qu'il est pratique et absolument abordable.
Il note cependant que des appareils plus efficaces qui permettraient de mieux prévoir la susceptibilité d'un individu à être touché par une affection cardiaque sévère devraient effectivement être élaborés.
La recherche est publiée dans le British Medical Journal.
Source: Passeportsanté
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