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Très forte résistance palestinienne à l’entrée de la ville de Gaza
Des combats ont été signalés dans le nord de la bande de Gaza et à la périphérie de la ville de Gaza après qu’Israël ait décidé d’envoyer réservistes en renfort pour dans le territoire en appui de ses forces terrestres.
Les affrontements ont fait craindre ce lundi qu’Israël ait l’intention de pénétrer dans les centres urbains où se trouve une forte densité de population alors que l’offensive est entrée dans son 17ème jour.
Sherine Tadros d’Al Jazeera, rapporte de la ville de Gaza : « Nous avons eu des combats au nord, à l’est et au sud de la ville de Gaza ... Nous assistons clairement à une intensification des opérations terrestres ».
« Il y a des coups de feu entre les soldats israéliens et les combattants palestiniens dans les quartiers est de Jabaliya et Touffah. Nous avons également appris de témoins directs que plusieurs maisons ont été démolies dans le nord, à Beit Hanoun et dans d’autres zones. »
Plus de 900 Palestiniens ont été assassinés, dont 277 enfants et 95 femmes, depuis qu’a commencé l’opération israélienne le 27 Décembre et il y a des craintes qu’une offensive dans des zones urbaines ne cause encore plus de victimes.
Bombardements aériens
L’armée israélienne a déclaré que des raids aériens ont été effectués sur au moins 25 cibles dans la bande de Gaza.
Toutefois, des combattants palestiniens ont continué à tirer des roquettes à travers la frontière vers le sud d’Israël, malgré que l’objectif déclaré de l’offensive en cours soit de mettre fin à ces attaques, et le Hamas a communiqué qu’il continuerait à résister aux troupes israéliennes dans la bande de Gaza.
« La résistance palestinienne se tient fermement sur le champ de bataille comme sur le champ politique », a déclaré Khaled Meshal, le leader politique du Hamas en exil.
« La résistance ne peut pas être brisée en face de l’agression israélienne, ni de notre détermination, malgré les profondes blessures, les grandes douleurs, les meurtres, les destructions, les peines et les massacres. »
Diplomatie égyptienne
Amos Gilad, un haut responsable israélien, devait assister à des discussions sur un plan égyptien pour un cessez-le-feu ce lundi, mais il a retardé sa visite et la radio israélienne a émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’une manoeuvre pour faire pression sur le Hamas.
Le plan égyptien en plusieurs points appelle à une trêve immédiate pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, à des pourparlers sur l’ouverture des passages vers Gaza, à la prise de mesures pour stopper la contrebande d’armes, et à la relance des efforts de réconciliation entre Palestiniens.
Salam Fayyad, le premier ministre palestinien dont les compétences sont limitées à la Cisjordanie, a déclaré que l’initiative égyptienne offrait le meilleur espoir de paix.
« Ne pas accepter l’initiative égyptienne ne doit pas être une option », at-il dit. « Celui qui refuse, ou réserve son avis ou traîne les pieds sur cette initiative devra s’en expliquer, et en particulier devant la population de Gaza. »
Osama Hamdan, un dirigeant du Hamas au Liban, a déclaré à Al Jazeera que le groupe palestinien discutait le plan égyptien.
« Ce qui est offert, jusqu’à présent, est inférieur à ce que veut le peuple palestinien. D’autres initiatives vont apparaître dans les prochains jours », a-t-il dit.
Pendant ce temps, les autorités égyptiennes ont permis à 61 médecins arabes d’entrer dans la bande de Gaza via le poste frontière de Rafah, le lundi matin, pour aider à traiter certains des quelques 4000 Palestiniens qui ont été blessés dans les bombardements.
« Du point de vue médical, il s’agit d’une situation critique », a déclaré à Al Jazeera le Dr Dragfinn Bjorklid, coordinateur du Comité d’aide norvégien.
« Je suis depuis 6 jours à l’hôpital Shifa, dit-il. « L’hôpital est débordé par tous les patients qui arrivent, nous recevons entre 120 et 200 cas chaque jour dans le département de chirurgie d’urgence ».
« Il y a même pas de produits de base, de médicaments, et aussi peut-être le plus important est le manque d’entretien des équipements ici ».
Livraisons d’assistance
Une centaine camions transportant de l’aide ont été autorisés à entrer sur le territoire via le passage de Kerem Shalom, ce lundi, et 60 autres étaient attendus à travers le point de Kari.
Mais la Princesse Haya bint Al Hussein, déléguée des Nations Unies et l’épouse du souverain de Dubaï, a déclaré à Al Jazeera que les efforts visant à obtenir la passage d’une aide vers la bande de Gaza avaient été entravés.
