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[IMG]http://www.****************/images/articles/Liamine_Zeroual.gif[/IMG] C'est officiel : Liamine Zeroual ne sera pas candidat à la prochaine présidentielle prévue en avril 2009. L'ancien président de la république a officiellement décliné, mardi 13 janvier, les sollicitations de certains de ses partisans et proches qui le pressaient d'affronter le président Bouteflika en avril prochain. Dans un communiqué, l'ancien général a justifié son refus par sa décision irrévocable de se retirer définitivement de la scène politique.
«Lorsque j'ai quitté le pouvoir en 1998, c'était pour permettre une alternance au pouvoir » explique-t-il dans le document. Une phrase qui s'apparente à une réponse à ceux qui l'accusaient d'avoir « fui ses responsabilités ». Dans son communiqué, Liamine Zeroual a longuement rappelé le contexte de sa prise de pouvoir. Un contexte marqué, rappelle t-il, par la nécessité du redressement national à travers notamment la sécurisation des biens et des personnes, la culture de la citoyenneté chez toutes les forces vives de la nation, la reconstruction des institutions et la relance économique.
Rappelant toutes les initiatives entreprises, comme la conférence nationale, la lutte contre le terrorisme par l'implication de « presque » tous les citoyens et la promulgation de la loi sur la Rahma, M. Zeroual souligne que « la participation de la « majorité des forces qui comptent sur la scène nationale » a constitué un « virage » qui a permis au pays de transcender de grandes difficultés.
Sur le plan économique, il a défendu l'accord avec le FMI car le « pays était en cessation de payement ». Sur le dossier diplomatique, l'ancien président qui avait refusé de rencontrer le président français Jacques Chirac à New York, affirme que l'Algérie est restée fidèle à sa position quand bien même elle a eu à affronter la crise « toute seule ». « L'Algérie est sortie renforcée de la pire expérience qu'elle a vécue », explique-t-il. C'est pourquoi, ajoute t-il, après cette épreuve, il est du devoir de l'Algérie de se tourner vers l'avenir, et d'amorcer une nouvelle étape sur la voie de la démocratie et l'exercice d'une saine compétition politique, ajoutant que l'Etat de droit « doit s'appuyer sur des institutions issues de la volonté populaire ».
Se disant touché par les marques de sympathie de tous ceux qui lui ont demandé de se présenter, Liamine Zeroual rappelle que sa décision d'organiser des élections anticipées en 1998 n'étaient pas le « résultat de complots », « ni de pressions internes ou externes », « ni de l'accumulation des problèmes », mais une décision émanant d'une conviction profonde de la nécessité d'ouvrir la voie à « l'alternance au pouvoir » ajoutant que « le développement ne peut être dissocié d'une véritable démocratie et de la volonté populaire » .
« En résumé, j'ai décidé de me retirer définitivement de la vie politique, convaincu que le temps est venu pour consacrer l'alternance, ce qui garantit un saut qualitatif à nos mœurs politiques d'autant que je ne crois pas à l'homme providentiel ».
«Lorsque j'ai quitté le pouvoir en 1998, c'était pour permettre une alternance au pouvoir » explique-t-il dans le document. Une phrase qui s'apparente à une réponse à ceux qui l'accusaient d'avoir « fui ses responsabilités ». Dans son communiqué, Liamine Zeroual a longuement rappelé le contexte de sa prise de pouvoir. Un contexte marqué, rappelle t-il, par la nécessité du redressement national à travers notamment la sécurisation des biens et des personnes, la culture de la citoyenneté chez toutes les forces vives de la nation, la reconstruction des institutions et la relance économique.
Rappelant toutes les initiatives entreprises, comme la conférence nationale, la lutte contre le terrorisme par l'implication de « presque » tous les citoyens et la promulgation de la loi sur la Rahma, M. Zeroual souligne que « la participation de la « majorité des forces qui comptent sur la scène nationale » a constitué un « virage » qui a permis au pays de transcender de grandes difficultés.
Sur le plan économique, il a défendu l'accord avec le FMI car le « pays était en cessation de payement ». Sur le dossier diplomatique, l'ancien président qui avait refusé de rencontrer le président français Jacques Chirac à New York, affirme que l'Algérie est restée fidèle à sa position quand bien même elle a eu à affronter la crise « toute seule ». « L'Algérie est sortie renforcée de la pire expérience qu'elle a vécue », explique-t-il. C'est pourquoi, ajoute t-il, après cette épreuve, il est du devoir de l'Algérie de se tourner vers l'avenir, et d'amorcer une nouvelle étape sur la voie de la démocratie et l'exercice d'une saine compétition politique, ajoutant que l'Etat de droit « doit s'appuyer sur des institutions issues de la volonté populaire ».
Se disant touché par les marques de sympathie de tous ceux qui lui ont demandé de se présenter, Liamine Zeroual rappelle que sa décision d'organiser des élections anticipées en 1998 n'étaient pas le « résultat de complots », « ni de pressions internes ou externes », « ni de l'accumulation des problèmes », mais une décision émanant d'une conviction profonde de la nécessité d'ouvrir la voie à « l'alternance au pouvoir » ajoutant que « le développement ne peut être dissocié d'une véritable démocratie et de la volonté populaire » .
« En résumé, j'ai décidé de me retirer définitivement de la vie politique, convaincu que le temps est venu pour consacrer l'alternance, ce qui garantit un saut qualitatif à nos mœurs politiques d'autant que je ne crois pas à l'homme providentiel ».