« J’ai appris hier que sur les 10 camions qui doivent entrer, alors que nous en avions prévu 15, nous avons été invités à abandonner 10% de la capacité de chacun d’entre eux. »
Al Jazeera.net
Les affrontements ont fait craindre ce lundi qu’Israël ait l’intention de pénétrer dans les centres urbains où se trouve une forte densité de population alors que l’offensive est entrée dans son 17ème jour.
Sherine Tadros d’Al Jazeera, rapporte de la ville de Gaza : « Nous avons eu des combats au nord, à l’est et au sud de la ville de Gaza ... Nous assistons clairement à une intensification des opérations terrestres ».
« Il y a des coups de feu entre les soldats israéliens et les combattants palestiniens dans les quartiers est de Jabaliya et Touffah. Nous avons également appris de témoins directs que plusieurs maisons ont été démolies dans le nord, à Beit Hanoun et dans d’autres zones. »
Plus de 900 Palestiniens ont été assassinés, dont 277 enfants et 95 femmes, depuis qu’a commencé l’opération israélienne le 27 Décembre et il y a des craintes qu’une offensive dans des zones urbaines ne cause encore plus de victimes.
Bombardements aériens
L’armée israélienne a déclaré que des raids aériens ont été effectués sur au moins 25 cibles dans la bande de Gaza.
Toutefois, des combattants palestiniens ont continué à tirer des roquettes à travers la frontière vers le sud d’Israël, malgré que l’objectif déclaré de l’offensive en cours soit de mettre fin à ces attaques, et le Hamas a communiqué qu’il continuerait à résister aux troupes israéliennes dans la bande de Gaza.
« La résistance palestinienne se tient fermement sur le champ de bataille comme sur le champ politique », a déclaré Khaled Meshal, le leader politique du Hamas en exil.
« La résistance ne peut pas être brisée en face de l’agression israélienne, ni de notre détermination, malgré les profondes blessures, les grandes douleurs, les meurtres, les destructions, les peines et les massacres. »
Diplomatie égyptienne
Amos Gilad, un haut responsable israélien, devait assister à des discussions sur un plan égyptien pour un cessez-le-feu ce lundi, mais il a retardé sa visite et la radio israélienne a émis l’hypothèse qu’il s’agissait d’une manoeuvre pour faire pression sur le Hamas.
Le plan égyptien en plusieurs points appelle à une trêve immédiate pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, à des pourparlers sur l’ouverture des passages vers Gaza, à la prise de mesures pour stopper la contrebande d’armes, et à la relance des efforts de réconciliation entre Palestiniens.
Salam Fayyad, le premier ministre palestinien dont les compétences sont limitées à la Cisjordanie, a déclaré que l’initiative égyptienne offrait le meilleur espoir de paix.
« Ne pas accepter l’initiative égyptienne ne doit pas être une option », at-il dit. « Celui qui refuse, ou réserve son avis ou traîne les pieds sur cette initiative devra s’en expliquer, et en particulier devant la population de Gaza. »
Osama Hamdan, un dirigeant du Hamas au Liban, a déclaré à Al Jazeera que le groupe palestinien discutait le plan égyptien.
« Ce qui est offert, jusqu’à présent, est inférieur à ce que veut le peuple palestinien. D’autres initiatives vont apparaître dans les prochains jours », a-t-il dit.
Pendant ce temps, les autorités égyptiennes ont permis à 61 médecins arabes d’entrer dans la bande de Gaza via le poste frontière de Rafah, le lundi matin, pour aider à traiter certains des quelques 4000 Palestiniens qui ont été blessés dans les bombardements.
« Du point de vue médical, il s’agit d’une situation critique », a déclaré à Al Jazeera le Dr Dragfinn Bjorklid, coordinateur du Comité d’aide norvégien.
« Je suis depuis 6 jours à l’hôpital Shifa, dit-il. « L’hôpital est débordé par tous les patients qui arrivent, nous recevons entre 120 et 200 cas chaque jour dans le département de chirurgie d’urgence ».
« Il y a même pas de produits de base, de médicaments, et aussi peut-être le plus important est le manque d’entretien des équipements ici ».
Livraisons d’assistance
Une centaine camions transportant de l’aide ont été autorisés à entrer sur le territoire via le passage de Kerem Shalom, ce lundi, et 60 autres étaient attendus à travers le point de Kari.
Mais la Princesse Haya bint Al Hussein, déléguée des Nations Unies et l’épouse du souverain de Dubaï, a déclaré à Al Jazeera que les efforts visant à obtenir la passage d’une aide vers la bande de Gaza avaient été entravés.
« J’ai appris hier que sur les 10 camions qui doivent entrer, alors que nous en avions prévu 15, nous avons été invités à abandonner 10% de la capacité de chacun d’entre eux. »
Al Jazeera.net